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FERAULT Christian

01.02.Q14 : Le sarrasin : un passé conséquent, des atouts pour l'avenir

Le sarrasin est aujourd'hui une nourriture essentielle pour une fraction notable de la population mondiale.
Dans les pays plus développés, il est une base alimentaire s'insérant particulièrement bien dans l'évolution actuelle des consommations tournées vers la diversité, le goût marqué du naturel et le sentiment recherché de sécurité-produit. Ses aptitudes culinaires, fort variées, en font un produit à la fois de tradition et moderne. Et il ne contient pas de gluten !
L'augmentation rapide de son utilisation lui a fait quitter le marché de niche qui l'a longtemps caractérisé. Il est sans doute aujourd'hui promis à un développement certain. Les fluctuations fortes des productions et, comme récemment, des prix, constituent des handicaps sérieux.

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11.01.Q02 : le marquis de Turbilly, un gentilhomme cultivateur

Dans le concert des agronomes du XVIIIe siècle, Turbilly a occupé une place à part : ni savant ni économiste, ce gentilhomme cultivateur a d'abord montré par l'exemple, les effets positifs de ses défrichements au sein de son vaste domaine angevin, puis par écrit, ses méthodes et résultats, avant que d'élargir son propos à bien des réformes nécessaires en vue d'améliorer la condition des paysans.
    Son Mémoire sur les défrichements constitue une œuvre très originale aux ouvertures importantes.
    Il a en permanence cherché à promouvoir l'émulation par les Comices et par des prix créés par lui.
    Conseiller écouté et proche du Contrôleur général Bertin, il a joué un rôle déterminant dans la constitution des Sociétés d'agriculture. Au sein de celle de Paris, nommé membre du Bureau à sa création en 1761, il en a été l'un des plus actifs responsables, mais en a fui les honneurs.
     Il fut un homme de grande influence sur ces questions et créations.

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11.01.Q06 : Amédée de Béhague un homme qui a modifié la Sologne

   Amédée de Béhague, au cours de longue vie active, a principalement été un remarquable aménageur de la Sologne (à travers l'agriculture et la sylviculture) en activité globale, sur un vaste domaine. Selon une formule innovante et rentable, il y a mis en valeur des étendues jusqu'alors réputées sans intérêt, et a produit principalement des agneaux de boucherie.

     Honoré par de nombreux prix et de récompenses, il eut un rôle de premier plan local et régional, avec plusieurs mandats électifs. Son village de Dampierre-en-Burly a été largement bénéficiaire de sa générosité.
     Membre du Conseil supérieur de l'agriculture à 36 ans, il fut élu Membre Correspondant en 1840 puis Membre Résidant en 1851, à ce qui sera ensuite l'Académie d'Agriculture de France, rattaché à la section économie des animaux. Assidu aux séances, il fut l'auteur de très nombreuses interventions et communications toujours à but pratique, et président de l'institution en 1877 et en 1879.
     Il fut un grand mécène qui finança la construction de l'hôtel particulier, rue de Bellechasse, où est encore aujourd'hui, l'Académie d'Agriculture de France.

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11.01.Q07 : Louis-Gervais Delamarre

     Personnage encore imprégné de l'esprit du Siècle des Lumières, en particulier de Jean-Jacques Rousseau, Louis-Gervais Delamarre (1766-1827) a été un pionnier du reboisement sur des terrains que ne pouvait valoriser l'agriculture traditionnelle.
     Il aura aussi été un mécène de l'actuelle Académie d'Agriculture de France.

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11.01.Q08 : Les 9 membres de la Société nationale d'agriculture dont les noms sont inscrits sur la Tour Eiffel

    Parmi les 72 noms de savants figurant sous le balcon du premier étage de la Tour Eiffel, 9 ont été membres de la Société nationale d'agriculture de France et y ont joué, le plus souvent, des rôles éminents.
     Mais furent écartés de l'affichage 3 membres dont le patronyme était trop long, au double motif de la place disponible et d'une lecture devant être aisée depuis le sol.

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11.02.Q02 : Palladius, agronome latin, inventeur d'un Calendrier rural

     Palladius, dernier grand agronome latin, a produit – semble-t-il vers le milieu du Ve siècle après J.-C. – un De Re rustica ou Opus agriculturae, par lequel il présente pour la première fois un Calendrier rural mensuel indiquant précisément les travaux à accomplir et ceux à prévoir chaque mois. Cet almanach en 12 Livres est précédé d'un Livre de généralités et est suivi d'un court traité de médecine vétérinaire, puis enfin d'un poème en vers élégiaques dédié à la pratique de la greffe.
     L'auteur, à côté d'un parcours reconnu par le titre de vir illustris, disposait de domaines agricoles au voisinage de Rome et en Sardaigne.
     Palladius est avant tout un compilateur des écrits des autres (principalement de Columelle et de Martial), auxquels il ajoute sa touche personnelle, mais a l'immense mérite d'être l'inventeur d'un calendrier de travaux agricoles à destination des responsables de domaines, pour la conduite du travail des ouvriers et esclaves sous leurs ordres.
     Ses emprunts et ses propres écrits indiquent de façon nette que le monde agricole latin avait peu évolué au cours de quatre siècles et faisait donc preuve d'une inertie certaine. Le Calendrier rural de Palladius était encore tout à fait d'actualité au milieu du Ve siècle, et fut ensuite largement repris entre les IXe et XIIIe siècles.

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