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N°94 - mai 2024

94
05/2024

Le Mensuel

N°94 / Mai 2024

À LA UNE

La Phénomobile scanne tout au long de la culture des centaines de variétés pour mesurer leur tolérance au stress hydrique.

Photo : Arvalis - Institut du végétal

L’agriculture valorisée par les applications du numérique et de la robotique

L’agriculture, un terrain d’expérimentation idéal avec de fortes attentes

Avec toutes ses données massives et variées, sa complexité liée au monde du vivant et à ses objectifs de multiperformance, l’agriculture constitue un terrain d’expérimentation idéal pour valoriser les applications du numérique.

Les agriculteurs attendent de la digitalisation de l’agriculture des bénéfices techniques (prendre les bonnes décisions stratégiques et tactiques), environnementaux (éviter tout type d’excès préjudiciable au milieu), économiques (rentabilité, donc retour sur investissement positif) et sociaux (traçabilité des interventions, amélioration du confort de travail). Le numérique questionne aussi sur une indispensable complémentarité entre le « high tech » et l’agroécologie pour la promotion d’une agriculture durable, vue positivement par les citoyens.

Les nouveaux modes de circulation de l’information, notamment entre les agriculteurs, interrogent directement l’évolution du conseil agricole et du rôle des experts.

Pour le futur, on peut résolument penser que les offres vont apporter des solutions utiles et utilisées par les agriculteurs.

Des solutions pour faire face aux aléas, dérèglement climatique, volatilité

D’une année à l’autre, les aléas climatiques deviennent de plus en plus imprévisibles, les bioagresseurs ne sont plus inféodés à des aires géographiques : les outils de prédiction et d’aide à la décision deviendront de plus en plus utiles. La plus forte variabilité du prix des intrants et des matières premières impose également leur intégration.

Des applications au service de l’environnement

Les modèles de fonctionnement des cultures, du cycle des différents éléments et des ressources vont pleinement profiter du numérique. Les capteurs, qu’ils soient portés par des machines ou installés dans les champs, vont à la fois capter de très nombreuses données pour alimenter les modèles mais aussi les ajuster en permanence.

On peut donc s’attendre à des applications de plus en plus précises à différents niveaux d’échelle : une fertilisation évitant les émissions vers le milieu, un pilotage de l’irrigation garantissant la ressource en eau, etc.

Des leviers pour déployer les systèmes agroécologiques de demain

Enfin, il nous faut imaginer collectivement les systèmes agroécologiques de demain pour identifier des priorités pour le numérique et la robotique, lever des verrous. À titre d’exemple, démocratiser les capteurs pour permettre la culture d’espèces associées à des légumineuses pour réduire drastiquement le recours aux engrais ou concevoir des machines capables d’aménager spatialement la culture des espèces à l’échelle des fermes, avec des unités plus variées pour garantir la biodiversité sans nuire à la production.

Il faudra aussi nous donner les moyens de mutualiser toutes les données acquises par les uns et les autres pour accélérer la transition des pratiques agroécologiques au sein des territoires.

Philippe Gate, ancien directeur scientifique d’Arvalis, membre de l’Académie d’agriculture de France

Pour revoir la séance du 13 mars 2024 : Le machinisme agricole à l’heure de la révolution numérique

Voir également la présentation dans le chapitre « Les précédentes séances de l’Académie »

Digital applications and robotics add value to agriculture

Agriculture, an ideal testing ground with high expectations

With all its massive and varied data, its complexity linked to the living world and its multi-performance objectives, agriculture is an ideal testing ground for digital applications.

Farmers expect the digitalisation of agriculture to bring technical benefits (making the right strategic and tactical decisions), environmental benefits (avoiding all kinds of environmental pollutions), economic benefits (profitability, and therefore a positive return on investment) and social benefits (traceability of operations, improved working conditions). Digital technology also raises the question of how high-tech and agro-ecology can complement each other to promote sustainable agriculture, as seen in a positive light by the general public.

The new ways in which information is circulated, particularly between farmers, directly call into question the evolution of agricultural advice and the role of experts.

For the future, there is every reason to believe that the solutions on offer will be useful and used by farmers.

Solutions to cope with unpredictable weather, climate change and volatility

From one year to the next, climatic hazards are becoming increasingly unpredictable, and pests and diseases are no longer confined to specific geographical areas: prediction and decision-making tools are becoming increasingly useful. The greater variability in the price of inputs and raw materials also needs to be accounted for.

Applications in the service of the environment

Models of crop functioning, the cycle of different elements and resources will benefit fully from digital technology. Sensors, whether carried by machines or installed in the fields, will both collect a vast amount of data to feed the models and constantly adjust them.

