Vous êtes ici

fertilité des sols

01.08.Q00: La fertilité des sols agricoles : présentation générale

Dès le début de la sédentarisation, les premiers agriculteurs ont constaté que les rendements baissaient après quelques années de mise en culture suivant un défrichement, et ont très vite essayé de maintenir la fertilité des sols. Ainsi, dans les pays tempérés est apparue la jachère dont le rôle était de régénérer la fertilité. Mais nos ancêtres ont aussi réussi à étendre les surfaces cultivables en irriguant, en drainant, en faisant des cultures en terrasse ou en amendant les sols. Toutes ces techniques mises en œuvre ont permis de nourrir une population toujours croissante.
     Parallèlement, des critiques sont apparues, accusant les agriculteurs d'épuiser les sols. Elles peuvent être fondées dans certains cas, mais on constate qu'au cours des siècles l'amélioration des connaissances a permis souvent de corriger les erreurs. Néanmoins il n'existe toujours pas de définition satisfaisante de la fertilité d'un sol, ce qui facilite les critiques mettant en cause leur gestion par les agriculteurs.

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon final_01.08.q00_fertilite_sols_2024_12.pdf

01.08.Q04 : La chimie minérale des sols et la fertilisation (organique et minérale)

Ce qu'il faut retenir :
     Les besoins en éléments minéraux nécessaires à la croissance des plantes sont fournis par le sol, qui s'appauvrit au fur et à mesure des ponctions ; la fertilisation permet de compenser les exportations des récoltes.
     Les fumures organiques doivent être apportées à l'automne pour que la minéralisation de l'azote puisse commencer à fournir de l'azote suffisamment tôt au printemps, et donc satisfaire les besoins de certaines cultures qui démarrent vite au printemps.
     La fertilisation minérale est utile pour corriger les déséquilibres de la fertilisation organique et pour fournir de l'azote à des périodes clefs de la croissance des plantes.

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon chimie_minerale_des_sols_et_fertilisation.pdf

01.08.Q07 : Dans le sol vivent des bioagresseurs, comment les contrer ?

     Il faut surveiller attentivement les bioagresseurs liés au sol, car même s'ils sont peu pénalisants dans un premier temps, le développement de leur population peut s'amplifier rapidement au point d'interdire l'utilisation d'une parcelle pour certaines cultures.
     La rotation des cultures annuelles est la meilleure arme dont dispose l'agriculteur pour lutter contre les bioagresseurs telluriques.
     Pour les plantes pérennes (vigne, arboriculture), il faut espacer dans le temps les replantations.
     Le broyage des résidus de cultures (cannes de maïs, de tournesol, les feuilles en arboriculture), le ramassage et le compostage des feuilles (vigne, arboriculture) permettent de lutter contre la contamination lors de la nouvelle saison.
     En maraîchage, il est intéressant d'introduire tous les 4 ou 5 ans une culture de blé (ou d’autres graminées annuelles) pour rompre le cycle des parasites, car il a peu de bioagresseurs communs avec les légumières.

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon bioagresseurs.pdf

01.08.Q08 : La plante, le sol et l'eau

L’eau est un bien commun relativement rare et cher : il faut chercher à l’utiliser avec parcimonie.
     Un système racinaire en bonne santé permet une meilleure utilisation de la réserve utile en eau du sol.
     Favoriser les mycorhizes du sol contribue à améliorer la résistance des plantes au stress hydrique.
     Il est important d’améliorer l’efficacité d’utilisation de l’eau d’irrigation.
     Le désherbage permet de limiter l’évapotranspiration.

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon plante_sol_et_eau.pdf