15 jours seulement après le tragique incendie de la Cathédrale, plusieurs membres de la section "Forêts et filière bois" de l’Académie d’agriculture de France avaient souhaité exprimer leur "Point de vue sur..., la charpente de cet édifice et sur les perspectives de sa reconstitution".
Un "Point de vue d'Académiciens sur..." est, rappelons-le, un document issu de la réflexion collective de plusieurs membres de la Compagnie dont le contenu n'engage que ses signataires, bien sûr toujours experts du domaine scientifique et/ou technique objet dudit document.
Les membres de l'Académie, signataires du Point de vue du 30 avril, écrivent notamment : "Il y a plus de chênes en France aujourd’hui, sous une très grande variété d’âges et de dimensions, qu’au Moyen Age.
La quantité d’arbres, nécessaires pour refaire la charpente de Notre Dame de Paris, ne représente qu’une goutte d’eau dans nos forêts : au maximum 2 000 m3 pour une récolte annuelle française en 2017 d’environ 2,3 millions de m3 de grumes de chêne destinées au sciage.
Le bois de chêne est un produit 100% naturel, que produisent des forêts gérées durablement et certifiées comme telles. Issu des terroirs français, et des techniques sylvicoles perfectionnées au fil des siècles par les forestiers français, il est mobilisable en circuit court. De plus, chaque m3 de bois produit résulte du prélèvement dans l’atmosphère d’une tonne de CO2".
Pour lire le "Point de vue d'académiciens sur la reconstruction de la charpente de Notre-Dame de Paris", cliquer sur le lien Internet, ci-dessous :