Vous êtes ici

N°59 - déc 2020

59
12/2020

Le Mensuel

N°59 / Décembre 2020

À LA UNE

Anna Samoyloya - Unsplash

Le changement climatique et le carbone : quelles évolutions pour l’agriculture ?  

Dès 2014, le GIEC a souligné l’importance unique du « secteur des terres ». Cette importance tient à la fois à sa fonction alimentaire et socio-culturelle, à sa vulnérabilité et à sa capacité à refroidir le climat. Les risques sont liés à la variabilité des pluies et à l’aridification, à l’insuffisance d’accès à l’eau d’irrigation, aux pertes de production et de revenus et aux ruptures alimentaires. Inversement, les sols et l’eau, à travers l’agriculture, la forêt et la bioéconomie, ont une capacité déterminante à lutter contre la dérive climatique avec 40% du potentiel mondial d’atténuation.

Les agricultures du futur et le carbone vert

Les agricultures du futur vont donc devoir en même temps assurer la sécurité alimentaire d’une population mondiale fortement croissante, s’adapter au changement climatique, apporter leur pleine contribution à l’effort d’atténuation, à l’économie verte de l’après-pétrole et à l’atteinte des 17 objectifs de développement durable de l’Agenda 2030 des Nations unies.

Face à ces défis, la question liée des sols, de l’eau et du « carbone vert » est centrale. C’est en effet en captant une part accrue du CO2 en excès dans l’atmosphère par davantage de carbone vert que l’on pourra à la fois :

- Améliorer les sols et paysages et leurs caractéristiques et fonctionnalités : porosité, rétention en eau, infiltration, portance, stabilité, activité biologique, biodiversité, fertilité, épuration…

- Contribuer à la réussite de l’adaptation et lutter efficacement contre la dérive climatique en séquestrant plus de carbone dans les sols et dans la végétation, en produisant davantage sur les surfaces cultivées pour mettre un terme à la déforestation responsable de 10% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES), en substituant des produits biosourcés (biomatériaux, bioénergies) aux produits miniers fortement émissifs de GES.

La question posée est celle des options à promouvoir pour réussir nos transitions. Le rapport spécial du GIEC sur les terres a mis en avant les « systèmes agricoles intégrés durables » ainsi que la nécessité d’une meilleure utilisation des ressources en eau et en terres.

L’Afrique au cœur de tous les enjeux

L’Afrique est le continent de tous les enjeux. Les sols sont dégradés, la déforestation importante, le continent mobilise moins de 5% de ses ressources en eau et les risques d’insécurité hydrique, alimentaire et socio-politique sont très importants. Répondre à ces enjeux, c’est déjà se donner une vision d’éco-intensification à même de féconder l’action. Des objectifs ont été proposés pour l’Afrique à l’horizon 2050 lors de la séance en visioconférence organisée par l’Académie d’agriculture le 18 novembre 2020.

Pour l’Europe, il faut des objectifs pouvant répondre aux enjeux du siècle et reconnaître l’importance stratégique de l’eau et des agricultures régénératives en cherchant à stimuler l’innovation, la séquestration du carbone et les convergences positives entre les différents types d’agriculture.

===

Climate change and carbon: what changes for agriculture?  

As early as 2014, the IPCC stressed the unique importance of the "land sector". This importance stems both from its food and socio-cultural function, its vulnerability and its capacity to cool the climate. Risks are related to rainfall variability and aridification, insufficient access to irrigation water, production and income losses and food disruptions. Conversely, soil and water, through agriculture, forestry and the bio-economy, have a decisive capacity to combat climate drift with 40% of the global mitigation potential.

The agriculture of the future and green carbon

The agriculture of the future will therefore have to simultaneously ensure food security for a rapidly growing world population, adapt to climate change, and make their full contribution to the mitigation effort, the post-oil green economy and the achievement of the 17 sustainable development objectives of the United Nations' Agenda 2030.

In the face of these challenges, the related issue of soil, water and "green carbon" is central. It is indeed by capturing an increased share of the excess CO2 in the atmosphere through more green carbon that we will be able to both :

- Improve soils and landscapes and their characteristics and functionalities: porosity, water retention, infiltration, bearing capacity, stability, biological activity, biodiversity, fertility, purification...

- Contribute to the success of adaptation and effectively fight against climate drift by sequestering more carbon in soils and vegetation, by producing more on cultivated areas to put an end to deforestation responsible for 10% of global greenhouse gas (GHG) emissions, by substituting bio-sourced products (biomaterials, bioenergy) for mining products with high GHG emissions.

The question raised is that of the options to be promoted in order to make our transitions a success. The IPCC Special Report on Land highlighted "sustainable integrated agricultural systems" and the need for better use of land and water resources.

