Bruno Hérault, Académicien nouvellement en charge de la procédure de présentation d'ouvrages au sein de la Compagnie, a lu : "Quand la nature se rebelle. Le changement climatique au XVIIe siècle et son influence sur les sociétés modernes" de Philipp Blom et : "La mémoire des paysans. Chroniques de la France des campagnes. 1653-1788" de Jean-Marc Moriceau.
Selon lui, le premier ouvrage qu'il a lu : "apporte une contribution essentielle à la question des liens entre climat et société. Sa lecture sera utile à tous ceux qui veulent anticiper les effets sociaux et culturels de l’actuel réchauffement climatique, ou qui souhaitent prendre du recul par rapport aux lectures trop strictement météorologiques des choses".
Quand au second, "il restitue finement la mémoire paysanne, et plus largement celle du monde rural. En compilant des faits et gestes, tels qu'ils furent vécus puis couchés par écrit, il est amené à surtout raconter les malheurs du temps, les épreuves et les peines. Il nous montre le petit peuple, les humbles, les masses silencieuses dans leur diversité. Il souigne les fragilités d'une certaine condition humaine
Gabriel Tandeau de Marsac a lu : "La déforestation. Essai sur un problème planétaire" de François Le Tacon.
Il en retient, notamment, que "l’ouvrage traite de nombreux sujets qui intéresseront le lecteur : histoire de la déforestation et de ses causes, développement des cultures industrielles, ressources de la planète et limites de ces ressources, utilité des plantations forestières, intérêts de l'agroforesterie, conditions de réalisation de la transition écologique et de la transition énergétique, problèmes des marchés économiques à l’échelle internationale".
Enfin, Christian Lévêque a lu : "Contre l’écologisme. Pour une croissance au service de l’environnement" de Bruno Durieux.
L'Académicien, grand expert de ces sujets, souligne que "l'ouvrage est le produit d’une longue réflexion et de l’expérience d’un homme engagé dans la vie économique et politique de son pays, qui dénonce les dérives d’une pensée essentiellement orientée vers la stigmatisation de l’humain. C’est un message pragmatique d’espoir, sans optimisme béat, qui relativise les discours apocalyptiques qui saturent actuellement l’espace médiatique".
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