Ce déplacement, qui s'est déroulé les 7 et 8 juin 2018, fait date à "plusieurs titres".
- En termes de "fréquentations", tout d'abord.
17 membres de la Compagnie étaient présents. Un représentant de la Direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture, et de la forêt (DRAAF) et deux professeurs agronomes du lycée agricole de l’Isle-sur-la-Sorgue (Vaucluse), se sont joints à eux.
- En termes de "thématiques abordés", ensuite.
Les représentants du parc de Camargue ont, entre autres, souligné l’importance de la rizière, support trophique indispensable pour des espèces emblématiques comme la grue cendrée, le héron pourpré, le butor étoilé et bien évidemment les flamants roses, malgré des préjudices aux rizières, plus réguliers et sensibles au fur et à mesure que le nombre de flamants roses augmente et que la surface en riz diminue.
L'impact de la riziculture sur les émissions des gaz à effet de serre et le changement climatique a également été largement abordé, avec en contre point les conséquences des perspectives d’un réchauffement climatique sur la riziculture qui permettrait de voir les rendements augmenter si la disponibilité en eau du Rhône n’est pas réduite et les stress biotiques sous contrôle.
Par ailleurs, deux stress biotiques ont été bien soulignés pour illustrer le plafonnement des rendements constaté qui réduit les performances économiques de la filière. Le principal est lié au contrôle des adventices, contrôle devenu plus problématique avec la réduction de la diversité des herbicides et la résistance de certaines espèces aux herbicides disponibles. L’arrivée récente et le développement du charançon aquatique menace également la production de riz mais de façon moindre dans l’immédiat. En revanche la plupart des autres stress biotiques historiques ont été résolus avec l’amélioration variétale (pyriculariose et pyrale du riz) et le Centre français du riz a développé une forte expertise privilégiant des moyens de bio-contrôle pour les gérer.
- En terme de "transmission des savoirs", enfin.
Les membres de l'Académie d'agriculture de France ont, en effet, pu échanger durant deux jours, avec, entre autres, des professionels de terrain, de jeunes chercheurs et des étudiants.
C'est pourquoi, ce déplacement a trouvé écho sur les réseaux sociaux et dans la presse locale :
https://www.agropolis.fr/actualites/retour-visite-academie-agriculture-de-france-2018.php
https://www.academie-agriculture.fr/academie/presentation/academiciens-dans-la-presse
Pour prendre connaissance des exposés faits au cours de ce déplacement, cliquer sur le lien Internet, ci-dessus
Pour voir le reportage photos des visites, cliquer sur le lien ci-dessous