Africa at the heart of all the issues

Africa is the continent of all challenges. Soils are degraded, deforestation is significant, the continent mobilises less than 5% of its water resources and the risks of water, food and socio-political insecurity are very high. Responding to these challenges is already giving itself a vision of eco-intensification capable of fruitful action. Objectives were proposed for Africa by 2050 during the videoconference session organised by the Academy of Agriculture on 18 November 2020.

For Europe, targets are needed that can meet the challenges of the century and recognise the strategic importance of water and regenerative agriculture by seeking to stimulate innovation, carbon sequestration and positive convergences between different types of agriculture. 

===

Guillaume Benoit, membre de l’Académie d’agriculture de France, Vice-président du Plan Bleu pour la Méditerranée

> Revivre le webinaire Académie-Agreenium sur le sujet

{C}

{C}

{C}

LES INFORMATIONS DU MOIS

{C}

{C}

{C}

Anna Samoyloya - Unsplash

{C}

Les premiers dispositifs du volet agriculture et alimentation du « Plan France Relance » 

Lors de la séance solennelle de l’Académie d’agriculture de France le 23 septembre 2020, Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, par la voix de Sophie Delaporte, Secrétaire générale du ministère, avait déclaré que la crise de la Covid était un révélateur d’opportunités pour l’agriculture.

Ainsi, le plan de relance doit répondre à trois priorités essentielles :

- la reconquête de notre souveraineté alimentaire,

- l’accélération de la transition agroécologique,

- l’accompagnement de notre agriculture et de nos forêts face au changement climatique.

Ces orientations ont été confirmées et précisées par un communiqué de presse le 17 novembre 2020.

Il s’agit de soutenir l’investissement matériel dans les exploitations agricoles par :

- une aide à la conversion des équipements pour doter les agriculteurs de matériels permettant une agriculture plus sobre en intrants,

- une aide à l’investissement dans des matériels de prévention des aléas climatiques (gel, grêle, sécheresse).

Le plan de structuration des filières agricoles et agroalimentaires permettra de soutenir des projets de développement de filières et accélérer leur transformation.

Un dispositif de modernisation des abattoirs aura pour objectifs la protection des animaux, le respect des réglementations sanitaire et environnementale, le renfort de la compétitivité des filières, et le maintien de l’emploi à moyen terme.

Enfin, deux dispositifs faisant partie du plan protéines végétales feront l’objet de précisions ultérieures.

Pour Julien Denormandie, chacun doit prendre sa part dans les différentes mesures agricoles prévues et « c’est le rôle de l’Académie d’agriculture de France d’accompagner les changements de notre agriculture, en particulier par des travaux d’analyse, la transmission des savoirs et la valorisation des travaux de recherche ».

> En savoir plus sur le Plan France Relance

{C}

{C}

{C}

Anna Samoyloya - Unsplash

{C}

Des prix pour les entreprises innovantes qui valorisent le bois français 

Depuis 2014, à l’initiative de Jean-Paul Lanly, membre de l’Académie d’agriculture de France, deux Trophées ont été créés dans le cadre des prix et récompenses attribués par l’Académie. Ils visent à promouvoir la valorisation du bois français et sont décernés chaque année à deux entreprises nationales qui transforment du bois français, le font en quantité croissante et selon des procédés innovants. Ainsi, elles créent en France de la valeur ajoutée et des emplois industriels, valorisent mieux les ressources forestières nationales, leur diversité et contribuent à améliorer la balance du commerce extérieur de la filière. Par là même, elles accroissent les exportations de produits finis ou semi-finis, en réduisant les importations et en diminuant les exportations à faible valeur ajoutée de bois ronds français.

Les lauréats pour 2020 des Trophées de l’Académie sont deux entreprises de transformation du bois français :

- La jeune entreprise "Bois déroulés de Champagne", implantée à Marigny-le-Châtel dans l’Aube, a été choisie pour son activité croissante de déroulage de bois de peuplier récolté dans un rayon de 150 kilomètres, les placages produits (séchés avec une chaudière biomasse), étant destinés à des entreprises de contreplaqués situées en France.

- La société "Dom’Innov", à Sainte-Hélène-du-Lac non loin de Chambéry en Savoie, pour son concept constructif innovant breveté BLOKIWOOD©, à base de panneaux structurels de particules orientées (OSB) – ces particules provenant de bois d’éclaircie feuillu et résineux français - et la fabrication industrielle d’éléments porteurs préfabriqués correspondante.  

Cette année, une autre initiative a vu le jour : le concours « La Canopée » initié par Forinvest Business Angels et l’Ecole Supérieure du Bois pour décerner des prix aux entités de type « jeunes pousses » innovantes dans l’utilisation du matériau bois.

Les responsables de La Canopée et ceux des Trophées de l’Académie ont souhaité rapprocher leurs récompenses respectives qui visent toutes deux à favoriser l’émergence de projets novateurs dans la filière forêt-bois. Les prix ont été décernés au cours du même évènement d’envergure le 3 novembre 2020 en visioconférence. Ils seront remis sur place aux responsables de ces entreprises dès que les conditions le permettront.

