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Chapitre 02.07 : Le secteur forêt-bois, acteur innovant d'une économie verte

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02.07.Q01 : L’agroforesterie : une clé pour le développement de l’agro-écologie ?

• À côté des systèmes agroforestiers traditionnels, des modèles agroforestiers modernes et performants sont mis au point
• Leur fonctionnement  écophysiologique et agronomique est de mieux en mieux connu,  ainsi que leurs performances économiques
• L’agroforesterie est l’une des voies de l’intensification agroécologique
•  Toutefois, son développement est encore freiné par des verrous juridiques, financiers, biotechniques et la complexité de sa gestion

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02.07.Q02 : Des forêts adaptées aux milieux et aux usages : qu’apporte la génétique ?

Chez les arbres forestiers la diversité génétique est élevée à tous les niveaux : espèce, provenance, individu.
• Les outils de la génétique quantitative et d’analyse de l’ADN permettent d’étudier comment cette diversité est organisée, et comment elle est transmise au fil des générations.
• La France s’est dotée de politiques publiques efficaces et cohérentes de préservation et d’utilisation de la diversité génétique forestière.
• Le sylviculteur doit prendre en compte le patrimoine génétique des arbres de sa forêt.
• Les variétés améliorées d’arbres forestiers font preuve d’une bonne adaptation à des milieux diversifiés et apportent des gains significatifs pour la croissance et d’autres caractères économiquement importants.
• Une gestion raisonnée de la diversité génétique naturelle et créée par l’homme est indispensable pour adapter au mieux les forêts au changement climatique annoncé.


 

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02.07.Q03 : Les technologies d’observations à distance : quels usages pour la forêt ?

• Les technologies de télédétection sont nombreuses, les moyens d’acquisition très variés et ne cessent d’évoluer.
• Les données disponibles deviennent de plus en plus pertinentes pour l’étude et le suivi des forêts, de l’échelle mondiale à l’échelle locale.
• La conversion de ces données en informations utiles nécessite leur combinaison avec des informations de terrain ou d’autres données de référence.
• Les applications opérationnelles sont de plus en plus nombreuses, pour le suivi des forêts tropicales, la prévention et l’évaluation des risques, et la gestion forestière.
• Les données 3D issues du LiDAR aérien et des photographies aériennes stéréoscopiques offrent des perspectives particulièrement intéressantes pour la connaissance des peuplements forestiers.


 

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02.07.Q04 : Une récolte accrue de bois est-elle raisonnablement possible ?

• La récolte annuelle de bois dans les forêts françaises de métropole est en moyenne très inférieure à l’accroissement net ; il en résulte une capitalisation de bois sur pied
•  Pour autant, une mobilisation accrue de la ressource ligneuse est limitée par l’effet de facteurs environnementaux, sociaux et surtout économiques
• Le bilan des prélèvements vs les accroissements nets présente de grandes disparités  selon les régions

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02.07.Q05 : Qu’entend-on par transition énergétique et bio-économie ?

• Face aux défis planétaires,  une approche intégrée du climat et de l’énergie apparaît comme une évidence

• La nécessaire réduction de l’émission de gaz à effet de serre implique de recourir plus massivement à un  carbone plus «neutre» issu de la biomasse
• Les technologies de conversion de la biomasse en énergie et produits bio-sourcés existent et sont en développement

• La question de la disponibilité de la biomasse et de la concurrence entre filières pour son utilisation est essentielle
• La question sociale du financement de la transition énergétique est posée.

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02.07.Q06 : Transition énergétique et bio-économie : quelles sont les stratégies actuelles ?

Une politique énergétique pour contrer le réchauffement climatique, a été initiée ; la bio-économie s’y inscrit avec une demande accrue en biomasse.
• Proche de ses objectifs 2020 sur la biomasse, l’Europe recourt en partie aux importations.
• La France n’atteindra pas les objectifs biomasse 2020, et malgré une ressource encore disponible, elle a réduit ses objectifs pour 2030 en ciblant l’usage chaleur.
• Elle devra développer les usages du matériau bois pour limiter les concurrences d’usages. Ce  développement est aussi nécessaire en parallèle à celui de l’énergie, pour optimiser les externalités carbone du bois.
• Il faut améliorer l’analyse du cycle de vie du bois, de la gestion durable à l’usage énergie en fin

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02.07.Q07 : Le bois peut-il occuper une plus grande place parmi les énergies renouvelables ?

L’utilisation du bois comme ENR est ancienne (petites installations fixes ou mobiles)
•  Les réactions et procédés de valorisation énergétiques du bois sont connues
• Le bois est la meilleure ENR pour la production d’hydrogène rapidement
• Les volumes disponibles de bois en France permettraient de couvrir les besoins en carburant liquide exigé par le transport aérien
• L’utilisation de déchets et produits bois en fin de vie doit être privilégiée en termes de réduction d’émission de GES 

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02.07.Q08 : Quelle place pour le Bois dans la Chimie verte ?

