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N°92 - mar 2024

92
03/2024

Le Mensuel

N°92 / Mars 2024

À LA UNE

Le potager du parc de Clichy-Batignolles (Paris) est composé de 20 parcelles individuelles, d’une parcelle pour les enfants et d’une parcelle collective.

Photo : Philippe Clergeau

Agricultures urbaines et transition écologique

Des agricultures urbaines en plein développement

L’agriculture urbaine revêt de nombreuses formes tant portées par des professionnels (micro-fermes, productions pour les AMAP, restaurants, épiceries fines, etc.) que par des particuliers (jardinage en balcon et terrasses, jardins partagés, etc.). Ces « agricultures » sont en plein développement dans la plupart des villes et participent aujourd’hui au verdissement, aux services écosystémiques et au paysage urbain. Elles sont présentes sur les toitures, dans les parcs, les jardins ou les souterrains. L’agriculture fait maintenant partie des projets des collectivités aux différents niveaux d’organisation : par exemple, avec un retour du maraîchage aux portes de la ville et son implication dans les Plans alimentaires territoriaux ou les réflexions sur le Zéro artificialisation nette ; par exemple, avec son intégration dans l’évolution d’espaces publics, comme l’installation de jardins partagés jusqu’en plein centre-ville. Toutes ces formes d’agriculture ou de jardinage ont au moins quelques aspects en commun : outre la fourniture d’aliments ou de fleurs et leur localisation dans l’espace urbanisé ou juste en périphérie, elles présentent toutes une multifonctionnalité, c’est-à-dire qu’elles ont clairement des enjeux sociaux, d’ambiance, environnementaux, voire de support de biodiversité.

Une participation aux processus écologiques de la ville

Ce dernier point interroge sur la place de ces agricultures dans le développement d’une nature en ville, de plus en plus souhaitée, et sur le rôle que des sites de production pourraient jouer dans le développement d’une biodiversité dans les espaces urbanisés. La biodiversité peut être cultivée mais c’est surtout une biodiversité naturelle et autochtone qui permet un fonctionnement écosystémique durable. Concilier différents objectifs, dont la participation active à la transition écologique, apparaît indispensable au développement de cette activité et c’est le thème retenu cette année par l’Association française d’agriculture urbaine professionnelle (AFAUP) pour son assemblée générale à Nantes.

Une prochaine séance ouverte à tous

Un groupe de travail s’est constitué au sein de l’Académie pour faire un point sur cette relation entre agriculture et processus écologiques en ville. Bien que ce thème n’ait fait l’objet que de peu de recherches, les résultats soulignent combien le sol a concentré l’attention des scientifiques. Une séance publique, le 6 mars, abordera l’agriculture intra-urbaine riche en questionnements et originale dans ses contraintes et ses objectifs. Le périurbain (maraîchage notamment) a déjà été présenté en séance le 1er février 2023 et sera aussi l’objet d’une future séance dans les rapports écosystémiques entre ville et campagne.

Philippe Clergeau, professeur émérite du Muséum national d’histoire naturelle, membre de l’Académie d’agriculture de France

Pour revoir la séance du 1er février 2023 : Les conditions d'une nouvelle dynamique des agricultures périurbaines

Pour suivre la séance du 6 mars 2024 : Place des agricultures intra-urbaines dans les processus écologiques

Urban agriculture and the ecological transition

Urban agriculture in full development

Urban agriculture takes many forms, both by professionals (micro-farms, production for AMAPs, restaurants, delicatessens, etc.) and by city dwellers (balcony and terrace gardening, shared gardens, etc.). This type of 'agriculture' is developing rapidly in most towns and cities, and is now playing a part in greening the urban landscape and providing ecosystem services. They can be found on rooftops, in parks, gardens or underground. Agriculture is now part of local authority projects at all levels of organisation: for example, with the return of market gardening to the gates of the city and its involvement in Territorial Food Plans or discussions on Zero Net Artificialisation; for example, with its integration into the development of public spaces, such as the installation of shared gardens right into the city centre. All these forms of agriculture or gardening have at least a few aspects in common: as well as providing food or flowers and being located in or just outside urban areas, they are all multifunctional, i.e. they clearly have social, atmospheric, environmental and even biodiversity support issues at stake.

Participation in the ecological processes of the city

This latter point raises questions about the place of these farms in the development of nature in the city, which is increasingly desired, and about the role that production sites could play in the development of biodiversity in urban areas. Biodiversity can be cultivated, but it is above all natural and indigenous biodiversity that enables sustainable ecosystem functioning. Reconciling different objectives, including active participation in the ecological transition, seems essential to the development of this activity, and this is the theme chosen this year by the French Association of Professional Urban Agriculture (AFAUP) for its general meeting in Nantes.

A future session open to all

A working group has also been set up within the Academy to take stock of this relationship between agriculture and ecological processes in the city. Although little research has been carried out on the subject, the results highlight how the soil has been the focus of scientific attention. A public session on 6 March will look at intra-urban agriculture, which is rich in questions and original in its constraints and objectives. Peri-urban agriculture (particularly market gardening) has already been presented at a session on 1 February 2023 and will also be the subject of a future session on the ecosystemic relationship between town and country.