We can therefore expect increasingly accurate applications at different levels of scale: fertilisation that avoids emissions into the environment, irrigation control that guarantees water resources, etc.

Levers for deploying tomorrow's agroecological systems

Finally, we need to work together to imagine the agro-ecological systems of the future, to identify priorities for digital technology and robotics, and to remove obstacles. For example, we need to democratise sensors to enable the cultivation of species associated with legumes to drastically reduce the use of fertilisers, and to design machines capable of managing the cultivation of species differently at farm level, with more varied units to guarantee biodiversity without damaging production.

We also need to find ways of pooling all the data acquired by our various partners to speed up the transition to agroecological practices in the regions.

Philippe Gate, former Scientific Director of Arvalis, member of the French Academy of Agriculture

To replay the session of 13 March 2024: Agricultural machinery in the age of the digital revolution

LES INFORMATIONS DU MOIS

Prévention de la leptospirose chez les athlètes et les professionnels associés lors des Jeux olympiques et paralympiques Paris 2024

La leptospirose est une zoonose mondiale causée par des bactéries. Elle progresse dans le monde en raison des changements climatiques, avec des hivers moins froids qui favorisent la pullulation des rongeurs et des inondations qui mettent en contact les mammifères et les humains avec des eaux contaminées.

La leptospirose est une maladie négligée parce que méconnue, en progression constante sur le territoire métropolitain depuis 2014. Le nombre de cas est sous-estimé du fait de symptômes analogues à ceux de la grippe, d’où la prise en charge tardive des cas graves.

La France a l’honneur d’accueillir les Jeux olympiques et paralympiques Paris 2024 et doit assurer les conditions sanitaires optimales afin de préserver les athlètes et les personnels associés de toute affection prévisible. Dans ce cadre, l’Académie nationale de pharmacie, l’Académie vétérinaire de France et l’Académie d’agriculture de France ont réuni un groupe de veille « Leptospirose » afin de procéder à un état des lieux et d’émettre des recommandations réalistes et adaptées pour empêcher l’apparition de cas lors des Jeux olympiques et paralympiques Paris 2024 et y faire face.

Sachant que l’absence totale de risque n’existe pas, les principales mesures de prévention sont les suivantes :
- mesurer les densités de leptospires dans les eaux de la Seine à Paris où auront lieu les cérémonies d’ouverture et les épreuves aquatiques ainsi que dans le bassin de Vaires-sur-Marne où auront lieu les épreuves nautiques ;
- recommander aux autorités d’analyser la pertinence de la vaccination ;
- réagir médicalement à un syndrome grippal dans le mois qui suit l’exposition au risque ;
- piéger les rongeurs asymptomatiques émetteurs de leptospires dans le respect des normes en vigueur et suivies par les piégeurs, mesure qui semble la plus efficace ;
- enfin, devant la suspicion de leptospirose, administrer sans délai un traitement antibiotique adapté.

Membres de l’Académie d’agriculture de France participant au groupe de veille « Leptospirose » : Arlette Laval et René Seux

Pour en savoir plus : Rapport Leptospirose

LES PRÉCÉDENTES SÉANCES DE L’ACADÉMIE

Les séances de l'Académie d’agriculture de France sont diffusées, en direct puis en différé, sur sa chaîne YouTube, à laquelle il est conseillé de s'abonner.

Accéder à la chaîne > ici

Certains robots autonomes déplacent des charges importantes de marchandises.

Photo : Borro Robotics

Le machinisme agricole à l’heure de la révolution numérique - 13 mars 2024

La France compte aujourd’hui 14 000 robots « agricoles », dont la majorité en élevage où les avantages sont évidents : travaux moins pénibles, réduction des astreintes de traite, gain de temps…

Mais qu’en est-il dans les autres secteurs ? Quelles sont les raisons qui amènent les agriculteurs à « passer au robot » … ou non ?

Au cours de cette séance, un producteur en grandes cultures, un éleveur, un distributeur, un développeur d’aide à la décision et un constructeur de matériel agricole ont témoigné de leurs motivations et de leurs usages.

Les outils d’aide à la décision (OAD) sont de plus en plus plébiscités par les agriculteurs. Leurs bénéfices sont économiques et environnementaux et ils sécurisent les décisions, la traçabilité des interventions, le respect du cahier des charges et de la réglementation.

Pour revoir la séance : Le machinisme agricole à l’heure de la révolution numérique

Laboratoire de façonnage de cosmétique avec technologies d’extraction.

Photo : Phytodia

Les enjeux agricoles pour une cosmétique respectueuse des limites planétaires - 20 mars 2024

La filière industrielle cosmétique française est mal connue. Pourtant, elle est leader sur les marchés internationaux de parfums et de cosmétiques avec 6 300 établissements et 250 000 emplois en France.

