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CHOUQUER Gérard

13.04.Q05 : Les modelés agraires surélevés dans les terrasses et le delta de la Vistule (Pologne)

     On connaissait depuis longtemps les parcellaires coaxiaux médiévaux et modernes des Marschhufendörfer (villages de Hufen dans les marais), qui subdivisent régulièrement les terrasses et le delta de la Vistule. Mais une mission de 2018 a donné l'opportunité de découvrir d'innombrables modelés fossoyés et surélevés, qui avaient permis de lutter contre l'excès d'eau. À des époques – qu'il est envisageable de fixer à la fin du Moyen Âge, puis aux XVIe et XVIIe siècles –, les populations locales, aidées probablement d'immigrants hollandais et flamands, ont littéralement sorti la terre de l'eau en réalisant de spectaculaires aménagements de détail.

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13.04.Q07 : La création de la cartographie parcellaire aux XVIIIe et XIXe siècles

     La genèse de la carte parcellaire s'avère, parmi d'autres indices, un témoin de la lenteur d'évolution des sociétés vers la modernité, ses positivités, ses à-plats, ses réductions nécessaires avant toute tentative de dessin.
     La carte parcellaire était difficile tant que dominaient des conceptions hétérogènes de l'espace et que la propriété y était inventoriée par seigneurie. Le mouvement de cartographie parcellaire exhaustive s'amorce au XVIIIe siècle et s'épanouit au XIXe.

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13.05.Q01 : La seigneurie et le rang au Canada français

     Dans la mise en œuvre de la colonisation française au Canada, l'articulation entre la seigneurie (cadre juridique) et le rang (cadre de lotissement) gagne à être précisée. Le rang émerge progressivement parmi d'autres formes et devient le mode dominant de division des terres aux XVIIe et XVIIIe siècles. Le passage sous administration anglaise, à la suite du Traité de Paris, en 1763, affecte à la fois le régime juridique et les formes de l'arpentage. 

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13.05.Q02 : Les villages radiaux ou Traits-Carrés du Québec

 Dans la mise en œuvre de la colonisation française au Canada, l'articulation entre la seigneurie (cadre juridique) et le rang (cadre de lotissement) gagne à être précisée. Le rang émerge progressivement parmi d'autres formes et devient le mode dominant de division des terres aux XVIIe et XVIIIe siècles. Le passage sous administration anglaise, à la suite du Traité de Paris en 1763, affecte à la fois le régime juridique et les formes de l'arpentage.

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13.05.Q03 : L'arpentage dans les Treize Colonies anglaises d'Amérique du Nord

     Entre l'importation dans les Treize Colonies des méthodes anglaises d'arpentage et l'invention d'un mode de division plus géométrique dit prédéterminé, les États de la côte atlantique offrent un panorama historique original des méthodes d'attribution, d'arpentage et d'archivage de la terre.

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13.05.Q05 : Les divisions agraires au Texas et en Louisiane

     Dans des espaces et des milieux marqués à la fois par l'instabilité hydrographique (Louisiane) et par le gigantisme (Texas), les colonisations (d'abord française et espagnole, puis anglo-saxonne) ont engendré des contextes divers. Dans une mosaïque de formes – qui contraste par rapport à la monotonie de la division géoréférencée du domaine public – on ne cesse de rencontrer la trace de grands domaines préludant à des formes de concentration foncière plus récente. Quant aux assignations aux colons plus modestes, elles ont souffert des conditions de mise en œuvre tout au long du XIXe siècle, dans un domaine public trop vaste pour être aisément gérable.

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13.05.Q06 : L'expérimentation de la colonisation fédérale dans le territoire de l'Ohio

     Nulle part mieux qu'en Ohio – le premier État à avoir expérimenté la gestion et l'arpentage du Domaine public fédéral – on ne saisit aussi bien la dissociation existant entre les conditions juridiques du sol, les types d'arpentage et la formation des comtés. De ce fait, ce territoire, devenu État en 1803, passe légitimement pour avoir été le laboratoire de la division et de l'assignation du Domaine public. 

