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03.05.Q08 : Physiologie de la fertilité chez les bovins, l'espèce de ferme la moins fertile

     Une fertilité acceptable (et sa combinaison avec des diagnostics de gestation précoces) est la base de performances économiques correctes des élevages, quelle que soit l'espèce. En bovin, elle permet de maîtriser l'intervalle vêlage-vêlage. En équin, elle permet d'obtenir des poulains précocement dans l'année. Les mécanismes contrôlant la fertilité sont nombreux et complexes, car ils impliquent de nombreux organes et présentent une interface importante avec les facteurs du milieu (changement climatique) et la conduite de l'élevage (alimentation, santé du troupeau, choix des éleveurs en gestion de la reproduction). Face à une constatation d'hypofertilité, le diagnostic est donc délicat. Une règle d'or est d'analyser si l'infertilité vient du côté mâle ou femelle. L'accompagnement de l'éleveur par un conseiller sera précieux pour l'aider dans son diagnostic, mais surtout pour identifier les leviers d'action à mettre en place. Les solutions technologiques sont nombreuses. Encore faut-il les utiliser à bon escient.

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon physiologie_de_la_fertilite_chez_les_bovins.pdf

12.03.Q01 : L'élevage français pourrait-il se passer du soja américain ?

     La France pourrait accéder rapidement à l'autonomie complète en tourteau de soja.
     Pour concrétiser et sécuriser cette autonomie, il faudrait mobiliser environ deux millions d'hectares de légumineuses supplémentaires, dont un million avec des prairies riches en trèfles et luzerne, et un autre million de cultures à graines (soja en priorité, mais aussi des protéagineux pouvant être associés à des céréales pour une utilisation en ensilage ou en grains).                                                       
     Le plan protéines figure en bonne place dans le plan de relance français pour permettre les investissements nécessaires au développement de la filière légumineuses, mais il faut aussi prévoir un soutien suffisant à ces cultures pour compenser le risque pour les agriculteurs du passage d'une culture bien maîtrisée – blé ou maïs-fourrage – à une culture plus aléatoire, soit au moins 200 €/hectare de légumineuses fourragères ou à graine, en culture pure ou en association. 
     Cette aide de la PAC est pleinement justifiée en regard des biens publics associés à ces légumineuses. Ainsi, en plus de notre autonomie en soja, on pourrait réduire fortement la quantité de gaz à effet de serre, sachant qu'un hectare de légumineuses (fourragères ou à graines en substitution du maïs ensilage ou des céréales) permet une réduction de l'ordre de 2 tonnes de CO2. Sans oublier les autres bénéfices environnementaux associés en France.

Fiche téléchargeable au format PDF, ci-dessous :

PDF icon lelevage_peut-il_se_passer_du_soja_americain.pdf