Michel Vernois, membre de l’Académie d’agriculture de France

> En savoir plus

{C}

{C}

{C}

LES PRÉCÉDENTES SÉANCES 

DE L’ACADÉMIE 

{C}

{C}

{C}

En raison des mesures sanitaires de prévention contre la Covid-19, l’Académie d’agriculture de France a continué à organiser ses séances en visioconférence, cet automne. 

{C}

{C}

{C}

{C}

« Diversité génétique au sein des espèces et résilience des systèmes agronomiques »    

4 novembre 2020 – en webinaire

La diversité génétique des espèces pourrait être un enjeu important en gestion des milieux naturels, des cultures et forêts. Cette diversité peut déterminer rendement, résistance aux ennemis et résilience des cultures…

Les intervenants ont présenté en particulier la gestion adaptative des forêts, la sélection participative pour le blé tendre et la diversité génétique en potagères pour répondre aux attentes des marchés.

Lors de cette séance, de nombreuses questions ont émergé sur la nature et les fonctionnalités de la biodiversité vis-à-vis du changement climatique, des objectifs de développement durable et des systèmes agro-alimentaires. La gestion de la biodiversité est également à envisager dans l’espace et dans le temps.  

> Revivre le Webinaire

{C}

{C}

{C}

{C}

« Carbone, terres, eau et transition agricole durable – quelles options et quelles visions, du Nord au Sud ? »    

18 novembre 2020 – en webinaire

Les agricultures du futur vont devoir « en même temps » assurer la sécurité alimentaire d’une population croissante, préserver les ressources naturelles et l’environnement, atténuer le changement climatique, séquestrer plus de carbone et produire davantage de biomatériaux et de bioénergies.

Cette session internationale a mis en débat les futurs possibles de l’agriculture dans différents contextes géographiques et politiques. Une attention particulière a été portée sur l’Afrique qui doit à la fois restaurer la qualité des sols et se mobiliser sur les ressources en eau.

> Revivre le webinaire

{C}

{C}

{C}

{C}

« Les filières fruits et légumes françaises : diagnostic de compétitivité, stratégies et leviers d’action   

25 novembre 2020 – en webinaire

En France, les filières fruits et légumes représentent près de 500 000 emplois directs. Cependant, la production globale de fruits et légumes frais tend à s’éroder et ces filières affichent un déficit commercial croissant. Cette séance a montré des situations très variées selon les catégories (fruits, légumes) et selon les espèces. Elle a permis d’analyser toutes les raisons de ce déclin de la balance commerciale de la France par rapport aux autres pays producteurs et exportateurs (coûts, réglementation…)

Aujourd’hui, le consommateur recherche des aliments « santé » et qui répondent à ses attentes (produits locaux, plaisir sensoriel…). Pour les professionnels, l’innovation variétale est un atout important qui améliore un produit, permet de développer son identité, de le valoriser et de conserver la valeur ajoutée.

> Revivre le webinaire

{C}

{C}

{C}

{C}

« La biodiversité marine : un atout pour l’alimentation humaine ? »   

2 décembre 2020 – en webinaire

La biodiversité marine est un atout pour l’alimentation humaine future. En effet, les océans présentent un immense potentiel, par leurs superficies et la variété de leurs écosystèmes : 600 espèces d’organismes (algues, invertébrés, poissons, oiseaux, mammifères) entrent déjà dans l’alimentation humaine.

Mais dans un contexte de surpêche, de pollution, d’acidification et de changement climatique, la gestion et l’exploitation des ressources marines doivent être revues et adaptées pour qu’elles deviennent durables et répondent ainsi aux défis alimentaires mondiaux.

Telle est la problématique qui a été débattue lors de cette séance hebdomadaire.

> Revivre (tout prochainement) le webinaire

{C}

{C}

{C}

LES PROCHAINES SÉANCES 

DE L’ACADÉMIE 

{C}

{C}

{C}

En raison des mesures sanitaires de prévention contre la Covid-19, l’Académie d’agriculture de France continue à organiser ses séances en visioconférence. 

Vous pouvez consulter le programme complet, qu'elle propose avec son partenaire Agreenium, ET VOUS INSCRIRE  > ici 

« Les savoirs empiriques appliqués à la transition agricole »     

9 décembre 2020 – en webinaire

Au cours des temps, les agriculteurs ont élaboré de nombreuses pratiques adaptées à des conditions contraignantes et dans des systèmes économes.

Face au changement climatique et à l’augmentation du coût économique et environnemental des intrants, l’étude des savoirs empiriques, dans la diversité de systèmes d’agriculture à travers le monde, peut enrichir la recherche vers une transition agricole.

> S'inscrire (prochainement) au webinaire

{C}

{C}

{C}

LES AUTRES ACTIVITÉS DE L'ACADÉMIE 

Le prix de l’information scientifique à destination du public : candidatures avant le 10 décembre 2020

Par ce prix, l’Académie récompense des travaux journalistiques d’une grande qualité scientifique. Cette année, ils doivent traiter des conséquences de la Covid-19 sur l’agriculture, l’alimentation ou l’environnement.

