La Députée du Finistère annonce sur compte LinkedIn avoir voulu "se saisir de ce sujet de manière approfondie, en revenant aux racines de la définition et en cherchant à en montrer les déclinaisons thématiques".
Pour ce faire, Sandrine Le Feur a animé un groupe de travail réunissant 34 députés qui ont auditionné 40 personnalités qualifiées.
Le rapport final formule 154 propositions structurées en 10 objectifs et énonce 35 préconisations concrètes de politiques publiques, "pour mettre en oeuvre une véritable stratégie de souveraineté alimentaire".
Les 10 objectifs à atteindre sont, selon la députée, les suivants :
- Établir une feuille de route relative à la souveraineté alimentaire sur plusieurs temporalités
- Adopter une approche transversale de la question alimentaire
- Promouvoir et instaurer une exception alimentaire au sein des accords commerciaux
- Intégrer à la construction de la rémunération agricole et du prix alimentaire les externalités positives et négatives
- Revaloriser le soutien public apporté à la politique de l'agriculture en France à la hauteur de sa portée stratégique
- Orienter les politiques agricoles nationales pour plus d'autonomie
- Diffuser une information alimentaire positive et objectiver les discours marchands ou militants
- Permettre la diversification alimentaire
- Faire de l'alimentation un objet de gouvernance
- Instaurer un service public universel de l'alimentation
Pour lire le rapport "La souveraineté alimentaire, perspectives nationales, européennes et internationales", télécharger le fichier PDF, ci-dessous :