Elle y rejoint les Académies des sciences, de médecine, de pharmacie et des technologies.
La finalité de cette plateforme interacadémique est "d’utiliser les ressources de l’intelligence collective et partagée des membres des Académies participantes pour réfléchir sur le rôle de la science et de la technologie dans la gestion de la crise sanitaire actuelle de façon à identifier à court, moyen et long terme, quelques bénéfices en tirer".
Ces éléments pourraient ensuite être transmis à l’Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) pour aider à sa réflexion et à ses prises de position.
Quatre sujets ont été retenus :
- Le benchmarking des solutions utilisées par les différents pays pour préparer la sortie de crise sanitaire et les enseignements à tirer pour notre pays.
- La résilience de l’industrie française : Une partie de l’économie française n’est pas confinée, ne serait-ce que parce qu’il faut assurer des fonctions essentielles comme la nourriture, l’énergie, l’eau et les télécoms, la pharmacie, la production et la distribution alimentaire, les services en général…. Quelles sont les "bonnes pratiques" (s’il y en a) qui ont été mises en place dans ces entreprises ou services publics pour assurer aux personnels des conditions de travail sécurisées et pour se prémunir des ruptures éventuelles dans la chaine d’approvisionnement ? Quels sont les problèmes identifiés et les solutions pour y faire face ? Quel rôle de l’Etat et des structures associatives ? Quelles sont les technologies dont la conception ou la production sont à relocaliser en France ou en Europe conserver pour le maintien de la souveraineté nationale ?
- Le rôle des plateformes et l’apport du numérique : Dans la crise actuelle le rôle des plateformes pour le maintien d’une certaine activité économique et du lien social apparait évident. Les nombreuses expériences en cours légitimisent très largement une transformation inéluctable de la société et peuvent servir de tremplin à son adoption de plus en plus généralisée et rapide. Quelle rémanence est à prévoir et à organiser pour la généralisation de ces technologies dans le tissu économique national et européen et leur appropriation par l’Etat et l’économie nationale de façon générale. 4
- Le développement durable : Compte tenu des dégâts économiques causés par la crise sanitaire la remise en route du pays nécessite une réflexion particulière centrée sur les objectifs du développement durable. L’adaptation des projets technologiques à venir sera analysée à la lumière de ces objectifs ainsi que ceux concernant l’éducation des jeunes et leur préparation à un environnement renouvelé.
L'Académie d'agriculture de France s'est montrée particulièrement intéressée par les travaux menés sur le développement durable. Elle a d'ailleurs, d'ores déjà, transmis ses positions en la matière concernant : la sécurité alimentaire et la sécurité sanitaire, la territorialisation des systèmes alimentaires ainsi que les relations Nord-Sud.
Pour lire ses positions, cliquer ici : https://www.academie-agriculture.fr/publications/publications-academie/points-de-vue-academiciens et ici : https://www.academie-agriculture.fr/publications/articles
Elle contribuera, ensuite, à la plateforme interacadémique #covid19 en lui transmettant par écrit les réflexions de son FORUM INTERNE #COVID19, qu'elle vient de mettre en place et dont elle a confié la coanimation à un de ses Secrétaires de section : Michel Dron et à son Directeur du développement et de la communication : Philippe Kim-Bonbled.
Pour en savoir plus sur le FORUM INTERNE #COVID19 de l'Académie d'agriculture de France, télécharger le fichier PDF, ci-dessous :