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Association pour l’étude de l’histoire de l’agriculture - AEHA

Fondée en 1994 à l’initiative de Michel Cointat, ancien ministre de l’Agriculture et de l’Académie d’Agriculture de France, dont il fut le président, l’Association pour l’Etude de l’Histoire de l’Agriculture (AEHA) apporte un éclairage historique aux évolutions contemporaines. Aussi est-elle installée à l’Académie d’Agriculture de France (AAF). Ses adhérents comprennent donc certains de ses membres, personnalités éminentes qui ont été ou sont dans les structures internationales, les instances européennes et les organisations françaises de l’agriculture, de l’agronomie et de la sylviculture. C’est à ce titre qu’elle a contribué à de nombreuses journées d’études. Citons : « Les Espaces ruraux et naturels : histoire et devenir » (2013) ; « Les Animaux dans la Grande Guerre » (2014) ; « L’Elevage bovin : enjeux anciens et actuels » (2015). La Séance « Dupont de Nemours et Thomas Jefferson : une amitié franco-américaine » clôturera l’année 2017. La plupart de ces actes ont été publiés.
Il est temps pour l’AEHA d’ouvrir une nouvelle page en collaborant avec les Comités d’Histoire existant, avec l’Université, le CNRS et le réseau des sociétés et des musées qui étudient ou qui conservent la trace de l’outillage et des activités agricoles. C’est avec leurs représentants qu’elle prépare un projet triennal sur Agriculture et Environnement. La première étape portera sur les fertilisants. Organiques, minéraux puis chimiques, ils ont permis d’augmenter considérablement les rendements. Et pourtant, aujourd’hui, ils sont critiqués parfois, encadrés souvent comme nuisibles à la santé des consommateurs, à la valeur de l’alimentation, au maintien de la biodiversité et/ou à la qualité de l’eau et des sols. Qu’en est-il au juste ? Ces discours sont-ils aussi neufs qu’on le croit ? Voilà les questions qui seront posées à l’occasion de cette séance du deuxième trimestre 2018, avec des retombées au Salon International de l’Agriculture de 2019.
Ces échanges devraient profiter à tous. N’oublions pas que l’Académie d’Agriculture de France dispose d’un matériel suffisamment conséquent pour justifier des travaux en DEA et en Masters :
- d’une bibliothèque remarquable (30 000 volumes, fonds concernant l’agriculture et les sociétés rurales plus important qu’à la BN, l’INRA, le MNHN et de l’Ecole d’Alfort)
- d’archives imprimées et manuscrites, malgré les pertes causées par la crue de 1910.
- d’archives orales (enregistrement des grands acteurs dans le monde rural du XXe siècle).

Andrée Corvol-Dessert
Présidente de l’AEHA

Prochaines réunions et Agenda de l'AEHA

Séance du 11 décembre 2024 de 14H30 à 17h00, Salle des séances Académie d'agriculture de France,18 rue de Bellechasse. Paris  7ème    Entrée libre

Comment le XVIIIe siècle fit la révolution botanique ?
Deux grands naturalistes précurseurs, membres associés de la Société d’agriculture


Les hommes des Lumières sont fascinés par la découverte des mondes lointains, à la fois dans le temps et dans l’espace. Ils veulent partager les connaissances entre savants européens, ce dont témoignent la création des sociétés savantes et académies, la multiplication des journaux spécialisés et le perfectionnement de la gravure. Les naturalistes profitent des améliorations techniques de la navigation et des instruments d’observation, en tenant une place notable dans les travaux des grandes expéditions de Bougainville (1766-69) et de Cook (1e voyage 1768-71). Ils sont encouragés par les rois Louis XV et George III, et par les savants botanistes, en particulier Linné et Jussieu.  L’accroissement des collections provoque un bouleversement des méthodes, un souci de classer (avec Linné), de conserver dans des herbiers et des jardins botaniques (Kew, Trianon et le Jardin des plantes). 
La Société d’agriculture est au cœur de ce bouillonnement scientifique, par les échanges épistolaires avec ses membres associés. Deux d’entre eux ont joué un rôle essentiel dans cette ‘révolution’ de la biologie par leurs voyages puis à plus long terme par l’influence qu’ils ont exercée, ouvrant la voie à d’autres découvertes. Sir Joseph Banks (1743-1820) participe au premier voyage de Cook puis préside la Royal Society jusqu’à sa mort. Alexander von Humboldt (1769-1859) herborise en Amérique latine en introduisant une nouvelle exigence, l’étude du milieu dans lequel vivent les plantes.

PROGRAMME

Introduction   Collectionner, inventorier, expliquer. La révolution de la botanique aux XVIIIe-XIXe siècles
Nadine Vivier, Professeur honoraire d’histoire contemporaine ; présidente honoraire de l’Académie d’agriculture de France

Depuis la Renaissance fleurissaient les cabinets de curiosités qui rassemblaient des pièces rares venues des temps anciens et des contrées éloignées : témoignages artistiques, outils, faune et flore. Les hommes des Lumières, sont avides de nouvelles connaissances et ils veulent les partager entre eux. Entre les membres des académies, les échanges épistolaires, parfois appuyés sur des dessins, font connaître leurs collections.
Un premier bouleversement des méthodes intervient dans les années 1730, quand se ressent le besoin de classer les plantes, mettre en ordre ce monde végétal, Linné forme des disciples.  Les grandes expéditions accordent une large place à la botanique, il faut alors savoir conserver les échantillons collectés et les acheminer vers l’Europe.
Un deuxième bouleversement se fait jour au tournant du siècle, avec les savants de l’expédition d’Egypte (1798-1801) et le voyage de Humboldt (1799-1804) qui veulent comprendre la croissance des plantes en étudiant leurs conditions de vie (milieu, sol et climat) et les comparant avec des spécimens plus anciens.

1ere intervention : Botany Bay et le premier voyage de James Cook
Ce que Charles Darwin doit à Joseph Banks
Hervé Le Guyader
Professeur honoraire de biologie évolutive à l'université Sorbonne-Université, et ancien directeur du laboratoire Systématique, Adaptation, Évolution, et de l'école doctorale de Diversité du vivant

Résumé
En France, l’histoire retient Joseph Banks comme seulement l’explorateur-botaniste du premier voyage de James Cook. Pourtant, peu de temps après son retour, il se fait élire président de la Royal Society et joue alors, pendant plus de 40 ans, un rôle éminent en Grande-Bretagne en réorganisant les sciences naturalistes et en prônant une « botanique économique ». Il intervient activement pour l’acclimatation et la sélection variétale de plantes et d’animaux en Grande-Bretagne comme dans les futures colonies anglaises. Ce faisant, il construit un environnement intellectuel qui favorisera l’émergence de la pensée de Charles Darwin.


2ème intervention : Alexandre Humbold et la géographie des plantes- Les prémices de l’écologie.
Christian Lévêque
Écologue et hydrobiologiste, président honoraire de l’Académie d’agriculture de France et directeur émérite de l’Institut de recherche pour le développement (IRD)

Né en 1776, Alexandre Humboldt, aristocrate allemand, était un scientifique polyvalent. Ingénieur des Mines, il s’est intéressé aussi bien à la géographie, qu’à la botanique, les sciences physiques, et l’anthropologie. Il est considéré comme le père de la géographie moderne. A l’université de Göttingen, Humboldt fait la connaissance de Georg Förster qui était équipier du voyage de Cook entre 1772 et 1775, dont les récits l’incitèrent à entreprendre à son tour ''un grand voyage vers les tropiques ». Il effectua pendant 5 ans, de 1799 à 1804, un long périple en Amérique centrale avec le Français Aimé Bonpland. Il en publia les résultats à partir de 1805 dans « Voyage aux régions équinoxiales du Nouveau Continent » qui connut un très grand succès. En tout, il a rapporté 5 800 spécimens de plantes, dont 2 000 considérés comme de nouvelles espèces par les botanistes.
Humboldt est un voyageur qui observe et mesure. Ce n’est pas un taxonomiste de laboratoire. Muni de ses thermomètre, baromètre, boussole, etc... Humboldt évalue en permanence un grand nombre de variables environnementales qui lui permettent de caractériser les milieux qu'il traverse.  Fait original à son époque, il va croiser les paramètres physiques de température, de luminosité et d'humidité, avec la composition des formations végétales ce qui l’amènera à mettre en évidence l’influence du climat et de l’altitude sur la distribution des plantes. C’est ce concept des rapports de la végétation avec l’environnement biophysique qui sera à l’origine de l’écologie végétale. Alors que selon la théologie chrétienne, la nature était universelle et immuable, la géographie des plantes va également introduire une notion nouvelle à l’époque avec la mise en évidence de régions différentes, c’est à dire une fragmentation de la surface de la Terre. La nature cesse d'exister en tant qu'unité.
Humboldt a introduit également dans le champ scientifique la notion de paysage. Il identifiera les formations végétales sur la base de leur aspect visuel, leur « physionomie ». Son œuvre est inspirée des idées de Goethe, à savoir que le monde est un Tout indissociable comme en témoigne cette phrase : « le plus important d’une étude rationnelle de la nature est de saisir l’unité et l’harmonie dans cet immense assemblage de choses et de forces ». On parlera par la suite de démarche holiste. Humlboldt va ainsi rechercher l’articulation entre la physionomie de la terre (le paysage du dehors) et la relation sensible et spirituelle que les hommes entretiennent avec la nature (le paysage intérieur).
Alexander von Humboldt a été un pionnier de la recherche climatique. Il a décrit un courant d’eau froide sur la côte ouest de l’Amérique du Sud - le ’courant de Humboldt’ qui porte son nom.
Humboldt est, en réalité, un homme des Lumières du XVIIIe siècle, marqué par l’encyclopédisme, mais aussi un romantique allemand qui introduit la sensibilité aux paysages. L'homme, pour Humboldt, est un être soumis aux mêmes lois de la nature que tous les autres êtres vivants, et donc un être déterminé, à un degré plus ou moins élevé, par les rapports qu'il entretient avec les milieux particuliers dans lesquels il vit. La géographie naissante reprendra ce thème.