Philippe Clergeau, Professor Emeritus at the Muséum National d'Histoire Naturelle, member of the Académie d'agriculture de France

To replay the session of 1 February 2023: The conditions for a new dynamic in peri-urban agriculture

To follow the session of 6 March 2024: The place of intra-urban agriculture in ecological processes

LES INFORMATIONS DU MOIS

Pour une alliance Agriculture - Environnement
(Communiqué du Bureau de l’Académie d’agriculture de France)

La question de la transition écologique de l’agriculture, pour répondre aux enjeux du changement climatique et de la perte de biodiversité, la question des aides et du revenu des agriculteurs, de la mise en cohérence de ces questions, font régulièrement l’objet de séances ouvertes au public, de rapports et d’avis issus de l’Académie d’agriculture de France.

À l’écoute des difficultés des agriculteurs

Ces dernières semaines, les agriculteurs se sont exprimés sur leurs difficultés : accès à l’eau dans le Sud-Ouest, prix des carburants, contraintes environnementales, millefeuille administratif, revenus... pour ne reprendre que les principales. L’Académie d’agriculture de France est à l’écoute de ces difficultés. De nombreux académiciens, exprimant une pluralité de points de vue, ont pris la parole dans les médias et au Salon international de l’agriculture.

Construire une alliance forte entre les enjeux agricoles et environnementaux

Les organismes et les personnels en charge de l’eau et de la biodiversité, largement impliqués ces dernières années pour accompagner la transformation écologique de l’agriculture, ont subi ces derniers jours des critiques de la part de certains responsables agricoles, et s’inquiètent d’une remise en cause de leurs démarches et travaux. À rebours de toute démarche qui conduirait à opposer les enjeux agricoles et environnementaux, l’Académie d’agriculture de France soutient l’idée qu’il faut au contraire construire une alliance forte entre les deux. Par le dialogue et le partage de connaissances scientifiques et expertes, l’Académie entend y contribuer.

L’agroécologie doit venir des agricultrices et des agriculteurs

Cette alliance est indispensable pour la biodiversité et pour les agriculteurs eux-mêmes. Un environnement dégradé, un climat perturbé ne peuvent, en retour, que pénaliser l’agriculture. A contrario, une bonne gestion des sols, de l’eau, des paysages sont des leviers pour une agriculture plus résiliente, plus robuste aux risques climatiques, économiques, épidémiologiques... Cette alliance, que l’on nomme « agroécologie », doit venir des agricultrices et agriculteurs, localement, dans les territoires, avec les filières, les industries agro-alimentaires, les consommateurs, et être fondée sur des diagnostics, des connaissances scientifiques et expertes, l’élaboration de solutions adaptées aux territoires.

Des transformations qui doivent être planifiées, accompagnées et financées

Ces transformations sont coûteuses et la question de leur planification, de leur accompagnement et de leur financement est essentielle. Des organisations comme des agriculteurs s’y engagent déjà et donnent un sens nouveau au travail en agriculture. Cela a été pleinement illustré lors du colloque du 7 février 2024 tenu par l’Académie en partenariat avec le Crédit agricole sur le thème « - Enjeux de l’autonomie des exploitations agricoles - ».

Le Haut conseil pour le climat

Le Haut conseil pour le climat réalise chaque année une analyse des politiques alimentaires agricoles à l’aune des enjeux climatiques.

Il s’agit d’évaluer la mise en œuvre et l’efficacité de l’action publique pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, développer les puits de carbone, réduire l’empreinte carbone et développer l’adaptation au changement climatique du système alimentaire.

Le Haut conseil aborde également les impacts socio-économiques, environnementaux et sur la santé de ces différentes politiques publiques.

Le Haut conseil est un organisme indépendant. Il rend chaque année un rapport dont une version grand public est une synthèse en seize pages illustrées accessible à tous.

Rapport du Haut conseil pour le climat

LES PRÉCÉDENTES SÉANCES DE L’ACADÉMIE

Les séances de l'Académie d’agriculture de France sont diffusées, en direct puis en différé, sur sa chaîne YouTube, à laquelle il est conseillé de s'abonner.

Accéder à la chaîne > ici

La matière grasse laitière est de plus en plus reconnue pour ses bénéfices santé.

Photo Réussir - Les Marchés

Nutrition, complémentarité et synergies entre les lipides d’origine animale et les lipides des végétaux - 17 janvier 2024

Les lipides sont essentiels pour la santé. Ainsi, la matière grasse laitière rassemble un harmonieux mélange d’acides gras dont les fonctions sont importantes pour l’organisme.

Pour les acides gras saturés d’origine animale, les études n’ont pas confirmé leurs effets négatifs.

L’Homme est un omnivore. La qualité de la nutrition repose sur des règles de bon sens : pas d’exclusives, des aliments variés et complémentaires. L’équilibre alimentaire est une affaire d’éducation et dans ce domaine, la tâche est immense.

Pour revoir la séance : Nutrition, complémentarité et synergies entre les lipides d’origine animale et les lipides des végétaux

Algues brunes de varech, genre fucus.

