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biodiversité

01.04.Q04 : Pourquoi des variétés homogènes pour les agriculteurs ?

Les variétés homogènes permettent à l'agriculteur de concilier bonnes performances et stabilité de ces performances selon le milieu. Elles permettent aussi la mécanisation de la culture et l'obtention de productions assez standardisées. Enfin, avec de telles variétés, le sélectionneur, via la protection, peut amortir ses investissements dans la recherche et ainsi financer le progrès génétique.

Le développement de ce type de variétés s'est traduit par une perte de diversité génétique dans le champ de l'agriculteur, mais il ne se traduit pas obligatoirement par une perte de diversité génétique dans le temps et l'espace.

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

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03.11.Q03 : Acquis et promesses de la biodiversité algale, pour l'alimentation

     Les algues macroscopiques et microscopiques relèvent de onze lignées évolutives indépendantes d'eucaryotes majoritairement marines, et présentent une richesse spécifique et génétique en grande partie inexplorée. Le nombre total d'espèces d'algues varie selon les estimations : de 30 000 décrites à plus d'un million. La diversité de leurs espèces et de leurs styles de vie pourrait en faire des acteurs majeurs de la transition écologique et alimentaire.
     Seulement 20 espèces de macro-algues contribuent significativement à l'alimentation, et d'autres produits et 6 espèces assurent 95 % des productions mondiales alimentaires et d'ingrédients, essentiellement localisées en Asie. Elles représentent un potentiel sous-exploité, et pourraient donc contribuer à de nouveaux systèmes alimentaires plus axés sur les océans, en étant une source de nourriture pour les humains, d'aliments pour l'aquaculture et les animaux terrestres, et de stimulateurs des cultures végétales. Les algues marines seront également le socle d'une nouvelle aquaculture multi-trophique intégrée.
     Mais la diversité génétique et la notion de ressource génétique ont été très peu prises en compte dans la domestication des espèces d'algues.
     Des barrières réglementaires, culturelles, politiques, environnementales peuvent remettre en question les promesses de la biodiversité algale, notamment l'acceptabilité sociétale de l'algoculture. Un travail important reste à accomplir vers les citoyens, consommateurs, mais aussi les décideurs et investisseurs. Le Green Deal de l'Europe créera-t-il des opportunités ?

Résumé en anglais :
     Algal biodiversity has been estimated to include anything from 30,000 to more than 1 million species. Most algae live in aquatic habitats, their sizes vary from microscopic sizes to giant seaweeds. There is a great untapped potential for seaweed and other algae to contribute to the food system by being a nutritional source of food for humans, feed for aquaculture and land animals, and crop boosters. Seaweed could also serve as the basis of a new integrated multi-trophic aquaculture.

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03.11.Q09 : Biodiversité marine : situation et enjeux

     Notre connaissance de la biodiversité marine est inachevée. Elle est freinée par la dimension et la profondeur des océans, recouvrant 70 % de la surface terrestre, et par la difficulté de déployer les moyens d'exploration et d'échantillonnage dans l'ensemble des milieux. Les nouvelles méthodes métagénomiques devraient permettre une percée notable des connaissances, en particulier sur la diversité des microorganismes planctoniques, et de la flore microbienne et virale estimée à des millions d'espèces. La facilité d'analyse de l'ADN conduit à la découverte d'une extraordinaire richesse génétique dans les échantillons d'eau et de sédiments ce qui laisse entendre que ces techniques révéleront beaucoup plus d'espèces que celles décrites actuellement. La confusion entre la diversité cryptique et les espèces est toutefois trompeuse ; dans la plupart des cas, ces taxons n'ont pas été et n'ont jamais été décrits comme des espèces. Cette diversité cryptique indique la diversité génétique, une composante intra-espèce de la biodiversité, telle que décrite pour les Foraminifères. Il reste par conséquent indispensable de caractériser la biologie et l'écologie des organismes pour permettre leur description formelle en tant qu'espèce et leur rôle dans les écosystèmes. Les récentes bases de données structurées permettent des avancées sur la connaissance des écosystèmes marins et de leur fonctionnement dans un contexte de changement global. Une meilleure connaissance nécessite un effort à long terme de construction de bases de données ouvertes et accessibles à tous permettant de réaliser des méta-analyses sur la biodiversité marine.

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03.11.Q10 : Comment réconcilier exploitation des ressources marines et biodiversité ?

Ce qu'il faut retenir :

     L’approche écosystémique des pêches est aujourd’hui la voie à suivre pour réconcilier la biodiversité et assurer l’avenir de l’activité de pêche dans un contexte de changement climatique.
     Elle permettra d’assurer la résilience des écosystèmes et leur productivité, et de maintenir des emplois dans un secteur qui a besoin de se réinventer face aux enjeux planétaires.

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03.11.Q11 : Biodiversité et domestication en aquaculture

L’aquaculture mondiale repose sur l’élevage de 494 espèces parmi lesquelles 313 sont des poissons, dont 20 % au moins du tonnage produit concernent des espèces situées en dehors de leur aire d’origine (espèces exotiques). Dans le contexte politico-environnemental actuel, la tendance est à la domestication et à l’élevage d’espèces autochtones, bien que cette pratique ne soit pas non plus sans impact défavorable notamment sur le plan génétique tel que le démontre l’exemple du saumon atlantique en Europe du Nord. 

