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résidu

08.02.Q06 : Que sait-on des résidus de pesticides dans l'alimentation ?

     En Europe, la surveillance exercée par les États et le regroupement de l'ensemble des études conduites sur les résidus de substances phytopharmaceutiques dans les aliments permettent de disposer de données très solides pour juger de la situation et de son évolution dans le temps.
     Sur une période de plus de vingt années, il est ainsi possible de conclure que la majorité des denrées alimentaires issues de l'agriculture ne contiennent pas de résidus.
     Dans une fraction mineure des échantillons analysés, un ou plusieurs résidus sont quantifiables à des niveaux inférieurs aux limites maximum autorisées.
     Il existe enfin un faible pourcentage de denrées qui sont en infraction avec ces limites. Elles résultent majoritairement de traitements de post-récolte, de denrées importées et de distorsions entre des réglementations nationales qui, tout en allant vers plus d'harmonisation, demeurent encore hétérogènes.
     La nature, la fréquence et le niveau des contaminants détectés permettent régulièrement aux autorités de surveillance de conclure que l'exposition aux résidus de pesticides par voie alimentaire des consommateurs européens est peu susceptible de présenter un risque pour leur santé.

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon residus_de_pesticides_dans_lalimentation_.pdf

09.01.Q04 : Qu'est-ce qu'une LMR ?

     L'utilisation de produits phytopharmaceutiques, pour protéger les productions végétales contre les bioagresseurs, peut induire la présence de résidus de pesticides sur ou dans les denrées récoltées.
     Afin de protéger la santé des consommateurs humains ou animaux contre des effets indésirables, les autorités fixent – pour chaque substance active et pour chaque denrée – une limite maximale de résidus (LMR).
     Ces LMR sont donc des limites administratives maximales, définies en fonction des bonnes pratiques agricoles. Elles garantissent que si l'on ingère dans son régime alimentaire toutes les denrées issues de cultures ayant potentiellement été traitées avec une substance donnée, la somme des résidus ingérés est inférieure à la dose journalière admissible (DJA). Cette dernière étant la valeur de référence toxicologique qui protège les consommateurs d'un risque à moyen ou long terme.

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon final_09.01.q04_quest_ce_quune_lmr.pdf