Conclusion : Marion Guillou, présidente de l’Académie d’agriculture de France
 

Séance du 13 décembre 2023, de 14H30 à 17h00, Salle des séances Académie d'agriculture de France,18 rue de Bellechasse. Paris  7ème

Xavier Bernard : un mécène de l’Académie d’Agriculture de France
Organisée par l’AEHA et la Fondation Xavier Bernard

Xavier Bernard (1873-1965) est né voilà un siècle et demi. Cadet d’une famille  nombreuse, ce petit paysan poitevin réussit admirablement dans le commerce des semences à Paris, allant les chercher en Europe, Amérique du Nord et Maroc (1904-1916).

Autodidacte, il approfondit ses connaissances en agronomie pour améliorer semences et cultures. Cela lui fait acquérir quatre domaines au Maroc et un autre près de Poitiers. Il y applique les techniques les plus modernes de son époque, tout en contrôlant la qualité de ses semences. C’est dans la perspective d’une utilisation à grande échelle qu’il crée la première coopérative céréalière du département de la Vienne.
Ses recherches en biologie vont de pair avec l’expérimentation dans ses domaines et la communication de leurs résultats aux jeunes agriculteurs. Dans cette perspective, il fonde d’ailleurs une École d’agriculture au Maroc et en France, dans son Poitou natal.

En 1952, élu à l’Académie d’agriculture de France, il décide de financer des prix scientifiques de
Technique agricole et d’Économie rurale pour récompenser les travaux ou les livres qui accéléreront le progrès agricole.
Au terme de sa vie, il crée une Fondation qu’alimentent ses entreprises et qui continuera son œuvre. Chaque année, le Prix Xavier Bernard récompense donc l’œuvre d’un grand chercheur, sans parler des Prix qui distinguent les meilleurs mémoires de fin d’études.
La séance publique veut rendre hommage à ce mécène trop peu connu. On présentera d’abord l’homme et son existence, puis ce qui fut essentiel à ses yeux : la production et la diffusion des semences, ainsi que l’enseignement agricole auquel il consacra tant d’efforts.

Programme 

* Nadine VIVIER, Association pour l’Histoire de l’Agriculture
Introduction
*  Guy VIOLLET*, président de la Fondation Xavier Bernard
« Mais qui était Xavier Bernard ?»
*  François DESPREZ*, président du groupe Florimond Desprez, société de sélection et de
production de semences
« Sélection végétale et Production de semences au temps de Xavier Bernard »
* Marie-Antoine PRODHOMME, ex-enseignante du lycée agricole de Venours et
administratrice de la Fondation Xavier Bernard,  et Jean-Louis DURAND, chercheur
INRAE Philippe PRÉVOST*, Agreenium,
« Les domaines de Xavier-Bernard, pôles de recherche et de formation depuis les années
1960 »
*  Constant LECOEUR, secrétaire perpétuel
Conclusion

Jeudi 13 avril 2023 de 9h30 à 17h : Colloque  La Sécurité alimentaire vers la Souveraineté alimentaire 

Les présentations et retransmission sont à consulter sur  https://www.academie-agriculture.fr/actualites/academie/colloque/academi...

Organisation AAF, AEHA Association pour l’étude de l’histoire de l’agriculture et le Comité d’histoire de l’IGEDD ( Inspection générale de l’environnement et du développement durable, ex GGEDD).

Contacts pierre.delporto@gmail.com  marc.desportes@developpement-durable.gouv.fr

Avoir faim : ancestrale, l’appréhension était planétaire. L’Occident pensait l’avoir vaincue, mais la pandémie du coronavirus, la perturbation des échanges, le renchérissement des céréales, le décalage des semailles en raison des circonstances militaires ou des calamités météorologiques ont montré la fragilité de cette certitude : une nourriture abondante, accessible au consommateur et rémunérant correctement producteurs et négociants.
Cette Journée d’Études répond donc à quatre questions :

  •  Comment a-t-on évité les famines et les disettes sinon dans le monde, du moins en Europe ?
  •  Quelle part  revient aux pouvoirs publics dans l’instauration d’une relative sécurité alimentaire ?
  •  Quelle part revient aux producteurs, aux négociants, aux habitants, qui ont introduit, proposé et adopté de nouvelles plantes ?
  •  Enfin, jusqu’où pousser l’innovation, sachant qu’il existe des limites culturelles à l’acceptabilité des produits à base d’insectes ou de synthèses ?

Au XVIIIème siècle, l’essor des échanges nationaux permit de compenser des récoltes détruites dans quelques provinces. Au XIXème siècle, l’essor des échanges coloniaux permit de diffuser des produits réservés aux élites sociales. Ces progrès n’allèrent pas sans appropriation de terres, aménagement de canaux, établissement de routes, mises en culture d’espaces qui avaient été forêts ou marais. Oui, la volonté d’accroître les volumes récoltés et de diversifier les ressources alimentaires constitua un puissant moteur de transformations environnementales.
On découvrit alors leur revers : avec les denrées nouvelles arrivaient les ravageurs nouveaux. Certains pouvaient anéantir des productions vitales. Confrontés à la famine, les hommes partaient en quête d’une vie meilleure dans d’autres contrées, voire d’autres continents. On découvrit aussi que les guerres avaient le même effet : elles signifiaient rationnements et spéculations, importation de ravageurs et migration de populations. Après 1945, la création de la FAO visait à éradiquer les pénuries alimentaires. L’intensification de l’agriculture répondit à cet objectif.
La définition de la « sécurité alimentaire » semblait claire : elle était atteinte lorsque tous les habitants obtenaient « une nourriture suffisante, saine et nutritive, leur permettant de satisfaire leurs besoins et préférences alimentaires ». Trois adjectifs qui concernaient la quantité d'aliments requise. Sauf que celle-ci n’est jamais garantie. D’où l’émergence d’un nouveau concept : la « souveraineté alimentaire » : il est du devoir de chaque État de protéger ses productions et ses échanges en vue de l’autonomie alimentaire et du développement durable.
La page serait-elle tournée d’une mondialisation à priori bienfaisante ? Voilà qui fera débat sans doute…
Programme 

Introduction Constant Lecoeur Secrétaire perpétuel de l’Académie d’agriculture, et Marc Desportes Secrétaire délégué du Comité d'histoire Ministère de la transition écologique IGEDD.
Président de séance : Nadine Vivier, vice présidente de l’AEHA 
Session 1
La peur de manquer
La Faim en France , 17ème -18 ème siècles . Andrée Corvol , Directrice de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), présidente de l’AEHA
Dix ans de complicité avec le Châtaignier . Jean Robert Pitte,  membre de l’Institut, Président de la Société de Géographie

Session 2
La volonté de réguler
Spéculation et stockage des grains au XVIII ème  .Chartres 1748-1790  Gérard Béaur, Directeur de recherche au CNRS ,Directeur d’études à l’EHESS.
Rationnement et marché noir. Alain Chartriot , professeur au  Centre d’histoire de Sciences Po.

Retransmission de la matinée : https://www.youtube.com/watch?v=vO1qgFt2BYw&t=868s

Président de séance Jean Robert Pitte

Session 3
L’impact des échanges mondiaux
Les ravages de la maladie de la pomme de terre en Europe en 1846-50. Nadine Vivier, professeur émérite d’histoire contemporaine.
Développer les productions alimentaires dans les colonies : le projet d’Albert Sarraut . Dominique Lasserre, chargé des ressources documentaires patrimoniales au CIRAD .
Questions réponses

Table ronde .

