La délégation était composée de Jean-Pierre Bastié, André Grammont et Michel Rieu, mais aussi d'Harry Ozier-Lafontaine (Directeur de Recherche, INRAe Guadeloupe).
L'échange avec les fonctionnaires de la DG Agriculture de la Commission européenne suivants :
- Pierre BASCOU, Directeur de la Durabilité et de l’aide au revenu;
- Bruno CHAUVIN, Chef de l’Unité Verdissement, conditionnalité et POSEI;
- Katalin FOKAS, Coordinatrice de politique dans l’Unité Verdissement, conditionnalité et POSEI;
- Petr LAPKA, Chef adjoint de l’Unité Belgique, France, Luxembourg, Pays-Bas;
- Mario GERHARTL, Gestionnaire de programme dans l’Unité Belgique, France, Luxembourg, Pays-Bas;
a eu lieu le lundi 21 juin 2021.
Au cours de cette rencontre, la délégation a présenté les travaux du groupe de travail de l’Académie portant sur "le diagnostic des agricultures ultramarines et la nécessité impérieuse, pour des raisons sociales, environnementales et de progrès de l’autosuffisance alimentaire, de promouvoir l’agriculture à petite échelle bioéconomique et agroécologique (APEBA)". Ces analyses sont accompagnées de recommandations sur l’évolution de la Politique Agricole Commune (PAC) en insistant sur 6 mesures, 3 dans le cadre du 1er pilier (POSEI) et 3 dans le cadre du 2d pilier (FEADER).
La délégation a insisté sur le fait que "la révision en cours de la PAC est une opportunité pour prendre ces mesures en compte. Attendre davantage ferait courir de grands risques aux populations ultramarines, sans exclure de possibles retombées politiques et sociales. Les fonctionnaires de la Commission européenne ont souligné la très forte convergence entre ces propositions et les évolutions que la Commission souhaite donner à la PAC en concordance avec le Pacte Vert Européen et la Stratégie de la Ferme à la Table.
Les Académiciens ont aussi rappelé que "la Commission n’est pas seule à décider, des discussions étant encore en cours ou à venir avec le Parlement européen et le gouvernement français. Dans le cadre de l’élaboration de son Plan Stratégique National pour la mise en œuvre de la PAC, celui-ci dispose de marges de manœuvre importantes". Concernant les mesures proposées par l’Académie d’agriculture de France, les options retenues par ce dernier seront déterminantes.
Les fonctionnaires de la DG Agriculture ont écouté avec attention la Délégation et "se sont montrés très intéressés par le retour qui sera fait par les autorités nationales, notamment après l’envoi des propositions de l'Académie au Ministre de l’Agriculture et de l'Alimentation".
Pour prendre connaissance du support de l'exposé de Jean-Pierre Bastié, André Grammont, Michel Rieu et Harry Ozier-Lafontaine, télécharger le fichier PDF, ci-dessous :