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05.01.Q07 : Quels impacts des invertébrés sur les fonctions des sols ? Quelles applications dans les systèmes sol-plante ?

Ce qu'il faut retenir de la fiche :

La diversité biologique de la faune des sols représente un atout pour l'agriculture, en contribuant à des fonctions bénéfiques pour la production végétale.

Cette prise de conscience doit conduire à une évolution des pratiques agricoles et au développement de nouvelles formes d'agricultures, tant pour l'agroécologie que pour l'agriculture de conservation, en introduisant une meilleure connaissance des interactions biotiques et des régulations biologiques dans les processus de production.

Les perspectives visent à piloter la biodiversité afin de maintenir, voire d'améliorer, des services rendus grâce à ce pilotage. 

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07.07.Q06 : Pourquoi et comment améliorer la biodiversité dans les paysages agricoles ?

L'aménagement des paysages agricoles pour favoriser la biodiversité et le fonctionnement des services écosystémiques ne peut s'appuyer uniquement sur les continuités de la Trame Verte et Bleue. Celle-ci doit aussi prendre en compte la mosaïque des surfaces agricoles exploitées et promouvoir une hétérogénéité choisie en fonction de l'arrangement spatial des assolements, de la taille du parcellaire et des discontinuités entre éléments particuliers

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07.07.Q08 : Quels rôles de la politique publique des Trames Vertes et Bleues dans les régions urbaines françaises ?

Ce qu'il faut retenir de la fiche :

La politique publique sectorielle de la Trame verte et bleue vise à renforcer la résilience écologique d'un territoire en favorisant la biodiversité végétale et animale dans les régions urbaines.

Elle cherche à réunir les parties prenantes des projets, et à assurer une pérennité aux services écosystémiques rendus par les végétalisations.

Ainsi, s'inscrit-elle dans les politiques publiques transversales de paysage. 

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09.02.V02 : Fier d’être agriculteur-multiplicateur de semences : Romain, Yonne

Cette série de 9 vidéos a été produite en 2024 par la Fédération des agriculteurs-multiplicateurs de semences (FNAMS-Olivier Jacques) sous le titre "Fier d’être agriculteur-multiplicateur de semences". Elle est consacrée aux témoignages d'agriculteurs qui ont choisi de participer à la production des semences de qualité  nécessaires aux agriculteurs, aux maraîchers et donc aux consommateurs.

Sur son exploitation dans l’Yonne, Romain est agriculteur-multiplicateur et il consacre la moitié de sa surface à la multiplication de semences fourragères : vesce velue, trèfle incarnat, dactyle et sarrasin.
Il définit son métier par trois mots : agronomie, biodiversité et vivant. Agronomie, car la culture de légumineuses (vesce et trèfle) présente un grand intérêt pour les rotations des cultures ; elles apportent une diversification favorable à la biodiversité.
Parallèlement, un apiculteur dépose des ruches dans les parcelles de production des semences de légumineuses, pour améliorer la fécondation et augmenter les rendements.
Romain souligne le rôle important de la Fédération des agriculteurs-multiplicateurs de semences (FNAMS) pour l’accompagnement technique, les essais, les comptes- rendus, les résultats et bilans des différentes espèces.
Romain a un rêve : produire des semences sur l’ensemble de son exploitation !
 

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12.06.Q01 : L'agriculture et la biodiversité en Europe, une longue histoire commune (première partie)

La biodiversité que nous cherchons à protéger est, pour une grande part, le produit du hasard, de la co-construction et de l'entretien de la nature par l'agriculture.
     Il n'y a donc pas de nature idéale à restaurer, mais des systèmes écologiques qui évoluent en permanence, ce qui nous oblige à rechercher continuellement des compromis, car les prévisions sont difficiles. Une législation qui s'appuie sur des normes et une vision fixiste de la nature est donc inadaptée dans ce contexte.
     Le futur de la biodiversité est contraint par le climat et l'évolution des pratiques agricoles. Réduire les sources de pollutions et restaurer l'hétérogénéité des habitats dans les systèmes de culture intensifs sont des pistes prioritaires d'amélioration de notre environnement pour restaurer la biodiversité biologique.

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

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12.06.Q02 : L'agriculture et la biodiversité en Europe, une longue histoire commune (seconde partie)

La biodiversité que nous cherchons à protéger est, pour une grande part, le produit du hasard, de la co-construction et de l'entretien de la nature par l'agriculture.
     Il n'y a donc pas de nature idéale à restaurer, mais des systèmes écologiques qui évoluent en permanence, ce qui nous oblige à rechercher continuellement des compromis, car les prévisions sont difficiles. Une législation qui s'appuie sur des normes et une vision fixiste de la nature est donc inadaptée dans ce contexte.
     Le futur de la biodiversité est contraint par le climat et l'évolution des pratiques agricoles. Réduire les sources de pollutions et restaurer l'hétérogénéité des habitats dans les systèmes de culture intensifs sont des pistes prioritaires d'amélioration de notre environnement pour restaurer la biodiversité biologique.

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon final_12.06.q02_agriculture_biodiversite_part_2.pdf