De la sécurité à la souveraineté alimentaire
Thèmes :
Les ressources en eau
Gestion de la biodiversité : réorientation de choix vers des cultures moins exigeantes et des races animales plus rustiques. 
Les changements climatiques
Animatrice : Emmanuelle  Ducros, journaliste chroniqueuse
Jean Robert Pitte, membre de l’Institut, Président de la Société de Géographie
Etienne Verrier, professeur en génétique animale AgroParisTech
Bruno Cinotti Président de la section milieux, ressources et risques (MRR) de l'IGEDD

Conclusions Pierre Del Porto

Retrouvez l'ensemble des présentations de la journée sur :

https://www.academie-agriculture.fr/actualites/academie/colloque/academie/colloque-la-securite-alimentaire

L'ensemble des résumés et interventions sera ensuite édité dans un numéro de la revue "Pour mémoire " mis  en ligne et à consulter début 2024.

14 décembre 2022 .9h15 à 17H30 . Séance : Pasteur bienfaiteur de l’agriculture et l’alimentation

Salle des séances Académie d'agriculture de France, 18 rue de Bellechasse. 75007 Paris

Programme :

.9h15 Accueil/introduction : Constant Lecoeur Secrétaire perpétuel Académie d’agriculture

9h30 Introduction par Maxime SCHWARZ
Communications de 20 mn suivies de 10mn de questions
De la chimie à la biologie
10h "Pasteur à Lille : de la chimie à la microbiologie en passant par les aliments", Jean-Michel LECERF  AAF- (Institut Pasteur de Lille)
10h30 « Pasteur, l’exclusion de la génération spontanée, l’unité du vivant », l’habitabilité de la Terre et l’émergence de la vie, Guilhem BOURRIE – (AAF-INRA)
Un sol vivant
11H « Bactéries et santé des sols », Jean-Charles MUNCH – (Université technique de Munich, AAF)
11h30 « Pasteur et l’écologie microbienne, du sol à l’organisme »,  Marc-André SELOSSE - (AAF ; Muséum NHN)
La fermentation : acte de reproduction des germes vivants qui constituent la levure
12h - « Comment des cristaux font découvrir les ferments » Hervé THIS (AAF – AgroParisTech)
12h30   « Pasteur, pionnier de la biotechnologie dite blanche ou industrielle », Jean-Marie FRANÇOIS (INSA-Toulouse)
Les agents pathogènes
15h  « L'écologie microbienne des aliments et la maîtrise des agents pathogènes"- Jean-Christophe AUGUSTIN (AAF- Danone)
15h 30 « La pasteurisation au cœur de la révolution alimentaire", Laurent BENEY – (UMR PAM - Agrosup Dijon)
16h Micro-organismes, viticulture et viniculture - Jean-Louis BERNARD (Président honoraire de l’AAF)
16h30   Comment l’étude de la pébrine -une maladie du ver à soie- a impulsé la notion d’agents pathogènes. Ses conséquences sur la carrière scientifique de Pasteur -   Bernard MAUCHAMP (AAF)
17h  Du ver à soie à l’idée de lutte biologique - André FOUGEROUX (AAF )
17h30 Conclusion, Bernard MEUNIER (Président honoraire de l’Académie des Sciences

Retrouvez l'ensemble de cet intéressant  colloque  et chaque présentation sur 

https://www.youtube.com/watch?v=yKIGFn_T_j0&t=8321s

Du 24 aout au 4 septembre 2022 de 11H à 19H30 . 

«  Les raisins de Redouté «
Exposition au Pavillon Davioud, Jardin du Luxembourg . 55 bis rue d’Assas . Paris

Récemment retrouvées dans les archives de l’Académie d’agriculture de France, ces aquarelles, peintes sur vélin  entre 1806 et 1811 par Pierre Joseph Redouté, « le Raphaël des fleurs », illustrent vingt cépages de la collection des vignes du jardin du Luxembourg.
Présentée pour la première fois au public, cette collection unique, initiée par Chaptal alors ministre de Bonaparte, visait à améliorer le vignoble et la qualité des vins français. Aujourd’hui, l’importance de nos terroirs viticoles nous permet d’apprécier le rôle visionnaire de cette initiative du début du XIXe siècle.
Vingt planches exposées au pavillon Davioud sont complétées de panneaux rappelant cet épisode de la viticulture française. Cet ensemble présente l’importance du travail de Chaptal et de Redouté et montre son actualité criante, à l’heure où les viticulteurs s’interrogent sur le choix de cépages adaptés au réchauffement climatique. 

Colloque le 8 fevrier 2022 de 14h à 18H "hors les murs"

" Du mérinos de Rambouillet pour des laines contemporaines de qualité "

La Bergerie nationale de Rambouillet a accueilli en mai 2010 le Congrès mondial des races ovines mérinos, avec plus de vingt pays participants . A cette occasion l’aspect historique et scientifique de la race Mérinos de Rambouillet y a une fois de plus été souligné. Des initiatives se multiplient en suivi du congrès , d’information et d’organisation des programmes de sélection des races mérinisées en vue de l’amélioration des laines produites en France pour des filières locales et courtes.
Par mesures de sauvegarde , la direction de la Bergerie nationale a transféré en 2016 aux Archives nationales, l’ensemble des précieux documents, collections , objets historiques et culturels liés à l’origine et à la gestion de l’établissement, des troupeaux , des ventes  depuis sa création vers 1784.
Les Archives nationales organisent, du 15 décembre 2021  au 18 avril 2022 dans l’Hotel de Soubise dans le Marais (*) , une exposition « La Guerre des moutons , le mérinos à la conquète du monde 1786-2021» sur les origines de la race mérinos de Rambouillet, la Bergerie nationale et les évolutions de l’élevage et de la sélection ovine au prisme de cette institution.
Pour profiter du cadre exceptionnel de cette future exposition et pouvoir y organiser une série d’exposés suivie d’une visite personnalisée, et grâce à l‘accueil mis  à notre disposition par la Direction des Archives nationale , nous avons prévu sur place une session le mardi 8 février de 14h à 18h , jour de fermeture du musée avec donc un accès privatisé.
Colloque commun co organisé par les Archives nationales, l’Académie d’agriculture, l’association pour l’étude de l’histoire de l’agriculture AEHA , la Société d’Ethnozootechnie , la Bergerie nationale , l’association Alumni Compagnons de la Bergerie nationale , l’AFMA.

Programme :

Dans le Salon Ovale, Hotel de Soubise. Archives nationales 
* 14H Accueil par la Direction des Archives nationale . Pierre Fournié .
* Les archives de la Bergerie nationale et l’exposition « La Guerre des moutons, le mérinos à la conquête du monde 1786-2021 « par Henri Pinoteau , Commissaire de l’exposition, conservateur du patrimoine, directeur adjoint des Archives départementales du Loiret, ancien responsable de fonds aux Archives nationales en charge du pole Agriculture, et Pierre Cornu, professeur d’histoire contemporaine et d’histoire des sciences à l’université Lumière Lyon 2, membre du Laboratoire d’études rurales de Lyon, chercheur en délégation à l’INRAE.
* François Hilaire Gilbert : L’Ecole vétérinaire d’Alfort et le mérinos, par Bernard Denis , professeur honoraire à l’Ecole vétérinaire de Nantes, président d’honneur de la Société d’Ethnozootechnie, membre émérite de l’Académie d’agriculture.
* Des programmes de conservation et de sélection des races mérinos,  par Coralie Danchin,  Institut de l’élevage IDELE . Paris
*Les initiatives en cours de production et de valorisation des laines en France par des filières courtes. Témoignage par Jean Louis Brun , Directeur Général de la manufacture Brun de Vian-Tiran (Vaucluse) .
* Conclusions . Constant Lecoeur, Secrétaire perpétuel de l’Académie d’agriculture

*Visite personnalisée de l’exposition « La guerre des moutons . Le mérinos à la conquête du monde 1786-2021 « par les deux Commissaires de l'exposition ..

Modérateur :  Pierre Del Porto. (Coordination entre AAF, AEHA, AFMA, SEZ,BN, CBN )
Contact : pierre.delporto@gmail.com

Retrouvez chaque présentation sur 

https://www.academie-agriculture.fr/actualites/academie/colloque/academi...

et la retransmission complète du colloque sur
https://www.youtube.com/watch?v=JOlXczdXewI

(*) Hôtel de Soubise . Musée des Archives nationales , 60 rue des Francs Bourgeois .75003 Paris.