Au cours de cette séance, quatre spécialistes de Cosmetic Valley, de LVMH division beauté, de l’entreprise de stéarinerie Dubois et de Greentech ont partagé leur expérience.

Face aux enjeux, l’industrie cosmétique évolue vers plus de naturalité par l’utilisation de ressources biologiques renouvelables (plantes, algues, bactéries, levures et champignons…). La recherche est essentielle. Ainsi, 500 projets sont portés par Cosmetic Valley.

Enfin, les sociétés accompagnent les agriculteurs dans des démarches agroécologiques pour une agriculture durable.

Pour revoir la séance : Les enjeux agricoles pour une cosmétique respectueuse des limites planétaires

La contamination par les mycotoxines des denrées alimentaires et des aliments pour animaux est un problème mondial.

Photo : Nutrix

Mycotoxines et changements climatiques : situation actuelle et évolutions prévisibles - 27 mars 2024

Les mycotoxines sont des toxines naturelles produites par certaines moisissures (champignons). Une trentaine présentent des propriétés toxiques préoccupantes pour l’Homme et pour l’animal. Elles se retrouvent dans de nombreuses denrées d’origine végétale : les céréales, les fruits, les noix, les amandes, les grains, les fourrages…

Or le climat influence directement la croissance des moisissures et leur capacité à produire des toxines.

Dans sa conclusion, Jean Jouzel, climatologue, membre de l’Académie d’agriculture, a souligné que les relations entre le climat et la santé devraient être davantage étudiées et si possible modélisées. Il s’agit toutefois de relations complexes et variables selon les pays.

Pour revoir la séance : Mycotoxines et changements climatiques

L’Ifremer évalue chaque année l’état des populations de poissons pour une pêche plus durable. Mais pour répondre aux besoins alimentaires croissants, de nouvelles espèces devront être domestiquées.

Illustration : Ifremer

Les domestications animales et végétales passées et à venir - 3 avril 2024

La croissance de la population humaine est basée en particulier sur les domestications des plantes et des animaux lors de la révolution néolithique.

Au niveau mondial, la domestication des plantes concerne moins de 20 espèces pour 95 % des besoins de l'humanité (blé, riz, maïs, canne à sucre, orge, sorgho, millet, manioc, pomme de terre, légumineuses...). L'alimentation mondiale dépend également de quelques espèces animales (bovins, porcins, ovins, caprins, volailles...).

Aujourd'hui, l'agriculture est contrainte (limites territoriales, adaptation au climat, agroécologie...) et de nombreuses espèces peuvent constituer de nouvelles ressources pour l'avenir. Actuellement, les poissons et les insectes sont les plus étudiés pour l'alimentation.

Pour revoir la séance : Les domestications animales et végétales passées et à venir

Les poils de la tomate sont des trichomes glandulaires qui concentrent des molécules de défense.

Photo : Les jardins de Laurent

Métabolites spécialisés des plantes et agriculture - 24 avril 2024

Comment mieux protéger les plantes contre des maladies, des ravageurs et des stress abiotiques ?

Les plantes peuvent produire elles-mêmes des métabolites spécialisés ayant des rôles physiologiques et écologiques majeurs tout au long de leur cycle de vie. De plus, certains de ces métabolites présentent des effets positifs sur la nutrition et la santé animale et humaine, et constituent des sources de médicaments, de colorants, d’arômes ou de parfums pour l’industrie alimentaire, cosmétique et la santé.

De nouvelles techniques d’amélioration des plantes devraient permettre de réintroduire ces composés de façon raisonnée et optimale dans les plantes cultivées.

Pour revoir la séance : Métabolites spécialisés des plantes et agriculture

LES PROCHAINES SÉANCES DE L’ACADÉMIE

L’Académie d’agriculture de France organise ses séances en présentiel dans ses locaux.

Programme complet des séances > ici

Les séances sont également diffusées en direct sur la chaîne YouTube > ici

La taxation et la rentabilité des terres agricoles en Europe - 15 mai 2024

Pour suivre la séance : La taxation et la rentabilité des terres agricoles en Europe

Le vent oblige les arbres à développer leur ancrage dans le sol.

Photo : peinture Christine Saber

Le vent, un signal environnemental majeur pour la croissance végétale (de l’aléa à l’adaptation) - 22 mai 2024

Le vent a longtemps été considéré comme un facteur mineur de la croissance des plantes cultivées.

