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AMBOLET Bernard

08.02.Q05 : Les toxines de la pomme de terre font-elles courir un risque au consommateur ?

     Les toxines de la pomme de terre ne sembleraient pas faire courir de risque à long terme au consommateur. Il est cependant prudent de se limiter à la consommation traditionnelle du tubercule, et de se méfier de la consommation d'autres parties, très riches en glycoalcaloïdes (donc toxiques) telles le germe.
     La présence d'une couleur verte sur les tubercules témoigne d'une teneur anormale en toxine, et doit également conduire à écarter de telles pommes de terre.
     Consommer des pommes de terre non épluchées n'augmente pas significativement le risque d'intoxication : la peau, plus riche en glycoalcaloïdes, ne représente en fait qu'une dose infime de la pomme de terre consommée.

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

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08.02.Q06 : Que sait-on des résidus de pesticides dans l'alimentation ?

     En Europe, la surveillance exercée par les États et le regroupement de l'ensemble des études conduites sur les résidus de substances phytopharmaceutiques dans les aliments permettent de disposer de données très solides pour juger de la situation et de son évolution dans le temps.
     Sur une période de plus de vingt années, il est ainsi possible de conclure que la majorité des denrées alimentaires issues de l'agriculture ne contiennent pas de résidus.
     Dans une fraction mineure des échantillons analysés, un ou plusieurs résidus sont quantifiables à des niveaux inférieurs aux limites maximum autorisées.
     Il existe enfin un faible pourcentage de denrées qui sont en infraction avec ces limites. Elles résultent majoritairement de traitements de post-récolte, de denrées importées et de distorsions entre des réglementations nationales qui, tout en allant vers plus d'harmonisation, demeurent encore hétérogènes.
     La nature, la fréquence et le niveau des contaminants détectés permettent régulièrement aux autorités de surveillance de conclure que l'exposition aux résidus de pesticides par voie alimentaire des consommateurs européens est peu susceptible de présenter un risque pour leur santé.

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon residus_de_pesticides_dans_lalimentation_.pdf

09.01.Q01 : Depuis quand utilise-t-on des pesticides ?

Ce qu'il faut retenir de la fiche :

Le besoin de préserver les réserves alimentaires plonge ses racines plus de 10 000 années avant le temps présent. Les substances naturelles toxiques font partie des premiers moyens utilisés par l'homme pour se prémunir plus particulièrement contre les dégâts causés par les rongeurs et les insectes. Au fil des siècles, ces moyens se sont perfectionnés avec une recherche menée en parallèle pour obtenir une meilleure efficacité pratique et davantage d'innocuité. Les premières solutions spécifiquement étudiées contre les maladies des plantes ont été mises au point au milieu du XVIIIe siècle pour réduire l'importance de la carie du blé.

Les premières solutions herbicides ont été mises au point à la fin du XIXe siècle avec l'étude du sulfate de cuivre puis de l'acide sulfurique comme désherbants sélectifs du blé. Les principaux insecticides utilisés en agriculture au XIXe siècle étaient la nicotine ou des préparations associant les produits minéraux divers. L'utilisation à grande échelle des produits de protection a commencé après 1850 avec l'emploi du soufre contre l'oïdium de la vigne. 

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09.01.Q02 : Qu'appelle-t-on pesticides ?

Ce qu'il faut retenir de la fiche :

Les pesticides sont des produits destinés à protéger l'Homme, ses activités et son environnement, de l'action nuisible de certains organismes vivants. Ils sont largement utilisés pour la production agricole, mais aussi dans l'industrie ou la construction, pour l'hygiène domestique, pour des soins corporels ou pour lutter contre des vecteurs de maladies.

Ils comprennent des insecticides et des acaricides pour lutter contre les insectes et les acariens nuisibles, des fongicides pour se prémunir contre les champignons engendrant des maladies sur les cultures ou des moisissures se développant sur le bois d'oeuvre ou sur d'autres matériaux, des rodenticides pour éliminer les rongeurs, des molluscicides pour lutter contre les limaces, ainsi que d'autres produits pour d'autres cibles.

Des herbicides sont utilisés pour détruire l'herbe là où elle est indésirable : champs cultivés, espaces verts ou infrastructures (voies ferrées, aéroports).

Les pesticides ont des origines très diverses, comprenant des produits naturels (extraits de plantes ou d'animaux, minéraux, micro-organismes) et des produits issus de la synthèse chimique.

Lorsqu'ils sont utilisés en agriculture, en forêt ou dans les jardins, espaces verts ou infrastructures, ils portent la dénomination de produits phytopharmaceutiques. Lorsqu'ils sont utilisés à d'autres fins, ils sont dénommés produits biocides.

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PDF icon final_09.01.q02_quappelle_t-on_pesticide_2022.pdf

09.01.Q04 : Qu'est-ce qu'une LMR ?

     L'utilisation de produits phytopharmaceutiques, pour protéger les productions végétales contre les bioagresseurs, peut induire la présence de résidus de pesticides sur ou dans les denrées récoltées.
     Afin de protéger la santé des consommateurs humains ou animaux contre des effets indésirables, les autorités fixent – pour chaque substance active et pour chaque denrée – une limite maximale de résidus (LMR).
     Ces LMR sont donc des limites administratives maximales, définies en fonction des bonnes pratiques agricoles. Elles garantissent que si l'on ingère dans son régime alimentaire toutes les denrées issues de cultures ayant potentiellement été traitées avec une substance donnée, la somme des résidus ingérés est inférieure à la dose journalière admissible (DJA). Cette dernière étant la valeur de référence toxicologique qui protège les consommateurs d'un risque à moyen ou long terme.

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon final_09.01.q04_quest_ce_quune_lmr.pdf