Ce prix concerne la presse écrite, les émissions de radio ou de télévision, les sites internet ou les blogs, sur des supports classiques ou numériques. Les travaux en langue française doivent être produits par un (une) journaliste ayant une carte de presse. La remise de prix aura lieu en février 2021.

> Candidater ou faire candidater

L'ACADÉMIE ET SES PARTENAIRES

{C}

{C}

{C}

{C}

« Controverses autour de la prairie » 

AEHA - 16 décembre 2020 - en webinaire

Après la seconde guerre mondiale, la priorité pour l’agriculture était de produire plus. La prairie permanente était considérée comme le frein principal à la « révolution fourragère ». Il fallait développer les prairies temporaires de courte durée, monovariétales et récoltées au bon stade, selon le modèle céréalier.

André Voisin, éleveur laitier normand, membre de l’Académie d’agriculture de France, contesta cette orientation. Auteur de nombreux ouvrages traduits en au moins 14 langues, il est resté longtemps ignoré en France.

L’Association pour l’étude de l’histoire de l’agriculture (AEHA) propose l’analyse de cette controverse, à la lumière des acquis scientifiques d’aujourd’hui.

> S'inscrire (prochainement) au colloque 

ANALYSES DE THÈSE ET COMMUNICATIONS DE RECHERCHE DE JEUNES CHERCHEURS

Vous venez de passer votre thèse, manifestez-vous ! Vous pourrez alors candidater pour une médaille d’argent. Contactez, pour ce faire : Anne-Marie Hattenberger (am.hattenberger.alfort@wanadoo.fr)

> En savoir plus sur les thèses


Vous voulez écrire une communication de recherche si vos travaux présentent des résultats innovants et originaux. Vous trouverez les instructions rédactionnelles à respecter sur le site Internet de l'Académie.

> En savoir plus sur les communications de recherche

=========================================================

Les actualités en matière de thèses :

Thèse de Mélodie Ollivier : « Lutte biologique par introduction contre Sonchus oleraceus  (Asteraceae)  -  une approche intégrative pour questionner le processus d’invasion et contribuer à la sélection des agents de lutte, via l’analyse des réseaux écologiques »   

Thèse analysée par Charles Vincent, membre de l’Académie d’agriculture de France

Directrice de thèse : Marie-Stéphane Tixier, professeur, Montpellier SupAgro UMR CRGP

Co-directeur de thèse : Jean-François Martin, maître de conférence, Montpellier SupAgro UMR CRGP

=

Thèse de Sebastian D. Burz : « Implication du microbiote intestinal humain dans l’évolution des hépatopathies métaboliques non liées à l’alcoolisme (NAFLD) » 

Thèse analysée par Jean-Michel Lecerf, membre de l’Académie d’agriculture de France

Directeur de thèse : Philippe Gérard, directeur de recherche INRAE

Co-directeur de thèse : Hervé M. Blottière, directeur de recherche INRAE

=

Thèse d’Hélène Courades : « Droit de la concurrence appliquée au secteur agricole – Le cadre d’intervention des organisations économiques agricoles »  

Thèse analysée par Chantal Chomel, membre de l’Académie d’agriculture de France

Directrice de thèse : Isabelle Pingel, professeur à l’Université Paris 1 Sorbonne-Panthéon, co-responsable du Master 2 Droit de l’agriculture et des filières agricoles

{C}

{C}

{C}

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

{C}

{C}

{C}

LES AVIS, RAPPORTS, POINTS DE VUE D’ACADÉMICIENS ET NOTES ACADÉMIQUES 

Les Avis, Rapports, Points de vue d'Académiciens et Notes académiques sont les synthèses de travaux collectifs de groupes de travail issus de l’Académie d'agriculture de France ou communs à plusieurs Académies. 

Vous trouverez l'intégralité de leurs travaux > En cliquant ici, pour les Avis et Rapports > En cliquant ici, pour les Points de vue d'Académiciens et > En cliquant ici, pour les Notes académiques.

{C}

{C}

{C}

{C}

Rapport : « Impacts sur les cancers colorectaux de l’apport d’additifs nitrés (nitrates, nitrites, sel nitrité) dans les charcuteries »

La sécurité sanitaire des produits de charcuterie renfermant des additifs conservateurs « nitrés » fait débat.

 A l’automne 2019, des projets d’amendements ont été déposés pour taxer ces produits au prétexte que leur consommation augmenterait le risque de cancer colorectal. Des associations, dont la Ligue contre le cancer, ont réclamé leur interdiction.

Aussi, en 2020, un groupe de travail au sein de l’Académie d’agriculture de France, a été chargé de collecter et d’analyser les données actuelles disponibles. Il a tenu 10 réunions et réalisé des auditions en vidéoconférence.

