- Questions sur …
Ce qu'il faut retenir de la fiche :
Certaines bactéries phytopathogènes, telles que Pectobacterium et Dickeya, utilisent des systèmes de communication dit quorum sensing pour synchroniser leur virulence à l'échelle de la population. Il s'agit pour ces bactéries d'échanger des petites molécules diffusibles, dont la concentration dans l'environnement de la plante informera la population pathogène sur sa densité.
Pour lutter contre les dégâts engendrés à l'échelle mondiale, une stratégie de biocontrôle – initialement mise au point pour les cultures de pomme de terre – consiste à isoler des bactéries antagonistes capables de dégrader les molécules signalétiques échangées par les agents pathogènes, et donc de perturber leur communication et la virulence afférente.
Pour être efficace, cette stratégie doit être accompagnée de l'épandage à grande échelle de biostimulants inoffensifs et bon marché, dont la structure moléculaire est suffisamment proche de celle des signaux pour stimuler le catabolisme protecteur des bactéries auxiliaires, sans avoir les effets néfastes des molécules produites par les pathogènes.
Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :
final_05.01.q02_biocontrole_comm_mol_2023.pdf