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13.05.Q07 : L'arpentage du Domaine public nord-américain

     Expérimenté dans le Nord-Est et le Sud, l'arpentage par le Township and Range System est devenu une gigantesque trame uniforme qui a organisé la dévolution du plus vaste domaine public du monde. En un peu plus d'un siècle, les espaces de l'Ouest, soumis à une colonisation diversifiée et intense, ont pris la forme quadrillée qu'on leur connaît encore.

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13.06.Q01 : Le renversement des termes de l’histoire agraire, en Amérique latine

 De ce changement majeur qu'est l'inversion des paysages, on retiendra deux fortes leçons : 
- la première est que la forêt méso-américaine ou amazonienne n'est absolument pas une forêt primaire, mais une forêt de reconquête ;
- la seconde est que les mutations sont gigantesques en superficie concernée (on est à l'échelle continentale) et en durée (ces inversions pouvant couvrir plus de deux millénaires).
Ensuite, ces mutations se marquent par des changements de paysage d'une telle radicalité qu'ils ne cessent d'attirer notre attention sur les effets des mutations climatiques. Car ces vastes morphologies agraires ont été en crise profonde puisque le sol est retourné à la forêt.

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13.06.Q02 : La diffusion des grands enclos précolombiens en Amazonie occidentale et dans le Chaco bolivien

 Répartis sur des milieux différents (la forêt amazonienne, ou les milieux humides des Llanos de Mojos, ou le chaco bolivien), plus d'un millier d'enclos de toutes formes et de toutes tailles révèlent des occupations précolombiennes assez intenses, datant du dernier millénaire avant notre ère, pour les plus anciens, et jusqu'aux XVIIe et XVIIIe siècles. Ils forment la strate de base de l'habitat à différentes époques.

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13.06.Q03 : Les agglomérations géométriques précolombiennes de l'Amazonie occidentale

 Les civilisations – pour l'instant mal connues – qui ont occupé, il y a 1 000 ou 2 000 ans, l'immense espace qui allait devenir la forêt amazonienne occidentale, ont développé des planimétries appuyées sur des agglomérations d'enclos souvent géométriques.
Dans quelques cas, on devine une intention d'arpentage de l'espace par la réalisation d'une trame sous-jacente dictant les orientations et les mesures des enclos constituant l'agglomération. 

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13.06.Q04 : Les formes agraires surélevées en Amérique du Sud

     Les sociétés anciennes qui ont occupé l'Amérique du Sud ont largement eu recours à des modelés surélevés répondant à des fonctions diverses. Le passage en cours d'une archéologie de sites ponctuels à une archéogéographie planimétrique ajoute une dimension cartographique nouvelle. De ce fait, les interprétations de ces formes et modelés évoluent. Dans certaines des régions étudiées, l'ampleur et la connexion des aménagements suggère une déforestation assez intense, tandis que les modelés indiquent une adaptation aux contraintes des milieux. 

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13.06.Q05 : La division agraire des ejidos au Mexique

 L'étude des effets morphologiques de la réforme foncière du Mexique au XXe siècle contribue à mettre en évidence le fait que (dans certaines zones, au moins) la politique de redistribution des terres par création des ejidos a conduit à une accentuation de la colonisation agraire interne, avec division agraire géométrique et lotissement, souvent au détriment du parcellaire antérieur.
Mais une analyse fine permet aussi de saisir les nuances et le rythme de cette redistribution.

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13.06.Q06 : Morphologie du front pionnier des Tierras bajas, de Bolivie orientale

 Au Nord et à l'Est de Santa Cruz de la Sierra et du Rio Grande, un espace de 2,8 millions d'hectares a été soumis à un défrichement intense et à une mise en valeur systématique, en une soixantaine d'années (1960-2020). La colonisation est à la fois bolivienne, religieuse et agro-industrielle. Elle donne lieu à un florilège de formes agraires dont les modèles diversifient les typologies des fronts pionniers. 

