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Chapitre 01.08 : Fertilité des sols pour la production végétale

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01.08.Q00: La fertilité des sols agricoles : présentation générale

Dès le début de la sédentarisation, les premiers agriculteurs ont constaté que les rendements baissaient après quelques années de mise en culture suivant un défrichement, et ont très vite essayé de maintenir la fertilité des sols. Ainsi, dans les pays tempérés est apparue la jachère dont le rôle était de régénérer la fertilité. Mais nos ancêtres ont aussi réussi à étendre les surfaces cultivables en irriguant, en drainant, en faisant des cultures en terrasse ou en amendant les sols. Toutes ces techniques mises en œuvre ont permis de nourrir une population toujours croissante.
     Parallèlement, des critiques sont apparues, accusant les agriculteurs d'épuiser les sols. Elles peuvent être fondées dans certains cas, mais on constate qu'au cours des siècles l'amélioration des connaissances a permis souvent de corriger les erreurs. Néanmoins il n'existe toujours pas de définition satisfaisante de la fertilité d'un sol, ce qui facilite les critiques mettant en cause leur gestion par les agriculteurs.

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon fertilite_des_sols_presentation_generale.pdf

01.08.Q02 : La matière organique : son rôle essentiel pour la fertilité (première fiche sur la matière organique)

    La matière organique est le couteau suisse de l'agriculteur : elle sert aussi bien à corriger les points faibles d'un sol (faciliter de travail du sol, augmenter la réserve en eau, etc.) qu'à la fourniture régulière des éléments minéraux nécessaires à la croissance des plantes.
     La MO est un produit cher (apporter du fumier sur une parcelle est plus coûteux qu'apporter des engrais minéraux, l'implantation d'engrais verts et leurs enfouissements sont onéreux). Les sols calcaires et les sols argileux sont plus résistants à la baisse de MO que les sols limoneux ou limono-sableux.
     Pour augmenter le taux de MO d'un sol, mettre des céréales (blé, maïs) dans la rotation, faire des apports fréquents de MO fraîche (sur les têtes de rotation par exemple), implanter des engrais verts.
     Ce qui détériore le bilan humique : le chaulage des sols acides ; le drainage des zones humides, l'irrigation en été, le labour surtout s'il est profond (> 25 cm,) car il fait baisser le teneur en MO de surface).  

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon matiere_organique_essentielle_pour_fertilite_1.pdf

01.08.Q03 : La matière organique : son rôle essentiel pour la fertilité (seconde fiche sur la matière organique)

     La matière organique est le couteau suisse de l'agriculteur : elle sert aussi bien à corriger les points faibles d'un sol (faciliter de travail du sol, augmenter la réserve en eau, etc.) qu'à la fourniture régulière des éléments minéraux nécessaires à la croissance des plantes.
     La MO est un produit cher (apporter du fumier sur une parcelle est plus coûteux qu'apporter des engrais minéraux, l'implantation d'engrais verts et leurs enfouissements sont onéreux). Les sols calcaires et les sols argileux sont plus résistants à la baisse de MO que les sols limoneux ou limono-sableux.
     Pour augmenter le taux de MO d'un sol, mettre des céréales (blé, maïs) dans la rotation, faire des apports fréquents de MO fraîche (sur les têtes de rotation par exemple), implanter des engrais verts.
     Ce qui détériore le bilan humique : le chaulage des sols acides ; le drainage des zones humides, l'irrigation en été, le labour surtout s'il est profond (> 25 cm,) car il fait baisser le teneur en MO de surface).

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon matiere_organique_essentielle_pour_fertilite_2b.pdf

01.08.Q04 : La chimie minérale des sols et la fertilisation (organique et minérale)

Ce qu'il faut retenir :
     Les besoins en éléments minéraux nécessaires à la croissance des plantes sont fournis par le sol, qui s'appauvrit au fur et à mesure des ponctions ; la fertilisation permet de compenser les exportations des récoltes.
     Les fumures organiques doivent être apportées à l'automne pour que la minéralisation de l'azote puisse commencer à fournir de l'azote suffisamment tôt au printemps, et donc satisfaire les besoins de certaines cultures qui démarrent vite au printemps.
     La fertilisation minérale est utile pour corriger les déséquilibres de la fertilisation organique et pour fournir de l'azote à des périodes clefs de la croissance des plantes.

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PDF icon chimie_minerale_des_sols_et_fertilisation.pdf

01.08.Q05 : Le sol agricole : un milieu vivant

Ce qu'il faut retenir :
     L’activité biologique des sols est encore mal connue des agriculteurs, toutefois des efforts de vulgarisation mettent à leur disposition de plus en plus d’informations.
Il existe de nombreux moyens pour augmenter l’activité biologique d’un sol, et cette augmentation est souvent favorable à la fertilité dans la mesure où elle permet d’économiser des intrants (engrais en particulier). Une bonne activité biologique est indispensable en agriculture biologique pour améliorer les rendements, car elle entraîne une minéralisation efficace de la matière organique. Mais augmenter trop l’activité biologique peut entraîner une diminution de la teneur en matière organique !

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PDF icon le_sol_agricole_un_milieu_vivant.pdf

01.08.Q06 : Interactions sol-plante

Ce qu'il faut retenir :
     Chaque espèce a un système racinaire propre, par sa morphologie et par ses exsudats racinaires ; cette variabilité est utile pour maintenir ou améliorer la fertilité.
     Faire alterner différentes cultures dans la rotation permet une meilleure utilisation des éléments minéraux du sol, grâce à sa meilleure exploitation par les racines.
     Des bioagresseurs peuvent s'attaquer aux racines et pénaliser l'alimentation en eau et en éléments minéraux des cultures, il faut donc surveiller la qualité sanitaire du système racinaire.
     Cultiver des associations d'espèces permet des échanges profitables entre cultures.
     Les mycorhizes jouent un rôle important pour l'alimentation en eau et en minéraux de certaines cultures.

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01.08.Q07 : Dans le sol vivent des bioagresseurs, comment les contrer ?

     Il faut surveiller attentivement les bioagresseurs liés au sol, car même s'ils sont peu pénalisants dans un premier temps, le développement de leur population peut s'amplifier rapidement au point d'interdire l'utilisation d'une parcelle pour certaines cultures.
     La rotation des cultures annuelles est la meilleure arme dont dispose l'agriculteur pour lutter contre les bioagresseurs telluriques.
     Pour les plantes pérennes (vigne, arboriculture), il faut espacer dans le temps les replantations.
     Le broyage des résidus de cultures (cannes de maïs, de tournesol, les feuilles en arboriculture), le ramassage et le compostage des feuilles (vigne, arboriculture) permettent de lutter contre la contamination lors de la nouvelle saison.
     En maraîchage, il est intéressant d'introduire tous les 4 ou 5 ans une culture de blé (ou d’autres graminées annuelles) pour rompre le cycle des parasites, car il a peu de bioagresseurs communs avec les légumières.

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon bioagresseurs.pdf

01.08.Q08 : La plante, le sol et l'eau

L’eau est un bien commun relativement rare et cher : il faut chercher à l’utiliser avec parcimonie.
     Un système racinaire en bonne santé permet une meilleure utilisation de la réserve utile en eau du sol.
     Favoriser les mycorhizes du sol contribue à améliorer la résistance des plantes au stress hydrique.
     Il est important d’améliorer l’efficacité d’utilisation de l’eau d’irrigation.
     Le désherbage permet de limiter l’évapotranspiration.

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PDF icon plante_sol_et_eau.pdf