Photo : Académie des Biostimulants

Atouts et limites des algues marines pour des biosolutions en productions végétales et animales - 24 janvier 2024

L’utilisation des algues comme amendement en agriculture est pratiquée depuis des siècles.

Aujourd’hui, les macroalgues marines brunes, vertes et rouges, et les microalgues sont de plus en plus des matières premières permettant d’accéder à des molécules dotées de nouvelles fonctionnalités. La recherche a pour objectif d’identifier les processus qui conduisent à des fonctions biologiques.

De nombreuses applications peuvent en découler quant à l’utilisation des algues sous forme de :

- biofertilisants pour mieux absorber les nutriments,

- biostimulants qui stimulent des défenses de la plante,

- produits de biocontrôle qui protègent les plantes.

Ces applications pourront concerner les plantes et les animaux.

Pour revoir la séance : Atouts et limites des algues marines pour des biosolutions

Le Grand Palais éphémère et sa structure en bois pour les Jeux olympiques et paralympiques de Paris.

Photo : Jean-Luc Peyron

Les Jeux de Paris 2024 : démontrer les progrès de la construction bois en France - 31 janvier 2024

En France, le bâtiment émet plus de 20 % des émissions de gaz à effet de serre. Or le bois est un important puits de carbone.

Son emploi dans la construction et la rénovation des bâtiments ne progresse que lentement, contrairement à l’ensemble des pays développés. Les Jeux olympiques de Paris sont donc une opportunité unique pour démontrer les progrès de la construction bois en particulier pour de grands bâtiments en France, et toute la filière forêt-bois s’est mobilisée.

Pour revoir la séance : Les Jeux de Paris 2024 : démontrer les progrès de la construction bois en France

LES PROCHAINES SÉANCES DE L’ACADÉMIE

L’Académie d’agriculture de France organise ses séances en présentiel dans ses locaux.

Programme complet des séances > ici

Les séances sont également diffusées en direct sur la chaîne YouTube > ici

Formation en agroécologie sur la vie du sol.

Photo : UniSpheres Scholae

Sciences comportementales et transitions - 5 mars 2024

L’agriculture doit mener des transitions pour réduire son empreinte environnementale par des pratiques d’agroécologie, et comme les autres secteurs, par la réduction de ses consommations et la modification de ses sources d’énergies.

Quel peut être le rôle des sciences comportementales ?

Quels sont les biais cognitifs qui peuvent influencer les agriculteurs dans leurs décisions majeures d’orientation de leur système d’exploitation ?

Quelle part joue le mimétisme vis-à-vis des plus innovants ?

Quelle est l’importance de la résistance au changement ?...

Lors de ce séminaire, plusieurs spécialistes interviendront pour présenter leurs travaux sur l’utilisation des sciences comportementales pour favoriser les transitions.

Pour suivre la séance : Sciences comportementales et transitions

Un plan d’action en agriculture urbaine a été mis en place dans la ville de Québec.

Photo : Ville de Québec, l’accent d’Amérique

Place des agricultures intra-urbaines dans les processus écologiques de la ville - 6 mars 2024

L’agriculture intra-urbaine est portée par des professionnels, des collectivités, des associations, des particuliers…

Elle suscite beaucoup d’attentes et de nombreuses questions.

Quels sont les services socio-écologiques fournis par des productions agricoles ou potagères en ville : liens sociaux, bien-être, rafraîchissement de l’air, gestion de l’eau ? …

Comment ces productions favorisent-elles la biodiversité ?

Des producteurs peuvent-ils concilier en ville production alimentaire, biodiversité et rentabilité ?

Cette séance permettra de définir les aspects opérationnels, les problèmes et les nouvelles questions de recherche à développer pour l’agriculture urbaine.

Pour suivre la séance : Place des agricultures intra-urbaines dans les processus écologiques

Certains robots autonomes déplacent des charges importantes de marchandises.

Photo : Borro Robotics

Le machinisme agricole à l’heure de la révolution numérique - 13 mars 2024

La France compte aujourd’hui 14 000 robots « agricoles », dont la majorité en élevage. Dans ce domaine, les avantages sont évidents : travaux moins pénibles, réduction des astreintes de traite, gain de temps…

Mais qu’en est-il dans les autres secteurs ?

Quelles sont les raisons qui amènent les agriculteurs à « passer au robot » … ou non ?

Les agriculteurs souhaitent bénéficier des apports des technologies mais s’interrogent sur les conséquences de leur adoption : formation, mise en œuvre, autonomie, rentabilité…

Au cours de cette séance, des constructeurs et un concessionnaire de matériel agricole viendront présenter leurs expériences et points de vue et échangeront avec les participants sur ces nombreuses questions.

Pour suivre la séance : Le machinisme agricole à l’heure de la révolution numérique

Laboratoire de façonnage de cosmétique avec technologies d’extraction.

Photo : Phytodia

Les enjeux agricoles pour une cosmétique respectueuse des limites planétaires - 20 mars 2024

Les produits végétaux sont sources de nombreux cosmétiques. Certaines plantes à parfum sont cultivées à petite échelle, d’autres plantes cultivées, pour les huiles ou les alcools, sur de plus grandes surfaces.