Cependant, depuis trois décennies, les travaux en micrométéorologie, biomécanique et mécanobiologie ont permis de mesurer l’ampleur du contrôle de la croissance des plantes par la perception de leur exposition au vent. Ainsi, sur peuplier, 2 600 gènes sont régulés suite à une flexion de tige mimant le vent.

Le vent est donc un facteur agronomique et sylvicole majeur. L’exposition aux effets mécaniques du vent est partiellement modifiable : lisières, haies brise-vent, densité de peuplement… Le cas extrême est celui de la serre : l’absence de stimulation mécanique provoque des effets non désirés de surcroissance en hauteur.

Pour suivre la séance : Le vent, un signal environnemental majeur pour la croissance végétale (de l’aléa à l’adaptation)

La question environnementale a pris une place déterminante dans la gouvernance foncière.

Photo : Association d’étude et de protection de la nature dans les Vosges

Pourquoi et comment transformer la gouvernance foncière ? - 29 mai 2024

Depuis plusieurs décennies, le rapport à la terre s’est fortement complexifié. Les usages du sol sont variés, les réglementations diverses, les acteurs suivent des intérêts divergents, les instances se sont multipliées.

La question environnementale a pris une place déterminante, qui se traduit par l’importance du code de l’environnement à côté des codes civil, rural ou de l’urbanisme.

Cette séance a pour thème la gouvernance foncière. Il s’agit d’abord de dégager un diagnostic synthétique sur les enjeux fondamentaux puis d’échanger sur l’harmonisation des rôles de l’État et des collectivités locales pour une gouvernance foncière plus efficace.

Pour suivre la séance : Pourquoi et comment transformer la gouvernance foncière ?

En France, les « grands troupeaux » se généralisent : 36% des vaches laitières sont dans des élevages d’au moins 100 vaches en 2020 contre 11% en 2010.

Photo : Troupeau en Drôme-Isère - Grands troupeaux Magazine

Développement des très grands troupeaux laitiers dans différents pays du monde : forces motrices, enjeux et impacts - 5 juin 2024

Aux États-Unis comme en Chine, les troupeaux de plus de 1000 vaches assurent désormais près des deux tiers de la collecte laitière.

L’Inde, premier producteur mondial assure son autosuffisance à partir de ses dizaines de millions de micro-troupeaux. Mais elle vient d’afficher son ambition de conquête du marché laitier mondial avec de très grands troupeaux tournés vers l’export.

En France, la question des très grandes fermes laitières semble taboue depuis l’arrêt de l’unique projet à 1000 vaches. C’est la classe des 100-200 vaches qui s’est développée. Cette spécificité française est-elle un handicap pour la compétitivité mondiale ou un atout face aux attentes sociétales ?

Pour suivre la séance : Développement des très grands troupeaux laitiers dans différents pays du monde : forces motrices, enjeux et impacts.

LES COLLOQUES

Visuel du colloque
« La forêt européenne : entre passé et futur »

La forêt européenne : entre passé et futur - 6 et 7 mai 2024

Aujourd’hui, les citoyens prennent parti pour « leur forêt ».

Ils désirent que leurs paysages forestiers restent inchangés en ignorant les contraintes du terrain et les nécessités d’évolution. Mais il y a urgence et l’ampleur et le rythme des changements climatiques demeurent inconnus.

Le premier thème de ce colloque sera donc consacré aux « héritages » issus des rapports anciens entre l’Homme et la forêt.

Le second thème portera sur les « transformations ». En effet, depuis plus d’un siècle, avec l’urbanisation, les relations Homme-forêt sont confrontées à de nouvelles attentes et motivations : se détendre, se ressourcer, développer des activités sportives…

Au cours de la seconde journée, les « valorisations » seront détaillées, avec les productions forestières et les services environnementaux.

En conclusion, les « arbitrages » présenteront des angles très différents : « la forêt de tous les dangers », « la forêt de tous les bonheurs », avec les points de vue des politiques et des gestionnaires.

Ce colloque est organisé sous l’égide de la fondation Singer-Polignac, avec le concours de l’Académie d’agriculture de France et le soutien du Groupement d’intérêt public Ecofor et du Groupe d’histoire des forêts françaises. Il aura lieu dans les locaux de la fondation Singer-Polignac à Paris (10e).

Pour s’inscrire : la-forêt-européenne-entre-passé-et-futur

Visuel du colloque
« sensibilité des plantes »

Sensibilité des plantes : mythes et réalités - 31 mai 2024

Depuis peu, les botanistes découvrent que les plantes sont sensibles à leur environnement et comprennent de mieux en mieux les modalités et l’expression de cette sensibilité.

Ce nouveau domaine scientifique concernant les interactions entre les êtres vivants et avec leur milieu est en pleine expansion.

