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température

01.01.Q01 : Le développement des plantes vu par les agronomes

Le développement d'un végétal est le résultat d'une interaction complexe entre un programme morphogénétique spécifique et des conditions de milieu, parmi lesquelles température et durée de jour apparaissent prépondérantes, même si d'autres facteurs interviennent (la qualité du rayonnement, le stress hydrique par exemple).
     Afin de comprendre les observations de terrain, aider la prise de décision des agriculteurs, et orienter des programmes de création variétale, les agronomes ont développé des approches empiriques simplifiant cette réalité (d'une manière outrageuse pour nombre de physiologistes) en élaborant des modèles. Ceux-ci sont certes insuffisants à l'échelle des mécanismes cellulaires, mais utilisables et efficaces à l'échelle des peuplements végétaux et des parcelles.
     Le large succès du modèle des sommes de température est à cet égard emblématique.

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon final_01.01.q01_developpement_plantes.pdf

06.04.Q02 : Les facteurs de la germination

Ce qu'il faut retenir de la fiche :

L'aptitude à la germination est l'étape clé de l'implantation des cultures, et dépend des facteurs de l'environnement ainsi que des caractéristiques propres aux semences. L'eau, l'oxygène et la température sont les 3 facteurs essentiels de la germination.

L'absorption d'eau est un processus passif qui se réalise selon un gradient décroissant du potentiel hydrique ; dans un sol peu hydraté (dont le potentiel hydrique est de l'ordre de -1 à -2 MPa), les semences ne peuvent plus absorber suffisamment d'eau et sont incapables de germer.

La germination exige de l'oxygène, mais les teneurs en oxygène minimales qui empêchent la germination sont faibles (0,5 à 3 % selon les réserves) ; la germination de 50 % de la population exige de 1 à 10 % d'oxygène, et toute la population germe dans 15 à 21 % d'oxygène.

La gamme de températures permettant la germination dépend de l'origine climatique des semences et de leur état de dormance ; les semences dormantes germent dans des gammes thermiques plus étroites que celles des semences dont la dormance a été éliminée. La température joue un rôle capital en agissant directement sur les réactions biochimiques et indirectement en régulant la solubilité de l'oxygène et en entraînant une augmentation du besoin en ce gaz et en modulant la réponse à la lumière.

La germination peut ne pas être affectée par la lumière (semences non-photosensibles), ou être stimulée (photosensibilité positive), ou être inhibée (photosensibilité négative) par la lumière.

Les effets des dormances sur la réponse aux facteurs de l'environnement n'ont pas été détaillés dans cette fiche, mais ces phénomènes jouent un rôle fondamental.

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon final_06.04.q02_facteurs_germination_2022.pdf

08.01.Q22 : La cuisson à basse température : pour attendrir les viandes dures et pour éviter de durcir des viandes tendres

     Pour avoir des viandes à la fois tendres et juteuses, les cuissons longues à basse température se sont progressivement imposées, bénéficiant des progrès techniques de la régulation des matériels de cuisson.
     Ces techniques sont particulièrement utiles pour la valorisation de viandes qui étaient naguères dites “à braiser”. Ces cuissons peuvent se faire en poche plastique scellée, mais cela ne s'impose que pour des conservations qui doivent se faire en connaissance de barèmes de traitement thermique.
     Une attention toute particulière doit être portée aux températures les plus basses, car un procédé mal maîtrisé peut conduire au développement de micro-organismes pathogènes. En revanche, ces cuissons donnent d'excellents résultats avec des poissons, des viandes tendres, des œufs, du foie gras, par exemple.

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon la_cuisson_a_basse_temperature_.pdf