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Deux des lauréats Nuffield 2019 présentent leur parcours demain sur YouTube

10/12/2020

Le live (de 14h00 à 16h00) et le replay de ces présentations seront accessibles ici : https://www.youtube.com/channel/UC9_WmtTeJq7W2l_vpbLgP5g/videos

Yannick Laban est un éleveur d’Aberdeen Angus dans le Sud-Ouest de la France, en Agriculture biologiques depuis 2006. L’idée de son étude est de créer, par le croisement, une vache rustique capable de vêler seule, de ne manger que de l’herbe, de résister aux maladies, facile à manipuler et capable de produire une bonne viande marbrée riche en oméga-3 et tendre pour un plaisir culinaire. Tout cela dans le respect de l’animal et en minimisant l’impact sur l’environnement, en stockant le carbone contre le réchauffement climatique grâce à l’association de plantes. 

Elsa Ménard, est diplômée de l’Ecole d’ingénieur de Purpan et après avoir travaillé sur l’exploitation viticole familiale produisant des vins biologiques depuis 2012, elle présente un sujet d’étude sur l’évolution des vins biologiques en France. Personnellement convaincue de l’Agriculture Biologique, elle en voit aussi les limites comme la forte consommation de GNR, l’utilisation du cuivre, du souffre, l’augmentation du temps de travail et donc du coût de production.

A noter que Sarah Singla, lauréate de la bourse Nuffield en 2011, a été invitée à intervenir lors de la séance hebdomadaire de l'Académie d'agriculture de France intitulée : "Les savoirs empiriques appliqués à la transition agricole", qui s'est tenue hier après-midi, sous forme de webinaire organisé avec la collaboration d'Agreenium. En savoir plus : https://www.academie-agriculture.fr/actualites/academie/seance/academie/...

La fondation Nuffield, créée en Angleterre en 1947 avec l’objectif annoncé de permettre, grâce à une bourse, aux agriculteurs sélectionnés d’aller chercher, partout dans le monde, les meilleures idées et les meilleures techniques, est aujourd’hui ouverte aux actifs du monde agricole des huit pays membres de l’association Nuffield international ainsi qu’à d’autres pays comme le Brésil, les USA , la Chine ou l’Inde ( la liste n’est pas limitative) avec lesquels des liens forts existent.

Concrètement, après une sélection sur dossiers, les finalistes présentent leur sujet d’étude lors d’un entretien (pour partie en anglais) avec un jury. Les boursiers français bénéficient d’une bourse de 15 000 € pour mener l’étude de leur choix. Mais une réflexion est en cours sur la modulation du montant des bourses en fonction des sujets traités.

Aucun cursus universitaire ou agricole n’est exigé. La sélection tient compte du niveau d’anglais des candidats (indispensable pour profiter des visites et des conférences), de leurs personnalité, de leur motivation et de la qualité de leur sujet.

Pour en savoir plus sur les bourses Nuffield, cliquer sur le lien Internet, ci-dessous :