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Cinq nouvelles "Questions sur..." enrichissent l'Encyclopédie en ligne de l'Académie

15/06/2021

La fiche pédagogique n°03.02.Q02 traite de : "L'identification des équidés". Ses auteurs, les Académiciens Jean-Michel Besancenot et Emmanuel Rossier, nous y proposent de retenir que :

"Tout équidé présent sur le territoire français doit être identifié, puis enregistré au Système d'information relatif aux équidés (SIRE), et être porteur d'un transpondeur électronique implanté dans l'encolure. Cette identification comporte une puce, un relevé des caractéristiques, un numéro SIRE unique, enfin l'établissement d'un document d'identification et d'une carte d'immatriculation. L'identification concerne en France 1 060 000 équidés (2016) répartis pour 67 % en chevaux (selle, courses, trait), 24 % en poneys et 9 % en population asine".

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Les fiches pédagogiques n°04.01.Q07 et n°04.01.Q08 ont été écrites par Magali Watteaux, maîtresse de conférences en archéologie et histoire médiévales. Elles ont pour titre : "La carte archéogéographique, outil d'analyse des héritages de l'écoumène (parties 1 et 2)". Elles nous expliquent que : 

"Le principe de la carte archéogéographique – ou carte compilée – repose sur la compilation – sur un même fond géographique de référence – d'un ensemble de données et informations diverses (géographiques, géomorphologiques, archéologiques, historiques, écologiques, etc.), relevées sur la documentation planimétrique récente et ancienne, ainsi que dans les bases de données archéologiques. L'objectif est de permettre l'analyse des cohérences morphologiques visibles dans la planimétrie héritée, et de faire interagir les héritages de toutes sortes. Ces cartes permettent – outre la connaissance historique des espaces anciens – de développer une expertise au service des politiques d'aménagement et d'urbanisme, au service de la gestion des risques (ex. inondations), de la valorisation culturelle et touristique des territoires (ex. pour asseoir un dossier de zonage historique remarquable) et de la gestion du patrimoine archéologique).

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La fiche pédagogique n°04.01.Q09, titrée : "Cartographie digitale des sols : entre archéologie, agriculture et aménagement du territoire", est signée Michel Dabas. L'expert du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) y écrit que :

"Basée sur les travaux de détection et cartographie des structures enfouies en archéologie, la cartographie des sols – par des moyens géophysiques (essentiellement la résistivité électrique )– a pu être appliquée à l’agriculture. Cette couche d’information, stable dans le temps et croisée avec des analyses physiques et chimiques ciblées, sert aux modèles de préconisation agronomique. L’intérêt de ces cartes dépasse maintenant l’agronomie, et s'étend à l’hydrogéologie et à l’aménagement du territoire. Les Systèmes d’Information Géographique (SIG) permettent de stocker, croiser et diffuser ces informations.
 

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La cinquième fiche pédagogique porte le n°10.04.Q0. Elle a pour titre : "Changement climatique et production de blé aux États-Unis". Son rédacteur, Jean-Paul Charvet, membre de l'Académie d'Agriculture de France, nous permet de comprendre que :

"Compte-tenu d'une localisation géographique qui la rend plus sensible que d'autres cultures céréalières aux changements climatiques, la production de blé des États-Unis demeure irrégulière ; et n'augmente plus guère, alors que la demande mondiale de cette céréale – qui constitue une des principales bases de l'alimentation des Hommes – demeure toujours croissante."

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Pour accéder aux cinq nouvelles "Questions sur..." de l'Encyclopédie en ligne de l'Académie, cliquer sur le lien Internet, ci-dessous :