Séance du 15 décembre 2021de 14h30 à 17h , 18 rue de Bellechase 

"Chaptal et l'agriculture  "  

Programme :

Séance AEHA et Académie d'agriculture
Consacrer une séance à l’œuvre de J. A. Chaptal est une gageure tant son activité fut diverse dans la chimie, l’industrie, l’administration, et circonscrire son impulsion à la seule agriculture, c’est oublier les talents divers qu’il mit au service du pays et qui lui fit écrire en 1800 : « Jusqu’ici les Français n’ont tenu que le second rang parmi les peuples manufacturiers de l’Europe. Cependant notre position géographique, nos richesses territoriales, notre caractère national paraissaient nous avoir destinés pour occuper la première : par quelle fatalité ne sommes nous pas à la place que la nature nous a marqué ? ». Andrée Corvol (présidente de l’AEHA et membre de la section 2) .
Pour l’agriculture, ce souci de progrès a toujours guidé son action combinée de chercheur, d’administrateur et de politique. Chaptal a toujours eu cette prédilection pour l’agriculture qui dépendait du ministère de l’intérieur, ministère qu’il dirigea de 1801 à 1804. La révolution ayant rendu les paysans propriétaires, il demanda pour eux la réduction des impôts, l’amélioration du service vicinal, l’établissement du cadastre, l’assèchement des marais par les émigrants hollandais. Il contribua à l’amélioration des races en faisant venir des bovins suisses, des buffles et des moutons mérinos espagnols. Il réorganisa le corps de Eaux et Forêts, créa six haras et deux écoles vétérinaires [ ] et essaya de mettre en place un service des statistiques. Laurent Brassart (Université de Lille) dressera un panorama des multiples facettes de ce personnage hors normes.
À la fin du XVIIIe siècle, avec Lavoisier, Fourcroy et Berthollet Chaptal écrivent les plus belles pages de la chimie moderne, avec une rigueur scientifique qui l’éloigne définitivement de l’alchimie. C’est l’intégration de la chimie dans les sciences exactes, aux côtés de la physique et des mathématiques [ ]. Mais Chaptal garde à l’esprit que la chimie doit servir l’industrie depuis la teinture du coton jusqu’à la production de sucre. Cet apport fera l’objet du l’exposé de G. Bourrié (Section 5)
Confronté au blocus maritime anglais, Chaptal s’attèle à trouver d’autres sources de sucres. Ses travaux concernant la production de sucre seront multiples d’abord à partir de raisins puis à partir de 1807 alors que le prix du sucre de canne devient prohibitif en France, il concentre son attention sur la betterave.
J.P. Decor (Directeur général de l’Institut des sciences du vivant à Lyon et membre de la Section 9) nous dressera un panorama des péripéties de cette recherche.
Enfin nous rendrons hommage à la vision de J.A Chaptal sur le role de la vigne dans le commerce extérieur de la France en rappelant l’impulsion apportée dans la création des collections de vignes et la nécessaire connaissance des variétés pour une production de qualité. Ce volet « Vignes et cépages et ampélographie » sera abordé par Jean Michel Boursiquot de Montpellier Supagro, Professeur en Ampélographie.
Programme :
Introduction
* Chaptal et les vignes : cépages et ampélographie  André FOUGEROUX
Exposés
* Chaptal et l'invention d'une politique publique agricole sous le Consulat et l'Empire (1800-1815) .Laurent BRASSART, Université de Lille
* Chaptal et la chimie agricole  Guilhem BOURRIÉ
* Chaptal et le sucre Jean-Pierre DÉCOR
* Chaptal et les vignes : cépages et ampélographie Jean Michel BOURSIQUOT, Ex Montpellier Supagro - INRAE , Professeur en Ampélographie
* Conclusion
Constant LECOEUR

https://www.academie-agriculture.fr/actualites/academie/seance/academie/...


 

  •  Colloque "Fruits et légumes : quelles évolutions ? " 18 et 19 mars 2021

Deux demi journées organisées en Visio conférence .

L'ensemble des résumés et interventions est édité dans le Numéro spécial de la revue "Pour mémoire " Avril 2022, en ligne ci dessous (92 pages). 

https://www.cgedd.developpement-durable.gouv.fr/pour-memoire-hors-serie-no-33-fruits-et-legumes-a2434.html

Retrouvez l'ensemble des retransmissions sur la chaine Youtube de l'Académie d'agriculture 

Le 18 mars apres midi : 

https://www.youtube.com/watch?v=floHVAp_02c

Le 19 mars après midi: 

https://www.youtube.com/watch?v=IYTiHvCN8kA

Tous  les visuels des présentations sont  aussi disponibles en ligne : 

https://www.academie-agriculture.fr/actualites/academie/colloque/academi...

"La production des F&L évolue dans le temps et dans l’espace au fil des civilisation et plus rapidement depuis l’ère de transports locaux et internationaux plus faciles , mais aussi par des méthodes nouvelles de conservation et de transformation, qui ont incité à des  nouveaux modes de consommation , eux-mêmes liés à une évolution de nos habitudes et modes de vie .

La séance s’organise donc en trois sessions répartie sur deux après-midi.
La première session étudie l’évolution de la géographie des productions en France métropole , vite rattrapée par l’apport sur le marché de la métropole de fruits et de légumes venus de nos départements et régions d’outre-mer CROM  , mais aussi d’autres zones internationales dans le cadre d’une diversification des apports et de désaisonnalisations .  
La seconde session s’intéresse à un certain historique des techniques et technologies liées à la conservation sèche ou de conserverie, à la transformation des produits , et à leurs modes de transport et d’approche vers les lieux de vente et de consommation .
La session 3 décrit et analyse l’évolution des modes de consommation en France, complétée par de nouvelles notions de produits locaux et des approches des effets de l’agriculture urbaine."

 

  • Séance du 16 décembre 2020 .
  • André Voisin: controverses autour de la prairie.

Séance AEHA AAF,  réalisée en visio conférence zoom par l'Académie d’agriculture de France et AEHA .  La réunion a été suivie en direct par plus de 130 participants de plusieurs pays dont Amérique du nors ,Amérique du sud.

 et Retrouvez  les sept présentations complètes sur le site de l'Académie d'agriculture : 

https://www.academie-agriculture.fr/actualites/academie/seance/academie/seance-organisee-par-laeha-andre-voisin-controverses-autour-de?161220

Les controverses sur la prairie des années 1950 restent pleinement d’actualité en 2020, dans un contexte pourtant bien différent. A la sortie de la guerre, après des années de privation et de destructions, la priorité nationale pour l’agriculture était de produire plus pour mieux nourrir les Français. Le plan Monnet, relayé par le plan Marshall, devait permettre une modernisation rapide par l’encouragement à la mécanisation et à l’utilisation des engrais et de nouvelles variétés de semences. La prairie permanente était considérée comme le frein principal à la « nécessaire » révolution fourragère, celle de la prairie temporaire de courte durée, monovariétale, récoltée au bon stade, selon le modèle céréalier.

C’est ce modèle qu’André Voisin contesta en s’appuyant à la fois sur ses observations, ses pratiques d’éleveur laitier normand et sur ses nombreuses missions à l’étranger, complétées par une large bibliographie scientifique. Il affirmait que la prairie permanente est aussi productive que la prairie resemée si on lui accorde les mêmes soins et si on l’exploite rationnellement. Il avait compris de façon intuitive, sans pouvoir le démontrer scientifiquement, deux principes importants : (i) le rôle majeur de la matière organique pour la vie du sol et la nutrition des plantes, l’importance d’une fertilisation équilibrée en lien avec la santé des animaux et des hommes, ainsi que (ii) la nécessité de considérer simultanément la vitesse de croissance de l’herbe et celle de sa consommation par l’animal,  pour établir des règles de gestion rationnelle du pâturage. Ses idées seront diffusées dans le monde entier et restent d’actualité en Amérique du Sud malgré son décès prématuré lors d’un cycle de conférences à Cuba en 1964.
Écologue avant l’heure, auteur de nombreux livres traduits en au moins 14 langues, ce prophète longtemps ignoré dans son pays, notamment par les institutions à l’exception de l’Académie d’agriculture , est réédité depuis une dizaine d’années en France comme illustration des principes de l’agroécologie. Quelle lecture critique faisons-nous aujourd’hui de ces controverses d’hier, à la lumière des acquis scientifiques d’aujourd’hui ? André Voisin était membre de l’Académie d’Agriculture et y avait présenté ses analyses et ses ouvrages ; c’est donc dans cette même instance qu’il convient de rouvrir le débat.
Programme :
Mots d’accueil : Nadine Vivier , présidente de l'Académie d'agriculture et  Andrée Corvol-Dessert , présidente de l’AEHA  Association pour l’étude de l’histoire de l’agriculture , membre de l’Académie d’agriculture de France

Modérateur:Pierre Del Porto

Introduction :  Pourquoi Voisin ?
Pierre Morlon , membre correspondant de l’Académie d’agriculture de France, section 1 Productions végétales . 

André Voisin dans le paysage de la recherche agronomique, à travers la notion d’ « années de misère » au cours des années 1950.
Charlène Bouvier, doctorante en histoire contemporaine au Laboratoire d’études rurales de Lyon . r

Les lois du pâturage d’André Voisin : une pédagogie séduisante en avance sur la science ?
André Pflimlin , membre de l’Académie d’agriculture , section 3 Productions animales . 