L’utilisation du bois pour la
chimie est très ancienne et a été
développée jusqu’au milieu du
20me siècle

• La cellulose est le produit
organique le plus important sur
terre. Elle a été le premier
polymère utilisé par l’homme
 
• De nouveaux matériaux à partir de la cellulose comme les
nanocelluloses apparaissent sur
le marché aussi bien industriel
qu’alimentaire

• La lignine va donner lieu à des
utilisations à valeur ajoutée
comme avec les adhésifs et antioxydants
 
• Dans le bois, tout est valorisable en produits chimiques « verts », avec le concept de Bioraffinerie

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02.07.Q09 : Les nanotechnologies ont-elles un intérêt pour le bois et ses dérivés ?

• On peut effectivement produire de la nanocellulose à partir de bois.

• Cette nanocellulose présente des propriétés originales très intéressantes pouvant conduire à de nombreuses applications.

• Les procédés d’obtention de nanocellulose sont en cours d’industrialisation.

• La ressource ligneuse très abondante, renouvelable, recyclable et de faible coût offre de grandes perspectives pour de futurs matériaux composites incorporant de la nanocellulose.
 

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02.07.Q11 : Des usines de pâte à papier aux bioraffineries, puis à la chimie verte

Le secteur de la pâte à papier s’interroge sur l’opportunité de concevoir des unités de fabrication valorisant de façon beaucoup plus large les composants du bois pour les marchés, énergétique, carburants, alimentaire, chimie
• Certaines unités de pâte évoluent déjà vers de véritables bioraffineries
• Les procédés (physiques, chimiques et biologiques) vont également profondément évoluer
•.Le contexte de la «croissance verte» est favorable à la valorisation d’une large gamme de produits bio-sourcés

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02.07.Q12 : Quels sont les atouts du bois dans une économie du recyclable ?

La filière bois s’inscrit dans la logique de l’économie circulaire,
• Les co-produits de première transformation sont totalement utilisés en matière ou énergie.
• Les déchets de seconde transformation et produits bois en fin de vie sont également largement recyclés ou valorisés.
• La principale voie de recyclage est la fabrication de panneaux de particules.
• Les déchets d’emballages bois peuvent être convertis en combustible et utilisés dans des chaufferies biomasse ; les déchets issus de meubles et du bâtiment sont valorisables en chaleur et électricité en incinérateurs

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02.07.Q13 : Le bois dans la construction peut-il faire l’objet d’une utilisation accrue ?

•  Le bois dans la construction peut avoir une place plus grande qu’aujourd’hui
• Les performances environnementales du bois sont un atout par rapport à d’autres matériaux
• Les performances techniques autoriseront demain la  construction de bâtiments de grande hauteur
• La mixité des matériaux peut être développée davantage
• Il est possible de mettre en place des normes plus adaptées aux produits bois
• Il faut renforcer les actions de communication et de formation pour rattraper le retard «culturel» des maîtres d’oeuvre et d’ouvrage et de leurs clients

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02.07.Q14 : Quelle place pour le bois dans les matériaux composites ?

• Les composites bois - plastique, associant fibres ou farine de bois à une résine thermoplastique PVC ou Polypropylène  sont les plus répandus.
• Ils intègrent de 20 à 60% de bois micronisé et sont transformés selon des procédés de plasturgie  modifiés (extrusion, injection …).
• La construction et l’aménagement, constituent la majorité des applications pour les éléments non porteurs.
• Le secteur automobile fait également appel à ces composites pour l’habillage intérieur de véhicules en intégrant désormais des composites bio-sourcés.
• Les composites à base de nano-cellulose ainsi que les bois imprégnés à cœur sont des produits à forte potentialité.
• Pourquoi pas des composites bois avec des déchets plastiques ?

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02.07.Q15 : Une gestion forestière virtuelle ?

• Issus des travaux des dendrométriciens, les forêts virtuelles s’inscrivent dans le cadre général de la transition numérique qui affecte tous les secteurs d’activité
• Elles reposent ainsi sur trois grands volets : la production massive de données par de nouvelles technologies ; la modélisation des processus biologiques, écologiques et technologiques ainsi que des comportements ; l’intégration de ces données et modèles dans des systèmes de visualisation et de simulation de plus en plus interactifs
• Depuis le niveau de l’arbre jusqu’à celui du paysage, leurs usages sont nombreux et se diversifient : ils vont de l’exploration des frontières des connaissances à la gestion forestière concrète, des jeux à la formation.

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