Il présente aujourd’hui son rapport qui souligne les effets peu connus des nitrites sur la santé. « Ainsi, le monoxyde d’azote (NO), formé lors du métabolisme des nitrites, intervient favorablement dans la régulation de la circulation sanguine, dans la lutte contre l’hypertension, les thromboses et l’athérosclérose, et par conséquent dans les pathologies cardiovasculaires et cérébrales ».

Face à cela, les académiciens n’ont trouvé dans les nombreuses données aucune preuve sur les risques de cancer colorectal induits par la présence de nitrites aux doses autorisées par la réglementation.

{C}

{C}

{C}

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

{C}

{C}

{C}

LES POTENTIELS DE LA SCIENCE POUR UNE AGRICULTURE DURABLE

La rapidité des avancées scientifiques est actuellement considérable.

Ainsi, un groupe d'académiciens de différents horizons a pour mission d'étudier les nouvelles capacités de la science au profit de la production et de la qualité des produits, de leur conservation, mais aussi de la préservation de l’environnement.

Vous trouverez l'intégralité de leurs travaux > En cliquant ici

Voici, ci-après, la présentation d'un thème qui y est développé. Nous vous indiquons le chapitre dans lequel il est classé, pour faciliter votre accès au PDF :

{C}

{C}

{C}

{C}

Regard sur quelques anciennes méthodes employées pour la préservation des végétaux cultivés (1850 – 1960)

A l’heure où l’utilisation de produits de protection des plantes est parfois remise en cause, il est essentiel de rappeler des difficultés rencontrées par les agriculteurs pour protéger leurs cultures.

La lutte contre les organismes nuisibles est la préoccupation constante de générations d’agriculteurs. Pendant des siècles, les seules interventions étaient manuelles, pénibles, répétitives, exigeant beaucoup de temps et assez peu efficaces. Les siècles passant, la plupart des problèmes de santé des végétaux demeurent. Ce document présente un état des lieux de l’évolution des pratiques et des progrès accomplis.

La recherche de méthodes nouvelles reste toujours d’actualité pour soulager le travail des agriculteurs, protéger les plantes efficacement tout en veillant aux milieux naturels.

Par Jean-Louis Bernard, membre de l’Académie d’agriculture de France

Article à consulter dans le chapitre « Protection des cultures » 

{C}

{C}

{C}

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

{C}

{C}

{C}

LES ARTICLES

Des articles portent sur des sujets très précis dans les domaines d'activités de l'Académie d'agriculture de France. Ils sont rédigés par des académiciens ou des personnalités externes présentées par un membre de la Compagnie.

Vous trouverez l'intégralité de leurs travaux > En cliquant ici 

Voici, ci-après, la présentation d'articles récents :

Accès à l’alimentation : penser local et global - Quelles régulations pour accompagner une reterritorialisation des chaînes alimentaires

Pour l’alimentation, le retour au local fait consensus. Cela favoriserait une diversification des productions agricoles et des pratiques agronomiques recommandées face aux enjeux de biodiversité et climatiques. La reterritorialisation renforce la sécurité alimentaire et l’emploi.

Mais « une planète à 9 ou 10 milliards d’individus ne peut pas nourrir chacun en production locale ». On peut craindre des accidents climatiques étendues géographiquement et de longue durée. Des activités de production de masse, des capacités de stockage, de logistique et de distribution à longue distance resteront stratégiques. Dans son article, l’auteur nous livre ses réflexions et interrogations déjà largement débattues au sein de l’Académie d’agriculture.

André-Jean Guérin, membre de l’Académie d’agriculture de France 

Article daté du 5 novembre 2020

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

LA FORÊT ET LE BOIS EN FRANCE EN 100 QUESTIONS

L'encyclopédie "La forêt et le bois en 100 questions" est née du besoin d'une meilleure information sur la forêt française et ses enjeux. Il s’agit d'une publication collective, en 10 chapitres, sous forme de fiches, dont les rédacteurs sont des membres de l'Académie ou des experts extérieurs.

Vous trouverez l'intégralité de la publication > En cliquant ici 

{C}

{C}

{C}

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

{C}

{C}

{C}

LES REPÈRES 

Ce sont des fiches pédagogiques très synthétiques comprenant un graphique commenté qui apporte un éclairage novateur sur un sujet concernant l’agriculture.

Vous trouverez l’intégralité de ces fiches > En cliquant ici 

{C}

{C}

{C}

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

{C}

{C}

{C}

LES QUESTIONS SUR... 

Ce sont des fiches de synthèse sur des questions d’intérêt général. Elles permettent d’appréhender simplement un sujet complexe ou peu connu.

Vous trouverez l’intégralité de ces fiches > En cliquant ici

{C}

{C}

{C}

{C}

Evaluation des risques des additifs autorisés en charcuterie

Cette fiche fait le point sur les réévaluations des différents additifs autorisés en charcuterie avant le 20 janvier 2009. Ces réévaluations réalisées par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) montrent que les additifs autorisés ne font pas courir de risque aux consommateurs. Elles ont été établies à partir de toutes les données récentes disponibles, tant au niveau toxicologique que dans la mesure de l’exposition.

