Le premier de ces documents est un rapport intitulé : "De l'agroécologie à la bioéconomie : des alternatives pour la modernisation du système agricole et alimentaire des Outre-mer". Il est signé d'Harry Ozier-Lafontaine (Inra Antilles-Guyane), Roselyne Joachim (Chambre d’Agriculture de la Martinique), Jean-Pierre Bastié et André Grammont (Académie d’agriculture de France). Le rapport est "le fruit d’un travail de prospective sur l’agriculture des Outre-mer, dans l’objectif de proposer de nouvelles perspectives de développement agricoles pour chacun de ces territoires. Il s’inscrit dans un contexte local, régional, national et européen favorable à l’exploration de pistes nouvelles pour un enjeu sociétal majeur : l’alimentation durable des populations dans la prise en compte des impératifs économiques et environnementaux. Le rapport propose une vision intégrée du développement qui tient compte à la fois de l’économique, du social, du vivant, de l’environnement et des paysages".
A consulter sur : https://www.academie-agriculture.fr/publications/publications-academie/avis
Le second document de #factchecking est un point de vue d'académiciens sur..., les réponses à donner à cette question d'actualité : "La dose ne ferait-elle plus le poison?" Il est signé de Gérard Pascal, Hervé Lafforgue et Dominique Parent Massin , membres de la section "Alimentation humaine" de l'Académie d’agriculture de France. Le Document est ainsi conclu : "La tentation est forte, pour certains, de considérer que toutes les molécules pourraient présenter des courbes non monotones, ce qui revient à remettre en cause la notion de DJA et DJT basée sur la dose sans effet ou la Benchmark Dose. On glisserait alors de la gestion sur la base de l’évaluation du risque à la gestion sur la base du danger. La réalité est toute autre et ces cas sont très rares. Les relations dose effet sont beaucoup plus complexes qu’il n’y parait et, bien que certains composés présentent un comportement particulier, remettre en cause le principe de Paracelse 'sola dosis fecit venenum', seule la dose fait le poison, sur lequel ont reposé jusqu’à ce jour les évaluations du risque en sécurité des aliments, serait une grave erreur. Bien entendu, il ne s’agit pas d’ignorer les effets aux faibles doses, de même que les effets des mélanges, ces éléments feront partie des défis à relever par les toxicologues dans le futur".
A consulter sur : https://www.academie-agriculture.fr/publications/publications-academie/points-de-vue-academiciens