Vous êtes ici

saison

03.05.Q03 : Photopériode et traitements photopériodiques chez les petits ruminants

Même si les mécanismes neuroendocrines qui expliquent les effets de la photopériode sur le saisonnement de la reproduction des petits ruminants ne sont pas encore connus complètement, il est possible d'utiliser des traitements lumineux en bâtiments ouverts ou fermés pour espérer avoir une fertilité maximale à contre-saison ou disposer de mâles en activité sexuelle permanente. Ces traitements sont actuellement utilisés dans la pratique, en ferme et dans les centres d'insémination artificielle

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon photoperiodisme.pdf

03.05.Q05 : Maîtrise de la reproduction saisonnière par "l'effet mâle à court terme" chez les petits ruminants

L'effet mâle à court terme – qui induit des ovulations synchrones chez la presque totalité des femelles en anœstrus dans les 48 heures qui suivent la mise en contact avec les mâles – est une particularité "inventée" par la nature, et qui permet un regroupement des naissances sur une courte période chez les espèces à reproduction saisonnée.
Parmi les facteurs clés de la réussite, c'est incontestablement l'activité sexuelle des mâles qui a retenu l'attention de la communauté scientifique ces dernières années, et c'est certainement ce qui doit faire l'objet de recommandations précises aux éleveurs dans le futur.

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon effet_male_ct.pdf

03.05.Q07 : Maîtrise de la reproduction par l’effet mâle sur mâle chez les petits ruminants

L’existence d’un effet des mâles sur d’autres mâles était jusqu’à présent considérée uniquement sous l’angle des agressions entre congénères et des rapports de dominance dans les groupes, mais aucunement sous celui de l’induction d’une activité sexuelle à contre-saison chez des mâles en repos sexuel saisonnier. C’est la mise en œuvre de nouveaux traitements photopériodiques simples et efficaces, permettant de disposer de mâles sexuellement actifs en pleine contre-saison, qui a permis, comme chez la femelle, de se rendre compte du rôle important que pouvait jouer cette activité pour contrebalancer de manière très efficace l’inhibition saisonnière due à la photopériode.
Cette observation montre la puissance des relations socio-sexuelles dans la maîtrise de la reproduction saisonnière de ces espèces et elle rééquilibre les poids relatifs de ces relations, par rapport à la photopériode, dans le contrôle final de la reproduction saisonnière au cours de l’année.
Enfin, l’efficacité de ces mâles induits par d’autres mâles pour réaliser avec succès un effet mâle classique chez des femelles rapproche l’activité sexuelle initialement induite par des mâles stimulateurs de ce qui se produit lors de la propagation de maladies : l’activité sexuelle saisonnière est-elle donc une maladie contagieuse ?

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon reproduction_par_effet_male_sur_male.pdf