L’effet cancérigène des nitrites aux doses autorisées comme additif n’est pas prouvé scientifiquement à ce jour. Par contre, ils sont utilisés en charcuterie pour éviter la présence de la toxine la plus dangereuse au monde : la toxine botulinique, pour laquelle il est estimé qu’un milligramme de cette toxine peut tuer 7000 personnes.

Par Dominique Parent-Massin, membre de l’Académie d’agriculture de France

{C}

{C}

{C}

{C}

Quelle transition agroécologique pour l’élevage en France métropolitaine ?

L’élevage français constitue un élément central de l’agroécologie par ses services environnementaux. Le pâturage permet de valoriser l’herbe, d’entretenir les milieux et les paysages, de protéger les zones de captage et la biodiversité, de stocker le carbone par les prairies.

L’élevage offre un débouché pour les associations céréales-protéagineux en zone céréalière, et valorise de nombreux coproduits d’origine agricole. Mais surtout, l’élevage est un élément clé d’une agroécologie territoriale, constituée d’interactions entre les élevages, les exploitations céréalières et légumières, les industries agroalimentaires, les collectivités locales et les citoyens.

Cette fiche présente ainsi l’exemple du projet LIGER en Bretagne autour d’un méthaniseur fournissant biogaz, énergie, chaleur et fertilisants aux différents acteurs du territoire.

Par Gérard Maisse et Claude Béranger, membres de l’Académie d’agriculture de France        

{C}

{C}

{C}

A NOTER AUSSI...

{C}

{C}

{C}

L’Académie d’agriculture vous propose sur son site Internet un calendrier de l’actualité de l’agriculture, de l’environnement et de l’alimentation. Ce calendrier est mis à jour avec les événements qui sont portés à la connaissance de l’Académie.

Vous trouverez ci-dessous quelques informations d’actualité :

{C}

{C}

{C}

{C}

• « Echanges entre chercheurs et journalistes » organisés par l’Association française des journalistes scientifiques de la presse d’information – Candidatures avant le 21 décembre 2020

• « Les biais de genre et la production des savoirs » - Colloque virtuel du CIRAD et de l’ANR le 15 décembre 2020

• Concours Make IT Agri, « destiné à contribuer à améliorer les pratiques du champ à l’assiette pour accélérer les transitions agricoles et alimentaires en démontrant leur aptitude à lutter contre le changement climatique ». Ce concours est ouvert aux étudiants en 2e et 3e années d’écoles d’ingénieurs. Candidatures à déposer avant le 15 décembre 2020

• Lancement des premiers dispositifs agricoles et alimentaires du plan « France Relance » - communiqué du 17 novembre 2020

• Création d’un Conseil des experts de haut niveau « Une seule santé » lors du forum de Paris sur la paix – 12 novembre 2020

• Ouverture du ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation sur les nouvelles techniques d’édition du génome lors de l’Assemblée générale de l’Union française des semenciers (UFS) le 5 novembre 2020

• Lettre du blog de veille du centre d’études et de prospective du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation – novembre 2020

• « Le marché du bois » - lettre de conjoncture de l’office national des forêts (ONF) – Octobre 2020

> En savoir plus

{C}

{C}

{C}

LES OUVRAGES PROPOSÉS PAR L'ACADÉMIE

Vous avez apprécié un ouvrage. Pour qu’il puisse paraître dans ce chapitre, 
contactez : Christine Ledoux (christine.ledoux@academie-agriculture.fr )

Les ouvrages présentés sur le site Internet de l’Académie d'agriculture de France ont été lus très attentivement par un Académicien. Vous disposez ainsi d'une analyse, qui vous permettra de mieux appréhender son contenu et connaître tout ce qu'il peut vous apporter.

> En savoir plus

{C}

{C}

{C}

{C}

Le Grand livre des arbres et de la forêt

Dans ce livre, les meilleurs experts apportent les éléments nécessaires pour comprendre la complexité des questions liées à la forêt.

Comment concilier le maintien de la biodiversité et des écosystèmes forestiers avec la production de bois et le tourisme ? A qui appartient la forêt et comment doit-on la gérer de manière durable ? Les « labels verts » de certification vont-ils se développer ?

Comment surtout favoriser cette source de matériaux et d’énergie renouvelables à faible empreinte carbone à l’heure du changement climatique ?

C’est tout l’univers des forêts et du bois qui se révèle dans cet ouvrage qui résulte d’un important travail collectif de membres de l’Académie d’agriculture.

> Lire la présentation de l'ouvrage

> Le commander

Génétique des animaux d’élevage – diversité et adaptation dans un monde changeant

Cet ouvrage est l’œuvre de 25 auteurs pour la rédaction de 15 chapitres et de fiches synthétiques de l’amélioration génétiques de diverses espèces.