Fertilisation des prairies et santé animale selon André Voisin : l’exemple de la tétanie d’herbe.
Pierre Morlon,  membre correspondant de l’Académie d’agriculture de France, section 1 Productions végétales .  

Le Pâturage Rationnel Voisin: le rôle du Brésil dans la diffusion de la méthode en Amérique du Sud
Paulo César de Faccio Carvalho, professeur à l’Université UFRGS Porto Alegre . Brésil . 

Conclusions : Les intuitions d’André Voisin : ouvertures sur la transdisciplinarité et l’agroécologie.Gilles Lemaire , membre  de l’Académie d’agriculture, section 5 Milieux-êtres vivants . 

Une note Académique a également été rédigée par Ca. Bouvier . A consulter sur https://www.academie-agriculture.fr/publications/notes-academiques/bouvi...

Vient de paraitre

Une partie des actes de la journée du 8 fevrier 2018 " Agriculture et Environnement : les fertilisants "est publiée dans la revue "Pour mémoire HS N°21", octobre 2020 pp.89-112. Revue qui peut aussi etre consultée sur internet:

https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/Pour%20m%C3%A9moire%20n...

  • "Agriculture et environnement :  Santé des Plantes,Santé des hommes .  Mardi 10 mars 2020 9h30-17h .Colloque organisé par l'AEHA (Association pour l'étude de l'histoire de l'agriculture), l'Académie d'agriculture de France et le Comité d'histoire du CGEDD (Conseil général de l'environnement et du développement durable ), Colloque labelisépar la FAO Santé des végétaux , Onehealth 2020.
  • L'ensemble des présentations est en ligne sur  

https://www.academie-agriculture.fr/actualites/academie/colloque/academi...

Les Actes sont publiés dans la Revue "Pour mémoire duCGEDD Numéro Hors Série 31 et à consulter sur 

http://www.cgedd.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/pour_memoire_hors...

Réunion suivie de l'assemblée générale de l'AEHA 17h30-18h. 

  • Séance de l'Académie d'agriculture - AEHA sur Olivier de Serres le mardi 11 fevrier 2020 , dans le cadre des conclusions de l'Année Olivier de Serres 2019  . Retrouvez toutes les intervention sur

https://www.academie-agriculture.fr/actualites/academie/seance/academie/...

et la retansmission complète  en video ( 2h20 ) disponible sur

https://www.youtube.com/channel/UCxERz8wtBBH9VXfgJOfVODA

  • Vient de paraitre : la note "Repères de l'Académie d'agriculture " sur la chronologie des Grands moments de l'histoire de l'agriculture , rédigée par André Neveu . A retrouver ci dessous dans "Fichiers à télécharger "
  • Journées européennes du patrimoine les 21 et 22 septembre 2019. Visites guidées de l'Académie d'agriculture de France , thème : animations ,  présentations commentées autour des travaux de Olivier de Serres , animations inédites du Vivant et théatralisées . Voir programme , horaires , modalités  ci dessous .
  •  
  • "Agriculture et environnement : Santé des hommes , santé des animaux , quelles interactions ?" le 12 mars  2019 . Les actes sont publiés dans le Numéro hors série N°30 automne  2020 de la revue "Pour mémoire " CGEDD et sur

             http://www.cgedd.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/pm_hors_serie_no3...

  • ​​  Colloque Les travaux de Henri-Louis Duhamel de Monceau: académicien, agronome et sylviculteur. Jeudi 6 décembre 2018 14H30 , à l'Académie d'agriculture ( programme ci dessous ); suivi de l'Assemblée générale de l'AEHA le 6 décembre
  • Journées européennes du patrimoine les 15 et 16 septembre 2018. Visites guidée de l'Académie d'agriculture de France, présentations commentées de trois illustres académiciens Parmentier, Lavoisier et Pasteur , consultation d'ouvrages rares et historiques .
  •  
  • " Agriculture et Environnement : les fertilisants "Jeudi 8 février 2018 .Amphithéâtre Tisserand, AgroParisTech .Les actesde ce colloque sont  en grande partie publiés dans  dans le Numéro 21 automne  2020 de la revue "Pour mémoire " CGEDD et sur 
  • http://www.cgedd.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/pour_memoire_no21... 

Colloque organisé par l'AEHA (Association pour l'étude de l'histoire de l'agriculture), l'Académie d'agriculture de France et le Comité d'histoire du CGEDD (Conseil général de l'environnement et du développement durable ), en partenariat avec AgroParisTech.

 INTRODUCTION
Andrée Corvol-Dessert (directrice de recherches au CNRS, membre de l'Académie d'agriculture de France (AAF), présidente de l'Association pour l'étude de l’Histoire de l'agriculture (AEHA).
HISTORIQUE DE LA FERTILISATION 
Modérateur : Pierre Del Porto (membre de l'AAF, secrétaire général de l'AEHA, président de la Fédération des musées d'agriculture et du patrimoine rural)
1/ L'agriculture à la flamande dans la France du nord au XVIIIe siècle
Dominique Rosselle (professeur émérite d'histoire, Université de Lille 3).  
2/ L'engrais phosphaté : la révolution du noir animal (1820-1860)
René Bourrigaud (ingénieur en agriculture, historien du droit et des institutions à l'Université de Nantes)
3/ La production d’engrais et l’industrie chimique (1860-1940)
Gilles Poidevin ( membre correspondant de l'AAF).
UTILISATION DE LA FERTILISATION.
Modérateur: Jean-Louis Bernard (vice-président de l'AAF)
1/ L'utilisation des fertilisants en France depuis 1945
Philippe Eveillard (UNIFA et membre de l'AAF )
2/ La fertilisation : tensions entre productivité et environnement
Jean-Marc Meynard (INRA et membre de l'AAF ) .
3 / La fertilisation : évolution des pratiques agricoles
Jean-Paul Bordes ( Directeur Recherche & Développement, Arvalis - Institut du Végétal)
 EVOLUTION DES PRATIQUES DE FERTILISATION ET ENVIRONNEMENT 
Modérateur: Patrick Février (secrétaire délégué du Comité d'histoire du ministère de la Transition écologique et solidaire et du ministère de la Cohésion des territoires)
1/ Comment les programmes de maîtrise des pollutions d’origine agricole ont-ils fait évoluer les  pratiques professionnelles depuis les années 1990 ?
Thierry Coué (vice-président de la  FNSEA et président de la commission Environnement).
2 / Pour la maîtrise de la pollution des milieux aquatiques, l'exemple de la Bretagne
François Dubois de la Sablonière (ancien responsable de la Mission agricole à l'Agence de l'eau Loire-Bretagne) .
  3 / L'évaluation des matières fertilisantes et des supports de culture soumis à l'autorisation de mise sur le marché en France
Jean-Rémi Dumenil (référent du pôle matières fertilisantes et supports de culture dans l’Unité de coordination des intrants du végétal à l’Anses)
4/ Les perturbateurs endocriniens: un nouvel enjeu dans les interactions Environnement - Santé ?
Robert Barouki (Directeur de l'Unité UMR-S 1124 Inserm-Université Paris Descartes
et  Service de biochimie métabolomique et protéomique à l'Hôpital Necker Enfants Malades )

 

   L'amitié franco-américaine de deux agronomes :

  • Jefferson et Dupont de Nemours

Colloque AEHA. Mercredi  13 décembre 2017 de 14h30 à 17h Séance à l'Académie d'agriculture de France. ParisThomas Jefferson (1743-1826) et Pierre Samuel Dupont de Nemours (1739-1817) furent tous deux membres de la Société royale d’agriculture de Paris. Propriétaires terriens, ils se sont passionnés pour les moyens d’améliorer  l’agriculture de leurs domaines. Ambassadeur des Etats-Unis en France de 1785 à 1789, Jefferson effectue plusieurs voyages pour observer les campagnes européennes, en particulier les régions viticoles. Au même moment, Dupont de Nemours, membre du bureau de la société présente un mémoire sur les moyens de pourvoir à la disette des fourrages (1785). Devenu intendant général du commerce, il défend ses idées sur le commerce des blés ; il est aussi  membre  de l’administration de l’agriculture au Contrôle général des Finances et il réfléchit aux  encouragements à donner à l'agriculture.
Dupont et Jefferson se rencontrent alors à Paris et échangent une correspondance régulière jusqu’à la mort de Dupont en 1817, dans laquelle ils discutent les grandes réformes de la société et  les enjeux agricoles.
Nous voudrions présenter une étude comparative des conceptions des deux hommes sur les améliorations agricoles et celles de la société rurale. Une étude de leur correspondance nous permettra de nous interroger sur réseaux tissés par les sociétés d’agriculture française et américaine, les échanges intellectuels transatlantiques et sur les grands principes qui les rapprochent. Au moment où ils se rencontrent à Paris et publient sur le sujet, avant d’être accaparés par la vie politique. Le souci du progrès rural perdurera puisque tous deux se pencheront sur un projet d’éducation.