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13.06.Q07 : Une région saisie par l'agriculture de firme : l'Espigão Mestre, à l'Ouest de l'État de Bahia, Brésil

 Saisie par les firmes nationales et étrangères, l'immense région de l'Espigão Mestre peut apparaître vide, dans le sens d'un espace dans lequel on produit et on exporte, sans avoir à le peupler et à le faire vivre.
À l'échelle du globe, on n'a guère d'exemple situé à ce niveau et à cette échelle : pas d'hommes et pas d'héritages, mais le champ libre.

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13.06.Q08 : En Haïti, comment est-on passé des habitations coloniales au parcellaire microdivisé actuel ?

 Pour sortir du morcellement et de l'indivision en Haïti, des politiques foncières cohérentes et suivies devraient être mises en œuvre.
Mais Haïti n'a pas encore tranché pour savoir si le pays opte pour un livre foncier à l'allemande, ou une simple reconnaissance de la propriété par consentement et inscription dans un service de la publicité foncière. Ensuite, les expérimentations de cadastre ou de plan foncier de base, aidées par les agences de développement et les institutions internationales, ne sont pas suivies d'effet.
Sur ce plan, la situation foncière déjà très compliquée d'Haïti s'enlise dans des problèmes encore plus lourds, d'instabilité politique, de pauvreté et de situations de crise à répétition.

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13.07.Q01 : Les périmètres de colonisation en Mitidja centrale (Algérie)

     La région de Boufarik, choisie pour être le tout premier site de colonisation agraire de la Mitidja, a fait l'objet – une vingtaine d'années après la fondation de cette première colonie – d'une tentative de systématisation de la planification, lorsque les deux autres centres de colonisation ont été créés à partir d'un cadre routier rectangulaire qui les a réunis et orientés. Le résultat est que les trames agraires de lotissement des trois centres sont isoclines, bien que distinctes et séparées entre elles. Mais c'est un effet limité de géométrie, et non pas l'amorce d'un plan concerté et cohérent des formes de la colonisation.

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13.07.Q02 : Le plan géométrique de la concession mouride de Mbégué (Sénégal)

     La colonisation, par la confrérie mouride, de la forêt classée de Mbégué s'est traduite par l'implantation d'une quinzaine de colonies communautaires, selon un plan d'arpentage géométrique qui a situé les unités aux intersections des pistes.
     Depuis le début des années 2000, l'évolution de ces daaras est assez marquée, soulignant les incertitudes de l'économie de l'arachide.

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13.07.Q03 : La colonisation agraire de la forêt de Pata, en Casamance (Sénégal), par les confréries religieuses

     Dans des conditions juridiques floues, qui prennent en défaut la loi sur le domaine national de 1964, les confréries mouride et tidiane ont pris en charge l'occupation puis la colonisation agraire de la forêt classée de Pata, au profit de plusieurs ethnies originaires du Saloum (Wolofs, Toucouleurs, Niassènes, Bambaras).
     En une vingtaine d'années, les "migrants de l'arachide" ont défriché, ont créé quarante villages de colonisation et leurs terroirs, et ont fait reculer les éleveurs peuls.

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13.07.Q04 : La nature des terres mailo au début du XXe s. en Ouganda

     Lors de la colonisation de l'Ouganda, le pouvoir britannique a créé une forme de propriété de service attribuée à la famille royale bugandaise et aux responsables centraux et locaux de l'administration.
     C'est le mailo system, du nom de l'unité de 2 miles carrés donné à ces concessions. Ce n'est pas très éloigné de la structure manoriale anglaise d'ancien régime, sauf que les seigneuries ou tenures mailos ne sont pas héréditaires, mais liées au service rendu.

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