Les conduites culturales des plantes de grande culture font souvent débat pour l’environnement et la santé humaine. Toutefois, le grand public ignore les conditions pour les productions de cosmétiques. Sur le plan réglementaire, la mise sur le marché d’un produit cosmétique est extrêmement surveillée, comme celle des produits phytosanitaires, des additifs et des médicaments.

Cette séance expliquera comment les sociétés concernées agissent pour répondre à ces réglementations et aux attentes sociétales (environnement, biodiversité, économie circulaire…).

Pour suivre la séance : Les enjeux agricoles pour une cosmétique respectueuse des limites planétaires

La contamination par les mycotoxines des denrées alimentaires et des aliments pour animaux est un problème mondial.

Photo : Nutrix

Mycotoxines et changements climatiques : situation actuelle et évolutions prévisibles - 27 mars 2024

Les mycotoxines sont des toxines naturelles produites par certaines moisissures (champignons). Une trentaine présentent des propriétés toxiques préoccupantes pour l’Homme et l’animal. Elles se retrouvent dans de nombreuses denrées d’origine végétale : les céréales, les fruits, les noix, les amandes, les grains, les fourrages…

Or le climat influence directement la croissance des moisissures et leur capacité à produire des toxines. Cette séance a donc pour objectif de faire le point sur les effets du changement climatique sur l’évolution des mycotoxines.

Pour suivre la séance : Mycotoxines et changements climatiques

Dans les Alpes occidentales, des chiens protègent les moutons contre une espèce restée sauvage : le loup.

Photo : Silvia Dalmasso - LifeWolfAlps projet

Les domestications animales et végétales passées et à venir - 3 avril 2024

La formidable croissance de la population humaine est basée en particulier sur les domestications des plantes et des animaux, réalisées par l’Homme lors de la révolution néolithique.

Ce processus a eu lieu dans différentes régions du monde, à des dates voisines. Mais les domestications ne sont pas uniformes. Elles se sont poursuivies à des dates récentes pour certaines espèces.

La recherche a beaucoup progressé ces dernières années dans les méthodes de datation, le séquençage de l’ADN ancien et elle permet aujourd’hui de dresser la cartographie des différentes domestications animales et végétales.

Pour suivre la séance : Les domestications animales et végétales passées et à venir

LA CHAÎNE VIDÉO DE L’ACADÉMIE

Toutes les séances de l’Académie sont diffusées en direct sur la chaîne YouTube de l’Académie. Elles sont gratuites et sans inscription.

Vous avez raté une séance, un colloque ou une intervention dans le cadre de l’Académie ?

Aujourd’hui, vous pouvez la visionner au moment où vous êtes disponible. De plus, vous pouvez faire connaître cette vidéo aux personnes concernées par le thème des interventions et des débats.

Depuis octobre 2016, 406 vidéos ont été enregistrées et 2 420 personnes sont abonnées à la chaîne YouTube de l’Académie. Pour vous abonner gratuitement, cliquez ici

ACTUALITÉS DE l’ACADÉMIE

Une présence forte et active de l’Académie d’agriculture de France au Salon international de l’agriculture (Pavillon 4, stand 4C163)

Tous les experts des sections de l’Académie (Productions végétales, Interactions milieux-êtres vivants, Environnement et territoires, Forêts et filière bois, Élevages, Alimentation humaine, Sciences de la vie, Sciences humaines et sociales, Agrofournitures, Économie et politique) ont été à la rencontre et à l’écoute des visiteurs pour dialoguer.

Des représentants de l’Académie ont participé également à des colloques, rencontres, débats, plateaux TV, sur des thèmes variés concernant l’agriculture, l’alimentation et l’environnement.

Une mobilisation à la hauteur des enjeux !

ANALYSES DE THÈSE DE JEUNES CHERCHEURS

Vous venez de passer votre thèse, manifestez-vous ! Vous pourrez alors candidater pour une médaille d’argent. Contactez, pour ce faire :

Anne-Marie Hattenberger (am.hattenberger.alfort@wanadoo.fr)

> En savoir plus sur les thèses

- Thèse de Paola Clerino : « Conception participative d’un outil d’évaluation de la durabilité des projets d’agriculture intra-urbaine professionnelle »

Thèse analysée par Philippe Clergeau, membre de l'Académie d'agriculture de France
Directeur de thèse : Jean-Marc Meynard, directeur de recherche émérite, Université Paris-Saclay, INRAE, AgroParisTech
Co-encadrement : Agnès Fargue-Lelièvre, maîtresse de conférences, Université Paris-Saclay, INRAE, AgroParisTech

- Thèse de Silhyac Jean-Vianney Leandres Kouassi : « La terre : d’une propriété exclusive à un bien commun »

Thèse analysée par François Collart Dutilleul, membre de l’Académie d’agriculture de France
Co- directeurs de la thèse :
- Hubert Bosse-Platière, conseiller en service extraordinaire à la Cour de cassation, professeur des universités
- Raphaël Porteilla, maître de conférences en science politique à l’Université de Bourgogne, HDR