Ainsi, les plantes sont capables de percevoir leur environnement et de s’y adapter. Cette perception est liée à la lumière, au mouvement, au froid, à l’émission de composés chimiques et au son.

Elles possèdent donc une capacité d’être réactives et de s’adapter. Gardent-elles la mémoire des stress subis antérieurement ?

Ce colloque scientifique est organisé par la Société nationale d’horticulture de France (SNHF) le 31 mai à l’hôtel de l’industrie 75006 Paris. Il s’adresse en particulier aux jardiniers amateurs, aux professionnels du végétal, aux associations et aux établissements horticoles.

Pour participer à ce colloque : Sensibilité des plantes : mythes et réalités

Visuel du colloque
« Antibiorésistance »

L’antibiorésistance, l’affaire de tous ! De la recherche aux pratiques - 12 juin 2024 de 9h00 à 17h15

« Les antibiotiques sont des médicaments qui servent à lutter contre les infections dues à des bactéries. Ils ont sauvé et sauvent souvent encore des millions de vies chaque année, mais leur efficacité est menacée car les bactéries peuvent s’adapter et résister au traitement » - Institut Pasteur.

La résistance aux antibiotiques - ou antibiorésistance - est aujourd’hui un enjeu de santé publique majeur. Un colloque est donc organisé conjointement par l’Académie d’agriculture de France, l’Académie nationale de chirurgie, l’Académie nationale de chirurgie dentaire, l’Académie nationale de médecine, l’Académie nationale de pharmacie, l’Académie vétérinaire de France et l’Académie des sciences.

En matinée, la première session porte sur la « Recherche et l’état des connaissances scientifiques ».

L’après-midi, la seconde session a pour thème : « Aspects européens et internationaux : évolutions récentes ».

Une table ronde sera consacrée à un débat général sur « Comment améliorer l’enseignement pour lutter contre l’antibiorésistance : sur le chemin du progrès »

Pour participer à ce colloque : L’antibiorésistance, l’affaire de tous ! De la recherche aux pratiques

LA CHAÎNE VIDÉO DE L’ACADÉMIE

Toutes les séances de l’Académie sont diffusées en direct sur la chaîne YouTube de l’Académie. Elles sont gratuites, sans inscription. Vous avez raté une séance, un colloque ou une intervention ?

Aujourd’hui, vous pouvez la visionner au moment où vous êtes disponible. De plus, vous pouvez faire connaître cette vidéo aux personnes concernées par le thème des interventions et des débats.

Depuis octobre 2016, 425 vidéos ont été enregistrées et 2 530 personnes sont abonnées à la chaîne YouTube de l’Académie. Pour vous abonner gratuitement, cliquez ici

ANALYSES DE THÈSE DE JEUNES CHERCHEURS

Vous venez de passer votre thèse, manifestez-vous ! Vous pourrez alors candidater pour une médaille d’argent. Contactez, pour ce faire :

Anne-Marie Hattenberger (am.hattenberger.alfort@wanadoo.fr)

> En savoir plus sur les thèses

- Thèse de Léa Veuillen : « Facteurs déterminant la réponse de la croissance aérienne du pin d’Alep à la sécheresse »

Thèse analysée par Bernard Roman-Amat, membre de l’Académie d’agriculture de France
Directeur de thèse : Bernard Prévosto, ingénieur de recherche, INRAE, Aix-Marseille Université
Co-directeur de thèse : Maxime Cailleret, chargé de recherche, INRAE, Unité mixte de recherche RECOVER, site d’Aix-en-Provence, Le Tholonet


- Thèse de Jimmy Meersman : « Contribution à une théorie juridique des biens communs »

Thèse analysée par Gérard Chouquer, membre de l’Académie d’agriculture de France
Directrice de thèse : Catherine Mamontoff, professeur émérite de droit public à l’Université Côte d’Azur


- Thèse de Samy Chelil : « Assimilation de données pour améliorer les modèles de qualité de l’eau : vers un indicateur de pression azotée »

Thèse analysée par Marc Voltz, membre de l’Académie d’agriculture de France
Directeur de thèse : Julien Tournebize, ingénieur de recherche, unité de recherche Hycar, Hydrosystèmes continentaux anthropisés – Ressources, Risques, Restauration (INRAE)
Co-directeur de recherche : Olivier Malaterre, ingénieur de recherche, unité de recherche Hycar, Hydrosystèmes continentaux anthropisés – Ressources, Risques, Restauration (INRAE)
Co-encadrement : Hind Oubanas, ingénieur de recherche, INRAE, (G-EAU), Hocine Henine, ingénieur de recherche, INRAE (Hycar)


