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Chapitre 10.06 : Économie & environnement

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10.06.Q01 : Changement climatique et production de blé aux États-Unis

Compte-tenu d'une localisation géographique qui la rend plus sensible que d'autres cultures céréalières aux changements climatiques, la production de blé des États-Unis demeure irrégulière ; et n'augmente plus guère, alors que la demande mondiale de cette céréale – qui constitue une des principales bases de l'alimentation des Hommes – demeure toujours croissante.

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10.06.Q02 : La ressource en eau, l'irrigation, le climat et l'économie : quelques faits et chiffres (France et pays voisins)

Ce qu'il faut retenir de la fiche :

La France est un pays bien doté en ressources en eau. L'efficience dans l'utilisation des ressources s'est beaucoup améliorée, et les taux de consommation sont faibles : 97 % de l'eau qui s'écoule dans notre pays arrivent à la mer. Pourtant, de plus en plus de départements subissent des limitations d'usages de l'eau, et la France – pour assurer son alimentation – importe de plus en plus d'eau virtuelle provenant de pays bien moins dotés en ressources, et dont plusieurs les surexploitent.

Le changement climatique révèle et annonce des évolutions redoutables, car nos besoins s'accroissent et les ressources en eau mobilisables en période d'étiage vont se réduire significativement, sauf développement de la ressource mobilisable (stockage, réutilisation des eaux usées et traitées, transferts).

L'irrigation d'appoint devient un facteur de durabilité d'une agriculture et de territoires confrontés à des sécheresses agricoles, qui, à terme, vont devenir extrêmes sur tout le territoire national. Sans amélioration de l'accès à l'eau, les répercussions seront lourdes pour nombre de territoires. Dans le midi de la France, les risques de "désagricolisation" (déprise agricole) sont forts.

Un nombre croissant de pays voisins investissent dans le stockage et le développement de l'irrigation, y compris comme moyen d'adaptation au changement climatique. Les écarts entre ces pays et la France se renforcent, dangereusement pour nous. 

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10.06.Q05 : L'irrigation agricole en France

Ce qu'il faut retenir de la fiche :

L’irrigation contribue à la dynamique des territoires, car c’est un outil pour augmenter la valeur ajoutée et l’emploi dans les exploitations et dans les filières concernées.

Pour les exploitations, l’irrigation a souvent constitué au départ une condition pour démarrer une activité, voire pour s’installer ; mais aussi l’inscription dans une trajectoire de développement et de diversification, avec des investissements matériels et humains importants, et à la clef une meilleure durabilité.

L’irrigation est une réponse aux situations de stress hydrique, résultantes de trois facteurs : la pluviométrie, la capacité de rétention en eau des sols et les besoins spécifiques de chaque plante.

Elle s’est progressivement imposée en France, à des degrés divers, à la plupart des productions à forte valeur ajoutée, apportant régularité et qualité.

Les changements climatiques en cours rendent plus indispensable son développement.

L’usage de l’eau pour l’irrigation est très réglementé et suivi.

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PDF icon irrigation_agricole_france.pdf

10.06.Q06 : Carbone, terres et transition climatique

Ce qu'il faut retenir de la fiche :

Le potentiel des terres, de l'agriculture et de la forêt, à combattre la dérive climatique, réside pour l'essentiel dans le cycle du carbone et donc dans notre capacité collective à accroître durablement le processus de Captage, Séquestration, Stockage et Substitution (effet C3S), ainsi qu'à réduire la déforestation et le déstockage de carbone associé.

L'éco-intensification de l'agriculture, le développement à grande échelle de solutions d'élimination du CO2 par des cultures énergétiques et boisements dans des approches paysagères, ainsi que la réduction des pertes, gaspillages et mauvaises utilisations, sont autant d'options puissantes à mobiliser sans les opposer ; l'agriculture de conservation des sols fait notamment partie des solutions.

Une prise de conscience par la société et par les responsables de la nouvelle importance stratégique des sols, de la fonction photosynthétique de l'eau, de l'agriculture et de la bioéconomie est nécessaire.

Le développement agricole et rural dans les pays en développement, un chiffrage carbone du secteur des terres incluant les effets de stockage et de substitution, et une mesure élargie des performances de l'agriculture incluant la séquestration du carbone, sont autant de conditions à des transitions réussies.

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

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