- Thèse d’Anthony Hamon : « Instruire et interroger l’identité agricole de la France. L’enquête sur la situation et les besoins de l’agriculture (1866 - 1870) »

Thèse analysée par Jean-Pierre Jessenne, membre de l’Académie d’agriculture de France
Directeur de thèse : Pierre Karila-Cohen, professeur, Université Rennes 2

- Thèse de Jérôme Pennec : « La rénovation des cadres juridiques de gouvernance foncière dans les pays en développement : étude de cas croisée du Niger, d’Haïti et de l’Afrique du Sud »

Thèse analysée par Marie-Claude Maurel, membre de l’Académie d’agriculture de France
Directeur de thèse : Alan Hervé, professeur, Sciences Po Rennes


- Thèse de Adeline Cortesi : « Qualité environnementale des aliments : comment l’évaluer pour l’intégrer aux autres dimensions de la qualité dans la conception des produits ? »

Thèse analysée par Véronique Braesco, membre de l’Académie d’agriculture de France
Directrice de thèse : Gwenola Yannou - Le Bris, professeure Université Paris-Saclay, INRAE, AgroParisTech, UMR Sayfood
Co-encadrement : Caroline Pénicaud, chargée de recherche, Université Paris-Saclay, INRAE, AgroParisTech, UMR Sayfood

> Pour consulter les analyses de thèses

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

LES AVIS, RAPPORTS ET NOTES ACADÉMIQUES

Les Avis, Rapports, Points de vue d'académiciens et Notes académiques sont les synthèses de travaux collectifs de groupes de travail issus de l’Académie d'agriculture de France ou communs à plusieurs Académies.

Rapport sur les retenues de substitution

Pour ce rapport, une large concertation a permis de prendre en compte la diversité des métiers et points de vue disciplinaires qui font la richesse de l’Académie d’agriculture.

Tous les auteurs sont membres de l’Académie d’agriculture de France. Leur formation et leur rôle dans ce texte sont les suivants : Catherine Aubertin, économiste de l’environnement, Gabrielle Bouleau, politiste, Guilhem Bourrié, biogéochimiste, Jacques Brulhet, vétérinaire, Yves Brunet, bioclimatologue, Chantal Chomel, juriste, Agnès Ducharne, hydrogéologue, Chantal Gascuel, hydrologue, Bernard Itier, bioclimatologue, Christine King, géophysicienne de l’environnement, Jean-Yves Le Déault, biochimiste, Gilles Lemaire, agronome, Frank Michel, agroéconomiste, Yves Souchon, écologue aquatique, Paul Vialle, ingénieur de l’Engref, option hydraulique.

Rapport sur les retenues de substitution

Avis sur les réserves de substitution

Le texte de ce rapport a été mis en débat dans une séance interne à l’Académie, ce qui a permis de produire un avis de l’Académie, à l’issue d’un vote des académiciens, et de recueillir également des avis minoritaires issus de la consultation.

Avis de l’Académie d’agriculture de France sur les réserves de substitution : quelques conditions préalables à leur développement

Recueil d’avis minoritaires à l’Avis de l’Académie d’agriculture de France sur les réserves de substitution : quelques conditions préalables à leur développement

Rapport du groupe de travail « Un monde, une santé » Coordination : Arlette Laval

Rédacteurs principaux : Jean-Louis Bernard, Jacques Berthelin, Yves Brunet, Dominique Job, Arlette Laval, Dominique Parent-Massin, Catherine Regnault-Roger, Philippe Reignault, René Seux

One Health ou « Une seule santé » qualifie les interactions entre les humains, les animaux et l’environnement dans une perspective de santé globale. Un rapport a été publié par un groupe de travail de l’Académie d’agriculture. Il présente des aspects souvent méconnus du sujet One Health.

Voici une synthèse concernant les écosystèmes.

La santé des écosystèmes

Si l’approche « One Health » conduit naturellement à évoquer les différents compartiments de l’environnement tels que plantes, sol, eau et air – comme nous l’avons fait dans les derniers numéros du Mensuel – l’échelle de l’écosystème doit avoir une place centrale dans cet exercice. Elle n’a pas fait l’objet d’un chapitre particulier dans le rapport du groupe de travail, mais elle y est évoquée en filigrane car les écosystèmes sont les lieux où s’expriment de façon particulièrement évidente les interactions entre santé et environnement.

L’écosystème, une entité pertinente

La notion de santé se conçoit sans difficulté pour les individus, mais elle peut concerner une population et plus largement encore les écosystèmes : une blessure infligée à une plante peut être une porte d’entrée pour l’installation d’une mycoflore opportuniste qui sévit dans l’écosystème environnant ; un organisme constituant un danger sanitaire peut ne toucher que quelques pourcents d’une population, comme c’est le cas de la tuberculose par exemple, ou au contraire la décimer comme la pyrale du buis ; et l’introduction de nouvelles espèces peut non seulement apporter de nouveaux germes dans leur écosystème d’accueil, mais aussi devenir des relais inattendus dans le cycle de certaines maladies.