Introduction. Un exemple d'échanges internationaux intellectuels de l'époque : visions croisées sur la société rurale entre Pierre Samuel Dupont de Nemours et Thomas Jefferson. Andrée CORVOL Présentation par Agnès RICROCH
Agnès RICROCH est membre de l'Académie d'agriculture de France et enseignant-chercheur à AgroParisTech et l’université Paris-Sud. Elle est adjunct professor à Pennsylvania State University, Etats-Unis d’Amérique. Elle mène ses recherches sur l’agriculture et les biotechnologies.

1. Les valeurs communes de deux savants à travers leur correspondance. Nadine VIVIER

Les échanges épistolaires entre ces deux savants, de 1800 à 1817, montrent leur estime mutuelle, renforcée par le partage des valeurs de Lumières : aspiration à l’égalité et la liberté. Leur participation commune aux sociétés savantes de France et d’Amérique est une reconnaissance de cette estime.
Actifs dans la construction d’un monde nouveau, ils débattent ensemble de la politique économique et la diplomatie. Cette communication aborde les conceptions économiques, dont les principaux aspects sont la place relative accordée à l’agriculture et à l’industrie, les taxes et la création d’un cadastre.

2. Dupont de Nemours et le Comité d’administration de l’Agriculture (1785-1787). Jean-Louis BERNARD
Jean-Louis BERNARD est membre de l'Académie d'agriculture de France, spécialiste de biologie végétale, en particulier de la protection des cultures et la biodiversité. Il recherche toujours l'histoire des techniques utilisées.

Le Comité d’administration d’agriculture est né à la suite d’une calamité agricole : la sécheresse du printemps 1785. Sous la houlette de Charles Gravier de Vergennes, un comité formé à l’origine de Tillet, Lavoisier, Du Pont, D’Arcet, et Poissonnier a été chargé de juger de la valeur de mesures palliatives et de proposer les projets les plus pertinents à Charles-Alexandre de Calonne, alors Contrôleur général des finances de Louis XVI. Cependant, échanges et comptes-rendus ont très vite dépassé le sujet initial pour s’intéresser au devenir de l’agriculture, soulignant son importance pour l’économie de la nation.
En dépit de ses multiples activités, Du Pont s’est révélé comme l’un des membres les plus actifs de ce cénacle, vecteur hardi d’idées physiocratiques connues mais aussi de nouveaux projets pragmatiques. Il a proposé des mesures telles qu’un meilleur encadrement du prélèvement des dîmes ecclésiastiques, le développement des prairies artificielles, de la culture du lin et des filatures associées, l’amélioration de l’accès de la population défavorisée à la viande bovine... Il est l’auteur ou le co-auteur de plusieurs rapports dont l’intérêt culmine avec celui que lira Lavoisier devant le Comité lors de la séance du 31 juillet 1787. Les principales réformes nécessaires à la relance des productions agricoles y sont listées et argumentées. Moins de deux ans plus tard, on les retrouvera autrement exprimées dans les cahiers de doléances et, plus fidèlement transcrites, dans le mémoire présenté par la Société royale d’Agriculture à l’Assemblée Nationale en septembre 1789, puis dans les décrets du 5 juillet et du 28 septembre 1791 qui réforment en profondeur l’agriculture française.

3. Jefferson, vers une démocratie de petits propriétaires. Jean-Paul CHARVET
Jean-Paul CHARVET est membre de l'Académie d'agriculture de France et professeur émérite des universités en  géographie, spécialiste des marchés et des politiques agricoles. Il a aussi étudié  l'agriculture américaine par sa thèse ("Les greniers du monde", Economica, 1985) préparée en partie aux Etats-Unis et il a organisé, pour la French American Foundation, plusieurs rencontres entre agriculteurs américains et français dans le cadre de son programme "Agridays".

Si Thomas Jefferson n’a pas été le rédacteur de l’Ordonnance de 1785 qui a codifié le système américain de découpage du foncier en « townships » (communes) de 6 miles de côté, eux-mêmes subdivisés en 36 sections d’égale dimension, il en a été le principal inspirateur en tant que Président du Comité du Congrès chargé de l’élaborer.
Ce découpage en lots uniformes de forme strictement carrée disposés selon les orientations des méridiens et des parallèles correspond à la projection territoriale d’un projet (utopique ?) de société.  Pour Thomas Jefferson, homme rationnel nourri par la philosophie des Lumières, la création d’une nation républicaine composée de citoyens libres, égaux en droits, éduqués et responsables impliquait leur autonomie économique. Pour la permettre il a soutenu un découpage territorial apte à générer la constitution d’une démocratie (rurale) de petits (à l’échelle de l’Amérique du Nord) propriétaires fonciers cultivant eux-mêmes leurs terres.Anne-Marie LELORRAIN est inspectrice honoraire de l'enseignement agricole. Elle est  historienne spécialiste de l'histoire de l'enseignement en général et de l'enseignement professionnel.
L’instruction est une valeur essentielle, indispensable à la fondation d’un nouvel Etat. Dupont  écrit un ouvrage en France en l’an II (1794), Vues sur  l’éducation nationale par un cultivateur ou Moyen de simplifier l’instruction, de la rendre à la fois  morale,  philosophique, républicaine, civile et militaire sans déranger les travaux de l’Agriculture et des Arts auxquels la jeunesse doit concourir.  Au cours des discussions entre Jefferson et Dupont, en 1800 Jefferson alors vice-président des Etats-Unis demande à Dupont ses conseils sur un programme d’instruction pour son pays. Dupont s’empresse d’y répondre, il fera éditer son manuscrit et regrettera qu’il n’ait pas été traduit en anglais. A travers ces ouvrages et les échanges de ces deux penseurs des Lumières et hommes politiques se précisent leurs projets de société.

Conclusion.  Kate SNIPES, Conseillère aux Affaires Agricoles près l'Ambassade des Etats Unis.

L'ensemble des communiations de ce Colloque peut etre consulté sur https://www.academie-agriculture.fr/actualites/academie/seance/academie/lamitie-franco-americaine-de-deux-agronomes-jefferson-et-dupont?131217=#

Samedi 16 septembre et dimanche 17 septembre 2017.Journées Européennes du Patrimoine

L'AEHA a participé à l'organisation des visites commentées de l'Académie d'agriculture de France ,accueillant ainsi près de  cent visiteurs , jeunes ... ou plus agés. 

 

19 avril 2017 17h00

Assemblée générale ordinaire de l'AEHA, 18 rue de Bellechasse Paris 7ème 

3 mars 2017

sur le Stand Académie d'agriculture AgroParistech duSalon International de l'Agriculture 4B131

Présentation sur "La sauvegarde du patrimoine rural et le réseau des musées d'agriculture"par Nadine Vivier et Pierre Del Porto AEHA,AFMA  

1 mars 2017

Au stand Academie d'agriculture AgroParisTech puis aux Ateliers pratiques Village des profesionnels  du Salon international de l'Agriculture 

Presentation historique "Des comices agricoles au Salon International de l'Agriculture " par Nadine Vivier et Pierre Del Porto AEHA AAF

22 fevrier 2017 

Vient de paraitre

Les actes de la Journée d'Etude AEHA SEZ section 3 AAF du Jeudi 26 mai 2016  : "L’animal domestique dans la forêt :  aspects historiques et actuels ". (programme complet ci dessous) sont publiés dans la revue N°100 de la Société d'Ethnozootechnie pp.7à 153 avec beaucoup d'illustrations en couleurs.Disponible au prix de 25 euros auprès de SEZ 4 rue Pierre Brossomette. F 92300 Levallois Perret 

6 décembre 2016

Vient de paraitre dans la collection "Guides départementaux de l'agriculture"

L'agriculture en Charente Maritime au XIX ème siècle.

Guide et jalons pour la recherche

Fondation Xavier Bernard.

520 pages. 2016.Geste Editions .16 euros .

ISBN 976 2 36746 622 0/        LUP 2082

Cet ouvrage, qui est le quatrième de la collection réalisée en partenariat avec la Fondation Xavier Bernard, regroupe et recense des données historiques, géographiques, des témoignages, des relevés d'archives et une bibliographie importante.
Destiné à tous ceux qui s'intéressent au passé très récent de l'agriculture et à son évolution, ce livre vous donnera des pistes pour mieux appréhender et comprendre les mutations extraordinaires de l'activité agricole au XXème siècle en Charente-Maritime.

Réunion : "Daubenton zootechnicien" : 15 novembre 2016 

La Société d’ethnozootechnie et l’Académie d’agriculture de France (AEHA) organisent  à l’Ecole nationale vétérinaire  d’Alfort une réunion autour de l’œuvre zootechnique de Daubenton. Le programme de cette réunion sera prochainement mis en ligne.