- Thèse de Daniel Pasquel : “Spatialization methods of crop models and metrics for evaluating spatialized crop model performances in a precision agriculture context” -
« Méthodes de spatialisation des modèles de culture et métriques d’évaluation des performances des modèles de culture spatialisés dans un contexte d’agriculture de précision »

Thèse analysée par Philippe Stoop, membre de l’Académie d’agriculture de France
Directeur de thèse : James A. Taylor, directeur de recherche à l’INRAE
Co-encadrants : Sébastien Roux, ingénieur de recherche à l’INRAE et Bruno Tisseyre, professeur Institut Agro/Montpellier SupAgro


- Thèse de Lucie Heim : « Étude comparative de la croissance et des propriétés physiques et chimiques d’arbres issus de systèmes agroforestiers et forestiers pour une valorisation dans la filière bois : cas du peuplier, du noyer et du robinier »

Thèse analysée par Christian Dupraz, membre de l’Académie d’agriculture de France
Directeur de thèse : Louis Denaud, professeur des universités, Laboratoire bourguignon des matériaux et procédés (LaBoMap) - Campus de Cluny, Arts et Métiers
Co-encadrement : Éric Badel, chargé de recherche (HDR), PIAF, INRAE, Kévin Candelier, chargé de recherche, BioWooEB Cirad et Rémy Marchal, professeur émérite, LaBoMap, Arts et Métiers


- Thèse de Sarah Troilo : « Approche multi-échelles d’un procédé de recyclage du MDF par voie biologique »

Thèse analysée par Mark Irle, membre de l’Académie d’agriculture de France
Directeur de thèse : Nicolas Brosse, professeur, Université de Lorraine
Co-directeur de thèse : Arnaud Besserer, maître de conférences, Université de Lorraine


- Thèse de Valentin Mathieu : “Wood, cities, and trade: an economic analysis of the global urban demand for wood products and the dynamics of international wood trade” - « Bois, villes et commerce: une analyse économique de la demande urbaine mondiale en bois et des dynamiques du commerce international du bois »

Thèse analysée par Joseph Buongiorno, membre de l’Académie d’agriculture de France
Directeurs de thèse :
- Serge Garcia, directeur de recherche, INRAE, BETA, Nancy
- Jean-Marc Roda, directeur régional pour les pays insulaires d’Asie du Sud-Est, Cirad, Jakarta, Indonésie
- Sylvain Caurla, économiste sectoriel, Banque européenne d’investissement, Luxembourg


- Thèse de Frédéric Bonin : « L’enchâssement : quelles contraintes pour l’évolution des routines organisationnelles en contexte de grands défis ? Le cas de la planification forestière »

Thèse analysée par Jean-Luc Peyron, membre de l’Académie d’agriculture de France
Directeur de thèse : Benoît Grasser, professeur des universités, Université de Lorraine
Directrice de thèse : Meriem Fournier, ingénieure générale des ponts, des eaux et des forêts, HDR, présidente du centre INRAE de Nancy-Champenoux, membre de l’Académie d’agriculture de France


- Thèse de Boryana Ravutsova : « Droit et dynamique des paysages agricoles : vers un cadre juridique repensé de lutte contre la perte de biodiversité en milieu agricole »

Thèse analysée par Guillaume Sainteny, membre de l’Académie d’agriculture de France
Directrices de thèse :
- Françoise Burel, directrice de recherche en sciences de l’écologie, CNRS, Université de Rennes 1
- Alexandra Langlais, directrice de recherche en droit, CNRS, Université de Rennes 1


- Thèse de Ugo Javourez : « De la poubelle à l’assiette : évaluation de la pertinence environnementale des procédés émergents de valorisation de biomasse résiduelle en aliments »

Thèse analysée par Pierre de Lépinau, membre de l’Académie d’agriculture de France
Directrices de thèse :
- Lorie Hamelin : INRAE, professor chairholder on Transitions towards low fossil carb
- Ligia Tiruta-Barna : professor TBI - Toulouse Biotechnology Institute, Bio & Chemical Engineering


- Thèse de Lethicia Magno Massuia de Almeida : « Effets de stress thermiques répétés sur le rendement et la qualité grainière du colza : caractérisation écophysiologique et modélisation »

Thèse analysée par Xavier Pinochet, membre de l’Académie d’agriculture de France
Directeurs de thèse :
- Sophie Brunel-Muguet, chargée de recherche, INRAE, UMR EVA à Caen
- Alain Mollier, chargé de recherche, INRAE, UMR ISPA à Bordeaux


- Thèse de Sandra Jaudou-Dureuil : “Metadetect: detection of Shiga toxin-producing Escherichia coli with novel metagenomics approaches and its application on dairy farms in France and Germany”