Si l’on sait caractériser l’effet d’un produit phytosanitaire sur une plante donnée, il est tout aussi fondamental de connaître l’impact des résidus sur les écosystèmes, les réseaux écologiques et les chaînes trophiques, effets encore mal connus et difficiles à évaluer car résultant d’un ensemble complexe de causalités. De fait, un écosystème n’est pas qu’un ensemble de plantes poussant sur un sol donné : il s’agit d’un compartiment de la biosphère qui a une structure et un fonctionnement propres, mettant en jeu non seulement le nombre d’espèces qui le composent mais aussi la densité de leurs interrelations.

Les actions écosystémiques

Enfin, considérer l’échelle de l’écosystème est particulièrement utile lorsqu’il s’agit non plus seulement d’évaluer des risques, mais d’agir à leur encontre : c’est le fondement de l’action écosystémique. Un écosystème peut en effet bénéficier de mesures d’entretien pour le rendre plus résistant, voire résilient, face aux problèmes sanitaires (ravageurs de cultures, épidémies…) ou aux conséquences d’événements catastrophiques (incendies, sécheresse…). On sait par exemple que la présence de haies ou de boisements dans les paysages, de même qu’une réduction de la taille du parcellaire ou une plus grande diversité végétale, peuvent favoriser la régulation naturelle des bioagresseurs et protéger les cultures, aider au développement d’auxiliaires des cultures, ou encore limiter les dommages causés par l’herbivorie et l’impact de certains parasites. Le concept de biocontrôle lui-même implique de considérer l’ensemble des organismes de toutes espèces composant un écosystème à travers leurs interactions de mutualisme, prédation, compétition, parasitisme, etc.

Ainsi, les approches écosystémiques permettent de faire face aux défis actuels de l’approche « One Health », en abordant dans toute leur complexité les relations entre la santé des êtres vivants et l’état de l’environnement.

Voir les Rapports

L’ENCYCLOPÉDIE

L’encyclopédie présente des fiches techniques synthétiques traitant d’un sujet. Elles prennent trois formes : les fiches « Questions sur… » qui développent un sujet complet sur quatre pages, les fiches pédagogiques « Repères » basées sur des chiffres, et de courtes vidéos.

L’encyclopédie s’enrichit en permanence de nouveaux thèmes. Il est donc intéressant de la consulter régulièrement. 592 documents ont déjà été publiés. Ils ont été établis par plus de 148 académiciens et 72 experts extérieurs.

Voici la présentation du contenu de trois grands thèmes de l’encyclopédie : « Faits sociaux et historiques », « Interactions milieux-êtres vivants » et « Biologie et biotechnologie », ainsi que les nouvelles parutions.

Pour en savoir plus, consulter Table des matières des documents de l’encyclopédie.

Les sécheresses génèrent des fissures dans des maisons sur des sols argileux.

Photo : médiathèque de l’argus de l’assurance

Grand Thème 7 :
Environnement et territoires

Ce thème comprend 29 fiches réparties sur 6 chapitres : Territoires, Climat, Sols, Transition agricole, Paysages, Eau.

Voir, à titre d’exemples,

La fiche de Christine King : Le rôle des sols dans la transition climatique : peuvent-ils amplifier certains risques ?

La fiche de Françoise Burel : Pourquoi et comment améliorer la biodiversité dans les paysages agricoles ?

La consommation de lait est très ancienne. Des sites préhistoriques montrent que les hommes buvaient déjà du lait il y a 6000 ans.

Illustration : tableau « La Laitière » de Johannes Vermeer (1632-1675)

Grand Thème 8 :
Alimentation et santé humaine

Ce thème comprend 78 fiches « Questions sur » réparties dans 6 chapitres : Sciences et technologies des aliments, Sécurité sanitaire, Sécurité alimentaire : nourrir le monde, Nutrition, Comportements et choix alimentaires et Divers

Voir, à titre d’exemples,

La fiche de Dominique Parent-Massin et d’Isabelle Oswald : Fiche introductive aux mycotoxines

La fiche de Léon Guéguen : Consommons-nous assez de calcium et de phosphore ?

Les nouvelles fiches encyclopédiques
(du 16 janvier 2024 au 15 février 2024)


Grand Thème 1 : Cultures végétales

- Le giroflier, l'arbre à épices dont la quête a conduit à la première circumnavigation du monde !
Par Alain Bonjean

- La betterave potagère : diversité et bénéfices-santé
Par Christian Saber et Alain Dubrulle


Grand Thème 3 : Élevage et pêche

- Les comportements sociaux des animaux : comment se caractérisent-ils ?
Par Raymond Nowak et Pierre Le Neindre

- Maîtrise de la reproduction saisonnière par "l'effet mâle à court terme" chez les petits ruminants
Sous la direction de Philippe Chemineau