Pierre DEL PORTO : le tricentenaire de la naissance de Daubenton, sa vie, son oeuvre

Christophe DEGUEURCE : Daubenton, professeur d’économie rurale à l’Ecole vétérinaire d’Alfort,

Louis REVELEAU : Les travaux de Daubenton sur l’amélioration des laines ;

Louis MONTMEAS : Son ouvrage, Instructions pour les bergers et les propriétaires de troupeaux,

Bernard DENIS : Regards sur des descriptions  d’animaux dans l’Histoire naturelle  de Buffon.

Les actes de cette journée sont publiés dans la revue "Ethnozootechnie " (N°102)

17 septembre 2016 L'Académie d'Agriculture de France ouvre ses portes le samedi 17 septembre à l'occasion des Journées Européennes du Patrimoine, en relation avec l'AEHA . Informations sur le patrimoine et les activités de l'Académie, présentation de documents  rares . Trois visites guidées , organisées à 14h30, 16h00 et 17h00.

Inscription  recommandée sur :  JEP2016.AAF.Paris@gmail.com 

Journée d'Etude AEHA SEZ section 3 AAF le Jeudi 26 mai 2016  : "L’animal domestique dans la forêt :  aspects historiques et actuels ".

.Ayant besoin d'aliments pour ses animaux, l'homme a toujours prélevé dans la forêt ce qui était nécessaire à leur alimentation. Les animaux pouvaient prélever l'herbe et les fruits des arbres.

Ces pratiques nécessitaient un gardiennage assez simple qui était confié, le plus souvent à un pâtre communal.
Qu'il s'agisse de ruminants, de chevaux ou de porcs, ces pratiques pouvaient être limitées dans le temps par des usages locaux ou des lois. Si les moutons étaient parfois tolérés, la chèvre était bannie à tort ou à raison des forêts.
En effet, les pratiques qui étaient acceptables quand les animaux sont peu nombreux, le deviennent de moins en moins lorsque les populations riveraines des forêts augmentent.
D'un autre côté, l'administration a besoin de main-d'œuvre pour exploiter la ressource essentielle qu'est la forêt.
En France, dès le XVIe siècle, la législation forestière se met en place. L'impératif de produire du bois d'œuvre ou du bois de chauffe pour les usages industriels ou particuliers, motive les limitations que le pouvoir royal impose à ces droits immémoriaux qu'avaient les riverains des forêts.
Dans nos contrées septentrionales, ces usages disparaissent à la fin du XIXe siècle: l'élevage en étable se développe et les agriculteurs préfèrent récupérer les fumiers, les seuls engrais dont ils pouvaient disposer. Les forestiers ne veulent plus voir d'animaux domestiques dans les forêts. Dans les zones méditerranéennes, l'évolution des mentalités est plus lente. Les troupeaux ont toujours une place dans les écosystèmes se développant sous ces climats.
La présence des animaux domestiques en forêt a façonné le paysage actuel. Les parcours dans les forêts domaniales sont restés longtemps des espaces à la végétation rase. La plantation de résineux a permis d'utiliser ces espaces.
L'évolution de l'élevage (diminution des effectifs et augmentation de la productivité des animaux, mécanisation des récoltes de fourrages) a comme conséquence la reforestation de zones marginales et le fait que les paysages de régions montagneuses évoluent.
Certains paysages forestiers méditerranéens ont évolué vers des écosystèmes stables où les arbres cohabitent avec les bovins et les porcs. Ceci est particulièrement net dans les régions méditerranéennes (exemple: Montado, au Portugal, Dehesa, en Espagne).
Le cas de la Corse est particulier, ainsi que celui de régions subdésertiques.
On peut penser que l'animal domestique peut revenir sous certaines conditions dans les forêts. Il peut rendre des services:
- en nettoyant les sous-bois;
- en évitant le développement des espèces frutescentes;
- en gardant une végétation rase, on peut limiter les incendies;Etc.
Si l'on pense que, dans certains cas, l'animal domestique a sa place dans les forêts et qu'il peut rendre des services inestimables, un calcul économique est nécessaire. Quand la forêt est propriété de l'Etat, le calcul est simple. Quand la forêt appartient à de nombreux propriétaires, il est plus compliqué…

IntroductionAndrée Corvol-Dessert

Aspects historiques

Olivier Fanica:
Les animaux domestiques en forêt: essai d'iconographie

Michèle Fanica:
Des vaches dans la Forêt de Fontainebleau

Olivier Fanica:
Moutons et porcs en forêt, l'exemple de Fontainebleau

Louis Reveleau:
Le pâturage en Forêt de Rambouillet au cours de l'Histoire.

La forêt en région tempérée et montagneuse

Jean-Sébastien Laumond:
les Hautes Chaumes et les vallées vosgiennes.

Alexandre Faucher, Franck Jacobee,

Le retour des moutons sur le massif de Fontainebleau

Les forêts méridionales

Régis Ribéreau-Gayon:
Troupeaux et pastoralisme dans les landes de Gascogne. Pratiques d'hier et projets pour l'avenir. 

Jean-Pierre Digard:
Les nomades sont-ils responsables du déboisement en Iran ?

Pascal Grosjean (ONF):
Quel rôle peuvent jouer les herbivores domestiques dans les forêts, en particulier dans les forêts méditerranéennes.

[Jean-Noël Passal:
La chèvre et la forêt; une lutte paysans – forestiers] intervention écrite 

Conclusions

Les actes de cette journée sont publiés dans la revue "Ethnozootechnie " (N° 100)
 

* L' Assemblée générale de l'AEHA a eu lieu le  31 mars 2016 et a été suivie d'un exposé sur:

      " Le mouvement horticole du XIX ème siècle: Des lumières au premier conflit mondial"
par Daniel LEJEUNE, ingénieur horticole Versailles, Ex directeur des espaces verts, puis de l'écologie et du développement durable, Bourges.  Administrateur à la SNHF, en charge de la Bibliothèque. Consultez ci dessous  la présentation "Horticulture: Des lumières au premier conflit mondial"

* Le jeudi 26 novembre 2015 a eu lieu la Journée d'étude AEHA,SEZ,Section 3 AAF consacrée à :"L'Elevage bovin : enjeux anciens et tendances actuelles " 

 Consultez les présentations visuelles de cette journée sur ce site. Les textes  ont été édités dans la revue de la Société d'Ethnozootechnie  N°99 (2015)  pp.85-142. 25 euros franco 

Le comité d'histoire de l'Agriculture

Instance créée par arrêté du Ministre de l'Agriculture en 1995 sur initiative de l'Académie d'Agriculture qui a dans ses missions "de participer à la conservation des documents témoignant de l'évolution de l'agriculture".

Les Comités d'histoire ont été mis en place dans les différents ministères, grandes entreprises et institutions à la demande du Gouvernement. Celui concernant l'histoire de l'Agriculture a été installé en 1996 par le Ministre de l'Agriculture Louis LE PENSEC. Le Ministre en assure la Présidence, le Vice-Président étant le Président de l'Académie d'Agriculture de France. Le Président de la Compagnie, le Secrétaire perpétuel et le Trésorier perpétuel en sont membres de droit.

Les activités de ce Comité sont en fait relayées par les travaux effectués dans le cadre de l'Association pour l'Étude de l'Histoire de l'Agriculture créée en 1994 et dont le siège est à l'Académie d'Agriculture. Celle-ci est représentée au Conseil d'administration de l'Association par plusieurs de ses membres, notamment par le Trésorier perpétuel qui est de droit Trésorier de l'Association.

Composition :

Président
Le MINISTRE de l'AGRICULTURE
Vice-Président de droit
Le Président de l'ACADÉMIE d’AGRICULTURE
Membres 
de droit : Le Secrétaire perpétuel et le Trésorier perpétuel de l’Académie

Les Directeurs du Ministère de l'agriculture,
Le Directeur des Archives nationales,
Les Présidents de l'INRA, de l'APCA, de la FNSEA, du CDJA, de la CNMCCA, du Crédit Agricole SA.

Des Personnalités compétentes nommées pour 4 ans par le Ministre, essentiellement des historiens universitaires.

(Liste en annexe pour la période 2004-2008)

Les missions du comité :

  • Définir les principes et méthodes de l’Histoire de l’Agriculture.
  • Définir une politique de recherche et de conservation d’archives écrites et orales.
  • Recenser les travaux de recherches historiques en cours et en susciter de nouveaux en les coordonnant.
  • Proposer toute action pour développer ces objectifs.
  • Intéresser l’opinion à ces travaux.

L’Association pour l'Étude de l'Histoire de l’Agriculture

A.E.H.A 

Association (loi 1901) créée pour la mise en œuvre des programmes définis par le Comité d’Histoire.

