Les résultats de cette étude, intitulée "Stocker 4 pour 1000 de carbone dans les sols : le potentiel en France", ont été dévoilés le 13 juin 2019 par l'Institut national de la recherche agronomique (INRA).
L'INRA écrit dans son communiqué de presse, diffusé à cette occasion : "L'étude s’est penchée sur différentes pratiques agricoles et forestières permettant de stocker un supplément de carbone dans les sols français (sans modifier leur mode d’occupation ni la structure des systèmes agricoles et forestiers actuels). En mettant en œuvre l’ensemble des pratiques agricoles favorables identifiées qui concernent à la fois les systèmes de grandes cultures et les prairies permanentes (couverts intermédiaires, agroforesterie, plantation de haies, utilisation de composts ou produits résiduaires organiques, insertion de prairies temporaires dans les rotations, changements du mode de gestion des prairies permanentes…) sur la totalité des surfaces où cela est réalisable, il est possible d’atteindre un stockage additionnel de +1,9‰ par an pour l’ensemble des surfaces agricoles et forestières. Rapporté aux surfaces agricoles seules, cela représente un accroissement du stock de carbone de +3,3‰, tandis que si l’on se restreint aux sols des seules grandes cultures, du fait que leurs stocks sont aujourd’hui faibles, l’augmentation des stocks atteint +5,2‰, ce qui améliorerait par ailleurs leur fertilité. Les pratiques à mettre en œuvre (extension des cultures intermédiaires, des prairies temporaires, de l’agroforesterie etc.) apportent également des bénéfices pour la qualité de l’eau et pour la biodiversité".
L'étude "Stocker 4 pour 1000 de carbone dans les sols : le potentiel en France", réalisée à la demande de l’Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) et du Ministère de l’Alimentation et de l'Agriculture, a été conduite par la Délégation à l’expertise scientifique collective, à la prospective et aux études (DEPE) de l’INRA. Elle a mobilisé 40 experts agronomes, économistes, modélisateurs et chargés d’étude. Elle s’appuie sur le cadre méthodologique de l’expertise scientifique collective et sur des travaux de simulation.
Pour en savoir sur l'étude "Stocker 4 pour 1000 de carbone dans les sols : le potentiel en France" et prendre connaissance de ses résultats, cliquer sur le lien Internet, ci-dessous :