Grand Thème 4 : Faits sociaux et historiques

- Les chevaliers du désherbage

- Hersage et étrillage, mamelles du désherbage

- Rouille noire des céréales et confiture
Par André Fougeroux


Grand Thème 7 : Environnement et territoires

- Les usages politiques du territoire
Par Marie-Claude Maurel


Grand Thème 8 : Alimentation et santé humaine

- Nature et fonctionnalités des protéines du grain de blé
Par Pierre Feillet


Grand Thème 9 : Fournitures, matériels et services

- Ventes de fongicides et de bactéricides en Europe
Par Jean-Louis Bernard


Grand Thème 10 : Économie et Politique

- Sud global et Nord global sur le marché mondial des céréales
Par Jean-Paul Charvet

- Le singulier destin des plantes cultivées
Par André Neveu


Grand Thème 12 : Points d’interrogation

- Peut-on se préparer aux futures conditions de production agricole ?
Par André Neveu


Grand Thème 13 : Morphologie agraire dans le monde

- Les formes agraires surélevées en Amérique du Sud

- La division agraire des ejidos au Mexique

- Morphologie du front pionnier des Tierras bajas, de Bolivie orientale

- Une région saisie par l'agriculture de firme : l'Espigão Mestre, à l'ouest de l'État de Bahia, Brésil

- En Haïti, comment est-on passé des habitations coloniales au parcellaire microdivisé actuel ?

- L'arpentage de l'Australie et le système Torrens : deux réalités disjointes

- Landgrabing à Green Tozzi, sur les savanes malgaches
Par Gérard Chouquer

- Des microparcelles dans le paysage agricole français
Par Patrick Ollivier

LES OUVRAGES PRÉSENTÉS PAR L’ACADÉMIE

Vous avez apprécié un ouvrage. Pour qu’il puisse paraître dans ce chapitre, contactez : Christine Ledoux (christine.ledoux@academie-agriculture.fr)

Les ouvrages présentés sur le site Internet de l’Académie d'agriculture ont été lus très attentivement par un Académicien. Vous disposez ainsi d'une présentation, qui vous permettra de mieux appréhender son contenu et connaître tout ce qu'il peut vous apporter.

> Lire les présentations d'ouvrages

Éditions Privat - octobre 2017

Parc national des Pyrénées - Une histoire pour demain

Lorsque ce livre a été édité en 2017, le Parc national des Pyrénées était encore une histoire à écrire pour demain.

En effet, le Parc s’est construit autour des gens du pays qui connaissaient leurs montagnes : les gardes-moniteurs, les bergers, les maçons, les charpentiers, les enseignants, les chercheurs, les élus et les politiques… La formation, la sensibilisation et la prise en compte des besoins de développement des habitants des villages du Parc ont été les éléments essentiels qui ont présidé à l’élaboration de la Charte de ce Parc national.

Cet ouvrage collectif est également un magnifique livre d’images sur les plantes, les fleurs, les animaux, les paysages, les lacs, les cimes et les hommes qui construisent chaque jour l’histoire des Pyrénées.

Éditions De Boeck supérieur

Phytopathologie

Les agriculteurs sont sous pression : changement climatique, internationalisation des échanges, compétition économique, attentes sociétales pour une agriculture plus durable, moins dépendante des produits phytosanitaires. Parallèlement, de nouveaux bioagresseurs et des espèces invasives émergent.

La FAO indique que 20% à 40% de la production agricole mondiale sont perdus par les dégâts des bioagresseurs et la remontée de maladies liée à la réduction des phytosanitaires.

Cet ouvrage collectif de synthèse est donc essentiel et sera la référence scientifique pour les étudiants et les chercheurs. La présentation est de grande qualité avec une belle iconographie et des cas d’études qui facilitent la compréhension des concepts et des enjeux.

Éditions Tallandier

Brillat-Savarin - Le gastronome transcendant

« C’est une honte de ne pas être gourmand » affirmait Jean Anthelme Brillat-Savarin.

Né en 1755 dans l’Ain, il sera magistrat, délégué du tiers -état en 1789, il devra s’éloigner de France en 1793. En Amérique, il va découvrir la gastronomie d’outre-Atlantique. Revenu en France en 1796, il s’intéressera particulièrement à l’agriculture.

Brillat-Savarin connaîtra l’Empire et la Restauration. De Napoléon, il disait « qu’il avait peu d’affinités gastronomiques… et qu’il mangeait vite et mal ».

Il débutera l’écriture de la Physiologie du goût en 1820. Son ouvrage « est plein d’anecdotes piquantes et de recettes précieuses » déclare Jean-Robert Pitte dans un nouvel ouvrage qui rend hommage à Brillat-Savarin, ce gastronome transcendant .

Éditions Champ Vallon

Des paysans écologistes - Politique agricole, environnement et société depuis les années 1960

C’est un livre de témoignage sur les paysans écologistes, leur histoire et leurs expérimentations pour une agriculture respectueuse de la santé de l’environnement et des consommateurs.

Des chapitres présentent l’historique des mouvements écologistes ainsi que les inquiétudes grandissantes des consommateurs devant la crise de la vache folle, les algues vertes, l’usage des pesticides…

Le dernier chapitre rend compte des débats et défis en cours : limites du modèle alternatif, tension entre plusieurs mondes agricoles, capacité de l’agroécologie à nourrir le monde, installation des jeunes…

En 200 pages, ce livre couvre les principaux sujets de l’agriculture paysanne française : dates, données statistiques, personnalités et associations, législations, entretiens… avec une importante bibliographie. C’est donc un ouvrage de référence.

