Au cours des derniers mois, plusieurs médias – et quelques scientifiques – ont critiqué une nouvelle catégorie d’aliments, dits "ultra-transformés". Leur consommation serait "associée" – pour les plus prudents- ou serait "responsable", le plus souvent, d’une kyrielle d’effets défavorables à la santé, parmi lesquels l’obésité, le cancer, les maladies cardiovasculaires ou la dépression, pour n’en citer que quelques- uns.
Ce Point de vue d'Académiciens montre que "la réalité est différente : il y a certes des aliments industriels de qualité médiocre et il est du devoir des industriels de poursuivre leurs efforts afin de les améliorer. Mais l’industrie propose également des aliments de qualité qui facilitent la vie quotidienne et qui contribuent au plaisir et à la santé pour peu que le consommateur sache les intégrer dans une alimentation variée et équilibrée. Ce dernier point implique que de réels efforts soient faits dans le domaine de l’éducation nutritionnelle, afin que chacun soit en mesure d’effectuer les meilleurs choix alimentaires, associant produits transformés par l’industrie et produits transformés à la maison".