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Un appel à candidature pour "améliorer les connaissances relatives à la cancérogénicité du glyphosate"

22/07/2019

A la demande du Gouvernement, l’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) lance cet appel à candidature à l’attention des équipes de recherche publique, nationales et internationales pour réaliser une telle étude.

Les résultats seront disponibles sous 18 mois et viendront compléter le dossier de réexamen de l’autorisation de la substance par les États membres de l’Union européenne en 2022. Le coût de l’étude s’élève à 1,2 M€ et son financement sera assuré par des crédits du plan Écophyto.

L'appel à candidature  fait suite à l'avis sur la nécessité de clarifier la situation sur "les connaissances relatives à la cancérogénicité du glyphosate", que l'ANSES a remis début juillet aux ministres en charge de l’écologie, de la santé et de l’agriculture. En effet, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a en effet inscrit en 2015 le glyphosate sur la liste des substances cancérigènes probables alors que l'Agence européenne de sécurité sanitaire des aliments (EFSA) et l'Agence européenne des produits chimiques (ECHA) d’autre part ont conclu respectivement en 2015 et en 2017 que le glyphosate était peu susceptible de présenter un risque cancérogène.

En complément de cet appel à candidature, le Gouvernement mobilise l’ANSES pour qu’elle procède, avec l’appui de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA), au retrait des autorisations de mise sur le marché français des produits contenant du glyphosate, dès lors que des alternatives existent pour chacun des usages couverts par l’autorisation de la mise sur le marché.

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