EN DÉBAT

Planter des arbres pour lutter contre le réchauffement climatique

Les plantations d’arbres sont devenues le moyen d’action privilégié pour de nombreuses entreprises et particuliers de lutter contre le réchauffement climatique. Souvent, des associations, des collectivités, des écoles associent les enfants à la plantation d’arbres. C’est en effet une action concrète, sympathique, mobilisatrice, pédagogique, facile à mettre en œuvre et ancrée dans un territoire et dans le temps.

Chaque collégien français devrait ainsi planter un arbre pour participer à l’objectif d’un milliard d’arbres en 10 ans pour lutter contre l’érosion de la biodiversité et le réchauffement climatique.

Mais est-ce aussi simple ?

Dans une tribune parue dans le Monde le 20 janvier 2024, cinq spécialistes de la forêt analysent la place que peuvent occuper nos écosystèmes forestiers dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

La forêt est un puits de carbone lorsque son stock de carbone augmente. Le puits actuel de carbone est dû à l’augmentation de 50 % des surfaces en forêt au XXe siècle en raison de la déprise agricole sur les terres les moins productives. Le stock de bois a ainsi été multiplié par deux.

La forêt en libre évolution tend vers un état d’équilibre. Mais « la forêt fait aujourd’hui face à des conditions climatiques dégradées, à des crises sanitaires graves et répétées et à des incendies d’ampleur inédite qui impactent fortement les stocks de bois des forêts ».

Si la forêt est encore un puits de carbone, la production a diminué de 4 % par rapport à la période 2005-2013 et la mortalité des arbres s’est accrue de 80 %. Au lieu d’être un puits de carbone, la forêt peut devenir à l’inverse une source de carbone, comme dans l’est de la France. De plus la dégradation des conditions météorologiques rend plus aléatoire la reprise de jeunes plants, en raison d’épisodes de sécheresse plus fréquents et précoces.

La transformation et la restauration des sols forestiers doivent faire appel à une diversité de techniques et d’essences. Parallèlement, les usages du bois français de longue durée (construction, ameublement) sont à privilégier car ils prolongent le stockage de carbone.

« La forêt ne peut pas être un puits infini de carbone », ni un puits « sans fonds ». Il faut se donner les moyens d’agir, concluent ainsi les signataires de cette tribune : Antoine Colin, chef du département d’analyse des forêts et des haies bocagères à l’IGN, Christine Deleuze, directrice projet Stratégie carbone à l’ONF, Mélanie Juillard, ingénieure forêts et utilisation des terres au Citepa, Olivier Picard, directeur du centre régional de la propriété forestière d’Occitanie et Meriem Fournier, chercheuse à l’INRAE.

Meriem Fournier, membre de l’Académie d’agriculture de France, a créé et préside en Lorraine le territoire d’innovation « Des Hommes et des arbres », un collectif qui a déjà labellisé 42 projets. Les projets retenus pour leur pertinence sont accompagnés par le collectif qui regroupe 90 organisations.

Des articles portent sur des sujets très précis dans les domaines d'activités de l'Académie d'agriculture de France. Ils sont rédigés par des académiciens en leur nom propre.

Vous trouverez l'intégralité de ces articles > En cliquant ici

LES SERVICES DE L'ACADÉMIE

Le fonds documentaire de l’Académie

Le fonds documentaire de l’Académie est riche de près de 40 000 ouvrages complétés par les archives manuscrites de nombreux académiciens. Il rassemble la totalité des publications de la Société royale d’agriculture depuis 1761, puis de l’Académie après 1915 : périodiques (mémoires, bulletins, comptes rendus) et ouvrages édités par la Compagnie.

Les principales collections font l’objet de numérisation grâce à un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France (BNF). Elles sont consultables en ligne et permettent une recherche par reconnaissance des caractères.

Enfin les titres disponibles et consultables sur rendez-vous à la bibliothèque de l’Académie sont catalogués grâce au logiciel KOHA sur le site https://bibliotheque.academie-agriculture.fr/. À ce jour, 3 405 titres sont répertoriés.

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La location des salles historiques de l’Académie

Situées au cœur de Paris, 18, rue de Bellechasse – 7e arrondissement, ces salles peuvent être réservées pour des réunions.

Pour ce faire, deux possibilités :

- Réserver via notre prestataire EasyRéunion : > http://www.easyreunion.fr/

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Le MENSUEL est une publication de l’Académie d’agriculture de France

Directeur de la publication : Chantal Gascuel
Rédacteur en chef : Christian Saber

Comité de lecture : Jean-Louis Bernard, Jacques Brulhet, Yves Brunet, Michel Candau, Marie-Françoise Chevallier-Le Guyader, Chantal Chomel, Michel Dron, André Fougeroux, Chantal Gascuel, Marion Guillou, Anne-Marie Hattenberger, Jean-Jacques Hervé, Constant Lecoeur, Patrick Ollivier, Nadine Vivier, Guy Waksman

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