Thèse analysée par Anne Brisabois, membre de l’Académie d’agriculture de France
Directrice de thèse : Sabine Delannoy, chargée de projet recherche, PHD HDR, Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses)
Co-encadrement :
- Joséphine Grützke, scientifique PHD, Bundesinstitut fur Risikowertung (BfR)
- Patrick Fach, directeur de recherche, PHD, HDR, chef de l’unité Escherichia coli pathogènes (COLiPATH), Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses)

> Pour consulter les analyses de thèses

DIFFUSION DES CONNAISSANCES

LES AVIS, RAPPORTS ET NOTES ACADÉMIQUES

Les Avis, Rapports, Points de vue d'académiciens et Notes académiques sont les synthèses de travaux collectifs de groupes de travail issus de l’Académie d'agriculture de France ou communs à plusieurs Académies.

> Accéder aux Avis et Rapports

> Accéder aux Notes académiques

L’ENCYCLOPÉDIE

L’encyclopédie présente des fiches techniques synthétiques traitant d’un sujet. Elles prennent trois formes : les fiches « Questions sur… » qui développent un sujet complet sur quatre pages, les fiches pédagogiques « Repères » basées sur des chiffres, ou de courtes vidéos.

L’encyclopédie s’enrichit en permanence de nouveaux thèmes. 616 documents ont déjà été publiés. Ils ont été établis par 151 académiciens et 74 experts extérieurs.

Voici la présentation du contenu de deux thèmes de l’encyclopédie : « Pionniers » et « Points d’interrogations », ainsi que les nouvelles parutions.

Pour en savoir plus, consulter la Table des matières des documents de l’encyclopédie.

Amédée de Béhague finança la construction de l’hôtel particulier, siège de l’Académie d’agriculture de France.

Illustration : Wikipédia

Grand Thème 11 : Pionniers

Ce thème comprend 12 fiches.

Voir, à titre d’exemples,

Les fiches de Christian Ferault et de Patrick Ollivier :
- Amédée de Béhague un homme qui a modifié la Sologne

- Louis-Gervais Delamarre


La fiche de Christian Saber :
- Louis-Augustin Bosc, naturaliste et citoyen des Lumières


La fiche d’Andrée Corvol :
- Duhamel du Monceau : un savant au temps des Lumières

Le développement de prairies riches en légumineuses devrait réduire la dépendance de l’élevage français au tourteau de soja.

Photo : Gnis

Grand Thème 12 : Points d’interrogation

Ce thème comprend 12 fiches concernant les cultures végétales, l’élevage, la biologie, l’économie et la politique.

Voir, à titre d’exemples,

La fiche de Bernard Le Buanec :
- L'agriculture biologique en questions


La fiche d’André Pflimlin et d’André Le Gall
- L'élevage français pourrait-il se passer du soja américain ?


Les fiches d’André Neveu
- Peut-on se préparer aux futures conditions de production agricole ?

- Nourrir le monde en 2050

- Où va l'agriculture française ?

Les nouvelles fiches encyclopédiques
(du 16 mars au 15 avril 2024)


Grand Thème 3 : Élevage

- Physiologie de la fertilité chez les bovins, l'espèce de ferme la moins fertile
Par Marc-Antoine Driancourt, Fabrice Bidan et Pascal Salvetti

- Ondes électromagnétiques et désordres en élevage
Par Arlette Laval et Claude Allo

- Être éleveur, un métier nature
Vidéo par Jean-Claude Pette


Grand Thème 6 : Biologie et Biotechnologie

Vidéos de la série « Jamais seul » consacrées au rôle des microbes dans les vies végétales, animales et humaines :

- Pourquoi nous ne sommes jamais seul ?

- Comment les microbes aident-ils les plantes à vivre ?

- Les microbes jouent un rôle bénéfique dans les écosystèmes

- Les richesses de la nature : émerveillement !

- Qu'est-ce que la symbiose ?

- Une révolution du concept d'évolution

- Le petit calmar des îles du Pacifique

- Comment la symbiose microbienne participe-t-elle à la construction de civilisations ?
Par Marc-André Selosse


Grand Thème 7 : Environnement et territoires

- Le projet de territoire, un instrument d’action publique
Par Marie-Claude Maurel

- France métropolitaine : occupation physique des sols 2020

- Consommation des sols en France par artificialisation
Par Jean-Louis Bernard


Grand Thème 8 : Alimentation et santé humaines

- La cuisson amollit les légumes, sauf quand elle les durcit !

