La réintroduction de la cameline dans les assolements en France en Europe constitue une opportunité à saisir pour notre agriculture du XXIe siècle.
En culture, par rapport à beaucoup d’autres, l’espèce est frugale en intrants, en eau et en accompa-gnement phytosanitaire, et a peu d’impact environnemental. Son huile, riche en acides gras insaturés, présente divers avantages pour la santé et mériterait que nos huiliers l’intègrent plus dans leur offre ali-mentaire, soit comme huile de table, soit en mélange apportant les nutriments essentiels à nos orga-nismes (acides gras oméga-3 et oméga-6 plus antioxydants), voire en ingrédients nutritionnels.
La cameline offre aussi des perspectives complémentaires de production de biocarburants à faible impact carbone, sous réserve d’être appuyées par une politique étatique volontariste comme il en existe déjà dans certains pays.
Les progrès en cours pour sa sélection (qui s’est renforcée depuis les années 2000) devraient simulta-nément élargir les débouchés industriels de son huile et les utilisations futures de son tourteau