Cette zone a été adoptée lors de la 79e session du Comité de la protection du milieu marin de l’Organisation maritime internationale (OMI) (MEPC 79), avec effet au 1er mai 2025, pour limiter davantage la pollution de l’atmosphère par les navires, conformément à l’annexe VI de la Convention internationale pour la prévention de la pollution par les navires (MARPOL). La mer Méditerranée est ainsi devenue la cinquième zone au monde à être désignée en tant que zone de contrôle des émissions d’oxydes de soufre et de particules.
Guillaume Sainteny, membre de l'Académie d'agriculture de France, précise :
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Cet accord est favorable à l’agriculture et à la sylviculture. En effet, le soufre ayant un impact sur la croissance et la santé des plantes, la diminution des émissions de soufre (qui se ressentira jusqu’à 200 km à l’intérieur des terres) améliorera le rendement des récoltes non seulement en France méditerranéenne mais dans tout le bassin méditerranéen.
C'est un accord international très concret (assez différent, de ce point de vue, de l’accord de Montréal) avec prise d’effet très rapide,
Il s’agit de l’approbation, par l’OMI de l’accord que nous avons obtenu à la COP d’Antalya pour l’instauration d’une zone SECA dans toute la Méditerranée.
Concrètement, cela signifie que les navires naviguant en Méditerranée ne pourront plus utiliser que des carburants non soufrés ou à très basse teneur en soufre.
Les conséquences sont très positives, à la fois, en termes de diminution de la mortalité humaine, de diminution de la morbidité humaine donc de prévention sanitaire, d’amélioration de la sécurité maritime, de production agricole et forestière, de diminution de l’acidification de la mer, d’amélioration de la biodiversité marine et terrestre.
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Pour en savoir plus sur l'adoption de "la zone de contrôle des émissions d’oxydes de soufre et de particules de la mer Méditerranée (ECA SOx Med)", télécharger le fichier PDF, ci-dessous :