Il décrit l’histoire, les méthodes et la dynamique de changement de la sélection animale au cours de la dernière décennie. Le progrès génétique a été spectaculaire et génère aujourd’hui un certain nombre de questions, en particulier sur l’hyperspécialisation des animaux. De nouvelles connaissances permettent de caractériser la diversité génétique pour des systèmes de production de plus en plus diversifiés.

« Quelle génétique, pour quel produit et dans quel territoire ? », telles sont les questions essentielles auxquelles cet ouvrage propose de répondre.

Cet ouvrage est accessible à tous ceux qui souhaitent découvrir la génétique des animaux d’élevage.

> Lire la présentation de l'ouvrage

{C}

{C}

{C}

{C}

La betterave sucrière – l’innovation compétitive

Lancé en 2012, le programme AKER avait pour objectif d’amplifier la recherche et la sélection betteravière en faisant davantage de prédiction (génotypage) et en allant rechercher de la diversité dans les ressources génétiques disponibles à travers le monde.

Le programme AKER a été mené par 11 partenaires et une centaine de collaborateurs. Il offre un énorme potentiel de diversité et a permis la mise au point d’évaluation des caractères. Il permettra ainsi de répondre aux futurs défis de la culture de la betterave : allongement de la durée de végétation, adaptation au stress hydrique estival, création de variétés moins dépendantes des produits de protection et moins gourmandes en eau…

Cet ouvrage est issu d’un colloque de bilan en 2019 qui a réuni plus de 150 participants. Il s’adresse principalement aux scientifiques et aux professionnels.

> Lire la présentation de l'ouvrage

Covid-19 et agriculture - Une opportunité pour la transition agricole et alimentaire ?

Rédigé par des académiciens représentant la multiplicité des connaissances et des compétences, cet ouvrage permet de dépasser certaines opinions réductrices en appréhendant toute la complexité du monde agricole.

Pour tous les acteurs du monde agricole, il donne ainsi la possibilité de se confronter, dans son domaine de compétence, à d’autres points de vue.

Pour les décideurs et élus, il offre un ensemble unique de réflexions et d’orientations pour élaborer la transition agricole et alimentaire, enjeu majeur de ce 21e siècle.

Pour les enseignants, élèves et étudiants, c’est un ouvrage de découverte sur le rôle essentiel de l’agriculture concernant l’environnement, l’alimentation et la santé.  

> Lire la présentation de l'ouvrage

> Le commander

{C}

{C}

{C}

{C}

Le Riz et la Camargue vers des agroécosystèmes durables

La Camargue accueille à la fois la riziculture, l’exploitation de sel marin, l’élevage, une agriculture diversifiée ainsi que des aires naturelles protégées. Cette plaine artificielle a été créée grâce à l’élévation de digues sur les berges du Rhône. De multiples pompages dans le fleuve alimentent une riziculture très exigeante en eau, ce qui permet également la désalinisation des sols et une biodiversité avec un grand nombre d’espèces sauvages.

Cet ouvrage décrit un territoire dont l’équilibre fragile dépend de suivis agronomiques et de ceux des écosystèmes, de la gestion de l’eau et de la surveillance des filières et de leurs débouchés.

Ce livre très riche d’enseignement présente une réflexion globale qui pourrait se décliner autour des cultures clés dans d’autres régions.

> Lire la présentation de l'ouvrage

Le régiment de cavalerie de la Garde Républicaine… dans les coulisses de l’excellence

Lorsque l’on évoque la Garde Républicaine, on pense d’abord au recrutement et à la formation de cavaliers d’élite !

Mais savez-vous que tout un monde d’artisans y travaille, sellier-harnacheur, restaurateur de casques, fourbisseurs de sabres et 20 maréchaux-ferrants, qui ferrent chaque cheval des 4 pieds 9 fois par an, soit 17 000 fers ? Savez-vous que chaque année, 30 à 40 poulains de 3 à 4 ans sont achetés par une commission, leur robe doit être « franche », alezan, bai ou bai-brun, et leur prix moyen est de 6 000 euros.

Ce livre de Patrick Boissier et de Pascal Baril présente des textes clairs et précis et de superbes photos. Il fera découvrir à ses lecteurs un univers riche et passionnant.

> Lire la présentation de l'ouvrage

{C}

{C}

{C}

{C}

La saga du sucre, entre douceur et amertume

Le sucre méritait bien cet ouvrage !

En effet, c’est un sujet permanent de débat sur l’alimentation et la santé, l’utilisation de produits agricoles comme carburant, la compétition historique entre canne à sucre et betterave, la concurrence mondiale entre les grands pays producteurs : Brésil, Inde, Etats-Unis, Russie…, les difficultés actuelles de la culture de la betterave sucrière en France…

L’auteur, Joseph Garnotel, a une approche toujours objective, des propos nuancés et mesurés. Il a associé sa rigueur scientifique à la qualité des textes et des illustrations dans un livre agréable à lire. Cet ouvrage s’adresse, au-delà du monde des spécialistes, à tous ceux intéressés par les relations entre agriculture et alimentation.