- vidéo Les objets de la chimie des aliments : catégories abstraites et objets concrets
Par Hervé This


Grand Thème 9 : Fournitures, matériels et services

- Les surfaces cultivées sans labour en France
Par Jean-Louis Bernard


Grand Thème 10 : Économie et politique

- 10.02.Q15 : Le pouvoir vert, hier et demain
Par André Neveu

LES OUVRAGES PRÉSENTÉS PAR L’ACADÉMIE

Vous avez apprécié un ouvrage. Pour qu’il puisse paraître dans ce chapitre, contactez : Christine Ledoux (christine.ledoux@academie-agriculture.fr)

Les ouvrages présentés sur le site Internet de l’Académie d'agriculture ont été lus très attentivement par un académicien. Vous disposez ainsi d'une présentation qui vous permettra de mieux appréhender son contenu et connaître tout ce qu'il peut vous apporter.

> Lire les présentations d'ouvrages

La foire de Châlons. Entre mémoire et devenir

Les foires régionales ont toujours joué un grand rôle dans l’histoire. Ainsi, la foire de Châlons est celle d’une région située entre les Flandres et l’Italie, aux croisements de routes et de rivières. La foire de Châlons est née en 963 !

Aujourd’hui, le Grand Est se situe entre quatre pays européens.

La foire de Châlons est le second rendez-vous agricole de France et rassemble 250 000 visiteurs. C’est une manifestation économique, commerciale, sociale, festive… et politique. Les visiteurs découvrent comment l’agriculture fait face aux enjeux actuels.

Ce livre est riche pour la partie historique de plans, de documents et de portraits, mais également de graphiques et d’une bibliographie. Enfin, cet ouvrage de 85 pages explique les raisons de la réussite de cette foire, reflet de la société et de son évolution.

EN DÉBAT

Analyse dans « Alternatives économiques » :

« Pour une fiscalité sur le soja qui protège les écosystèmes naturels »

Les importations de soja font toujours débat. Pour les auteurs de cet article, elles sont la première cause de déforestation et de conversion d’écosystèmes.

Les savanes arborées du Cerrado en grand danger

Historiquement, le soja a été le moteur de la déforestation en Amazonie brésilienne. Un moratoire a été mis en œuvre en 2008 sur l’achat de soja issu de parcelles récemment déboisées provenant de cette région. Mais la production de soja a simplement été déplacée plus au sud, de l’Amazonie vers les savanes arborées du Cerrado. Ces savanes sont riches de plus de 12 000 espèces végétales. Les chercheurs considèrent que 5% de la biodiversité de la planète se trouve dans cette région. Ces savanes jouent un rôle majeur en alimentant nappes et fleuves. Mais le Cerrado a déjà perdu environ la moitié de sa végétation naturelle avec plus de 600 000 hectares disparus en 2023.

Une réglementation peu efficace

Au niveau européen, le nouveau règlement sur la déforestation ne couvre que les forêts, et non pas les savanes arborées. Les deux auteurs, experts des forêts tropicales, soulignent que la France a adopté en 2018 une stratégie nationale de lutte contre la déforestation importée. Mais celle-ci est peu efficace car non contraignante sur le plan européen.

Une fiscalité qui favorise la traçabilité et la responsabilité

Ils proposent une fiscalité écologique par la modulation des taux de TVA pour rendre plus compétitives les entreprises dans une démarche de traçabilité et de durabilité. Appliquée à un soja sans garanties, une TVA plus élevée permettrait de générer des recettes pour l’Etat pour mieux faire respecter le règlement sur la déforestation et pour appuyer la traçabilité des petits producteurs de soja ou d’autres productions agricoles au Brésil.

Klervi Le Guenic, chargée de campagne forêts tropicales à l’association Canopée
Alain Karsenty, économiste au Cirad, spécialiste des forêts tropicales, membre de l’Académie d’agriculture de France

Cet article a été publié dans Alternatives économiques le 29 février 2024. D’autres articles portent sur des sujets très précis dans les domaines d'activités de l'Académie d'agriculture de France. Ils sont rédigés par des académiciens en leur nom propre.

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Le fonds documentaire de l’Académie est riche de près de 40 000 ouvrages complétés par les archives manuscrites de nombreux académiciens. Il rassemble la totalité des publications de la Société royale d’agriculture depuis 1761, puis de l’Académie après 1915 : périodiques (mémoires, bulletins, comptes rendus) et ouvrages édités par la Compagnie.

Les principales collections font l’objet de numérisation grâce à un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France (BNF). Elles sont consultables en ligne et permettent une recherche par reconnaissance des caractères.

Enfin les titres disponibles et consultables sur rendez-vous à la bibliothèque de l’Académie sont catalogués grâce au logiciel KOHA sur le site https://bibliotheque.academie-agriculture.fr/. À ce jour, 3 499 titres sont répertoriés.

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