Aujourd’hui les techniques de séquençage des génomes ont fait des progrès gigantesques à la fois en débit, en coût et en qualité. La plupart des génomes des plantes cultivées ont été séquencés et des dizaines, voire des centaines, d’accessions re-séquencées. Les informations issues de ces travaux ont considérablement changé les modalités de l’amélioration des plantes. L’identification de gènes impliqués dans la variation de caractères d’intérêt est largement facilitée.
La sélection génomique, qui s’appuie sur l’information contenue dans l’ensemble du génome, qui a vu le jour pour la sélection bovine il y a une dizaine d’années, se développe rapidement chez les plantes de grande culture mais aussi chez les arbres forestiers. Elle permet de prédire la valeur d’individus sur la seule base de leur génome et modifie profondément les schémas de sélection.
La biologie translationnelle permet de s’appuyer sur les connaissances acquises chez les plantes modèles pour identifier les gènes homologues chez les plantes cultivées. Elle est également source de progrès génétique.
Nous proposons d’illustrer ces avancées sur trois espèces emblématiques, deux espèces de grande culture, blé et maïs et sur les arbres forestiers.
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