Siège social : Académie d’Agriculture de France
18, rue de Bellechasse, 75007 PARIS
Tel. : 01.47.05.10.37
Fax : 01.45.55.009.78
Courriel : contact@academie-agriculture.fr

Membres : Cotisants individuels, essentiellement membres et correspondants de l’Académie.(Cotisation :35€ en 2019)

Cotisants institutionnels : INRA, APCA, Coopération, Mutualité, Crédit Agricole, Enseignement supérieur agronomique et vétérinaire (public et privé), Instituts techniques agricoles, etc..(Cotisation : 240 € en 2017).

Conseil d’administration : 
8 membres de l’Académie et 13 cotisants institutionnels.
Président d’honneur :  René GROUSSARD
Présidente : Andrée CORVOL-DESSERT

Trésorier (de droit) : Le Trésorier perpétuel de l’Académie Patrick OLLIVIER

Liaison avec le cabinet du Ministre : 

Activités

Objectif prioritaire : aider les recherches et travaux des Historiens et valoriser les sources de l’histoire de l’Agriculture et du monde rural auprès du public et en particulier du monde agricole.

Archives écrites– Archives orales

Parmi les missions définies par le Comité d’Histoire de l’Agriculture, priorité a été donnée au recensement des archives écrites et documents publics et privés ainsi qu’au recueil d’archives orales.

Archives écrites

Localisation d’archives écrites et documents publics et privés en particulier des institutions adhérentes.

Exemples :

L’Organisation de l’informatisation de certains fonds de la bibliothèque du Ministère de l’Agriculture (à partir de 1830) 
(21 000 ouvrages dont 2 300 périodiques)
- Dépôt à l’Université de Caen.

Recensement des Sociétés d’Agriculture départementales existant encore en l’an 2000.
Ces sociétés (Sciences, Agriculture, Arts, Lettres) détiennent des documents intéressant l’histoire de l’agriculture départementale.
Résultats consultables à la bibliothèque de l’Académie d’Agriculture, sur Rendez vous. 

Archives orales

Période privilégiée : 2ème moitié du XXème siècle.

Enregistrement de témoignages d’acteurs nationaux et départementaux des politiques agricoles depuis 1945.

(Liste des témoins nationaux en annexe) 

Annexe 1

Liste des personnalités compétentes nommées au Comité d’Histoire de l’Agriculture (période 2004-2008)

M. Roger BETEILLE, professeur émérite de l'université de Poitiers 
Mme Martine DE BOISDEFFRE, directrice générale des Archives 
M. Frédéric CHAUVAUD, professeur à l'université de Poitiers et responsable des guides des sources de l'histoire agricole des départements de la Vienne et des Deux-Sèvres 
Mme Andrée CORVOL-DESSERT, directrice de recherche au CNRS, présidente du groupe d'histoire des forêts françaises 
M. Roland DRAGO, professeur émérite de la faculté de droit de Paris, membre de l'Institut de France 
M. Jean FAVIER, membre de l'Institut de France 
M. André GUESLIN, professeur à l'université Paris VII - Jussieu 
M. Roland HUBSHER, professeur émérite de l'université Paris X et à l'École des hautes études en sciences sociales 
Mme Rose-Marie LAGRAVE, directrice d'études à l'École des hautes études en sciences sociales 
M. Emmanuel LEROY-LADURIE, professeur au Collège de France, membre de l'Institut de France 
M. Jean-Marie MAYEUR, professeur de l'université Paris IV 
M. Rémy PECH, président de l'université Toulouse II 
Mme Rose-Marie LAGRAVE, directrice d'études à l'École des hautes études en sciences sociales 
M. Alain PLESSIS, professeur à l'université Paris X 
Mme Laure QUENNOUËLLE, membre du Comité de l'histoire économique et financière 

 

Valorisation des sources de l'histoire de l'Agriculture.

Élaboration de guides des sources historiques de l'agriculture

Collaboration entre l'AEHA, des Universités, les Organisations professionnelles agricoles, et des partenaires financiers (Fondations, Conseils généraux et régionaux, industries agroalimentaires, fournisseurs de l'Agriculture)

Guide national paru en 2005

5 0000 références bibliographiques, 9 volumes et version électronique. Responsable universitaire: Pr MAYAUD- LYON II. Financement AEHA.
Consultation sur demande au secrétariat de l’Académie d’Agriculture

Guides départementaux

  • Département de la Vienne paru en 2002

Responsable universitaire: Pr. CHAUVAUD, Université de POITIERS; Financement : Fondation Xavier BERNARD

  • Département des Deux-Sèvres paru fin 2006
    Responsable universitaire: Pr. CHAUVAUD, Université de POITIERS; Financement : Fondation Xavier BERNARD

Les deux ouvrages sont en vente à la Fondation Xavier BERNARD
Adresse : Agropole, 2133, route de Chauvigny, 86550 Mignaloux-Beauvoir

  • Département de l’Aveyron parution  2007
    Responsables Université Toulouse le Mirail (Bibliographie)
    Complément AEHA- Alexandre GIANDOU (Université LYON II Financement: Conseil Général de l'AVEYRON)
  • En projet : Charente (Pr. GUILLAUME – Université BORDEAUX Financement : Fondation Xavier BERNARD)
  • Mayenne : Université du Maine
  • Savoie : premiers contacts en cours

Objectifs des guides départementaux

  • Faciliter le travail de recherche des historiens,
  • Informer et intéresser les acteurs de l’agriculture : exploitants agricoles et leurs organisations professionnelles, enseignants, institutions culturelles départementales

Contenu

Introduction résumant l’évolution de l’agriculture du département en particulier de 1920 à la fin du XXe siècle.
Bibliographie complète : archives écrites, journaux, thèses et mémoires, etc.
Recueil d’archives orales auprès de dirigeants agricoles actuels et anciens.
Développement de quelques thèmes majeurs spécifiques au département.

Organisation

Enquêtes et recueil de documents par l’universitaire responsable et ses étudiants.
Mise en place d’un comité de pilotage comprenant  :
Universitaires responsables scientifiques, AEHA, Archivistes départementaux, représentants des organisations professionnelles agricoles et institutions culturelles départementales, représentants des organismes de financement de l’opération.
Passation de conventions entre l’AEHA et les organismes de financement et entre l’AEHA et les responsables universitaires s’inspirant de la charte d’élaboration des guides départementaux élaborée par le groupe de travail Académie–Université.

Diffusion des connaissances

Bulletin de liaison : MÉMOIRE ET MODERNITÉ
2 numéros par an ; édition par Crédit agricole SA
Organisation et participation à des Colloques :

  • Colloque Enseignement agricole Paris–Unesco 1999
  • Histoire de la vulgarisation : Dijon 2001
  • Histoire et Agriculture : Montpellier 2004
    Présentation des guides des sources Vienne et Deux-Sèvres
  • Membre du club des Comités d’Histoire (Armées, Affaires étrangères, Poste, Économie et finances, Sécurité sociale)

Administration et fonctionnement

Bureau de l’Association = petite équipe de bénévoles

  • Président d'honneur M. René GROUSSARD
  • Présidente Mme. Andrée CORVOL-DESSERT.
  • Première  Vice-Présidente Mme. Nadine VIVIER
  • Second Vice-Président 
  • Secrétaire général M. Pierre DEL PORTO
  • Secrétaire général adjoint M. Emile CHONÉ
  • Secrétaires généraux honoraires MM. Christian FERAULT et Raymond MÉRILLON
  • Trésorier Patrick OLLIVIER
Bulletin MÉMOIRE ET MODERNITÉ n°16 - mai 2009 - Bulletin de liaison pour l'Association pour l'Étude de l'Histoire de l'Agricultu Bulletin MÉMOIRE ET MODERNITÉ n°17 - novembre 2009 - Bulletin de liaison pour l'Association pour l'Étude de l'Histoire de l'Agri Bulletin MÉMOIRE ET MODERNITÉ n°18 - mai 2010 - Bulletin de liaison pour l'Association pour l'Étude de l'Histoire de l'Agricultu Histoire du climat et crises de subsistance de la fin du moyen age à nos jours. Emmanuel Le Roy Ladurie .AAF 26 novembre 2014 Liste des personnalités compétentes nommées au Comité d’Histoire de l’Agriculture (période 2004-2008) Pourquoi,en 1957,une Politique Agricole Commune et avec quelle politique? MJ Jacquot 26 mars 2015. horticulturedeslumieresaupremierconflitmondialdlejeune.pdf Programme du Colloque du fevrier 2018 "Agriculture et Environnement : les fertilisants " duhameldumonceauprogramme201811108.doc Programme , horaires , modalités d'inscription Journées européennes du patrimoine 2019 .Animations sur Olivier de Serres s10-11grandsmomentshistoireagriculturemod1.pdf programmesantedesplantessantedeshommesaehaaafcgedd10032020.pdf 20230413programmecolloquesecuritealimentaireaehaigedd.pdf