> Lire la présentation de l'ouvrage

 EN DÉBAT...

Flexitarisme : une opportunité pour la chaîne alimentaire ?

Le flexitarisme est un terme associant « flexible » et « végétarisme ». Ce concept prône la réduction de la consommation de protéines animales, mais il ne bénéficie pas d’une définition chiffrée. Il résulte de la convergence d’évolutions sociétales, mais peut-il être une opportunité pour les entreprises agricoles et toute la chaîne alimentaire ?

Un groupe de travail d’AgriDées s’est penché sur cette question en abordant les différentes facettes du flexitarisme alimentaire. En France, les 2/3 des protéines alimentaires consommées sont d’origine animale, 1/3 d’origine végétale. Les recommandations du Programme National Nutrition Santé est de parvenir à un équilibre de 50/50.

Le flexitarisme peut constituer une réponse globale à un ensemble de questions complexes et interdépendantes (nutrition/santé, climat/environnement, biodiversité) et une opportunité pour les filières et la transition agricole. Aujourd’hui, le flexitarisme est une démarche entreprise par 20% des Français.

 Pour une meilleure efficacité, les auteurs de ce dossier formulent 7 propositions sur un étiquetage européen, des actions de promotion et de communication ainsi que le financement des acteurs économiques.

Par Bernard Valluis, expert et Yves Le Morvan, membre de l’Académie d’agriculture de France

> Lire l'article daté du 6 novembre 2020

{C}

{C}

{C}

LES SERVICES DE L’ACADÉMIE

{C}

{C}

{C}

Le fonds documentaire de l’Académie accessible sur Gallica

Un contrat de numérisation des principales collections de la bibliothèque de l’Académie a été passé avec la Bibliothèque nationale de France (BnF).

La collection complète jusque 2002 des Bulletins, Mémoires et Comptes-Rendus de notre compagnie depuis son origine en 1761 a été livrée à la BnF en mars 2010.

Sur les 232.000 pages confiées à la BnF (notre collection complète) 160.000 pages sont en ligne soit 69% se décomposant ainsi : 92 % pour le 18ème siècle, 79% pour le 19ème siècle et 58% pour le 20ème siècle.

La plupart des documents en ligne permettent une recherche par mot, ceci grâce à l’opération de reconnaissance des caractères.

> En savoir plus

La location des salles historiques de l’Académie (avec respect de règles sanitaires)

Situées au cœur de Paris, 18, rue de Bellechasse - Paris 7ème arrondissement, les salles de l'Académie d'agriculture de France peuvent être réservées pour des réunions.

Pour ce faire deux possibilités :

Réserver via notre prestataire Easy Réunion : http://www.easyreunion.fr/ 

ou

Réserver en sollicitant directement l'Académie : contact@academie-agriculture.fr

Le MENSUEL est une publication de l’Académie d’agriculture de France

Directeur de la publication : Constant Lecoeur
Rédacteur en chef : Christian Saber
Secrétaire de rédaction : Philippe Kim-Bonbled

Comité de rédaction : Catherine Aubertin, Jean-Louis Bernard, Michel Candau, Marie-Françoise Chevallier-Le Guyader, Anne-Marie Hattenberger, Philippe Kim-Bonbled, Constant Lecoeur, Jean-Claude Pernollet, Christian Saber, Nadine Vivier, Guy Waksman

Sources photographiques : Guillaume Benoit, France Relance, Académie d’agriculture de France, NordJob Florimond Desprez, RSE Magazine, ConsoGlobe, imaj-in-air, Francis Leroy, Bibliothèque numérique de Dieppe,  Association des Amis de l’Académie d’agriculture de France,  Agromedia, Semences UFA Auxiliaires, 24 heures, LIGER, France 3 région, Editions Odile Jacob, Editions Quae, Presses des Mines, FNAC.

​​Vous appréciez ce Mensuel ?

Faites-le savoir autour de vous et incitez vos interlocuteurs à s'y abonner gratuitement, sur notre site Internet !

L'Académie d'agriculture de France respecte le nouveau Règlement général européen sur la protection des données (RGPP).

Continuer à recevoir ce Mensuel signifie que vous acceptez "en toute connaissance de cause" de continuer à figurer sur sa liste de diffusion.

Si vous ne souhaitez plus figurer sur cette liste de diffusion, nous vous prions d’utiliser le lien proposé par notre diffuseur MAILJET (ci-dessous) pour vous désabonner de tous nos envois en nombre.

Pour nous écrire : contact@academie-agriculture.fr

Pour suivre toute notre actualité : www.academie-agriculture.fr

RETROUVEZ-NOUS SUR NOS RÉSEAUX SOCIAUX

18, rue de Bellechasse 75007 Paris